Que nous réserve le futur!
Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.
Semaine 16
Les articles de cette page:
- Les exosquelettes, endurance et une force accrue!
- L'homme du futur, plus rapide!
- Sauter plus haut, les débuts des supers héros du futur!
- Une peau scientifiquement modifiée!
- La vue, une vision digne des films de super héros!
- Une santé presque infaillible dans le futur!
- Un implant cérébral pour booster la mémoire, apprendre plus vite et mémoriser mieux, sans effort!
- Un implant dans le cerveau pour devenir plus intelligent, une idée folle?
- La communication par télépathie!
Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
L’ensemble de cette recherche peu semblé irréelle,
de la science-fiction. Beaucoup sont déjà en développements et certains là prêt
à l’utilisation.
Il voit plus loin et dans le noir, ne connaît pas la fatigue, vieillit
moins vite, ne se brise pas le col du fémur en glissant sur une plaque de
verglas et ne risque pas de développer une maladie neuro-dégénérative. L’homme
de demain sera « augmenté ». Grâce au progrès technique, ses capacités mentales
et physiques seront démultipliées. Pour les transhumanistes, « l’Homme qui
valait trois milliards » est même peut-être déjà né…
Les recherches viennent de différentes sources.
Sciences et avenir, par Stéphane Desmichelle, publié le 6 décembre 2017
Le Parisien, Thomas Blachère, le 28 mars 2017
Sciences et avenir, Par Hugo Jalinière le 24 novembre 2017
20 minutes, Romain Scotto, Publié le 03 juin 2016
Transhumanisme et intelligence artificielle, par Jaesa, le 25 avril 2015
Techniques de l’ingénieur, par Fabien Soyez, le 31 mars 2016
Paris Match, par Kathleen Wuyard, publié le 2 juin 2017
Pressecitron, par Emmanuel Ghesquier, le 15 mars 2018
Les exosquelettes, endurance et une force accrue!
Qu'il s'agisse de la médecine ou de l'industrie, les exosquelettes se
développent rapidement. Vont-ils envahir notre environnement à court-terme ou
ne sont-ils que l'expression d'un fantasme futuriste ?
Les interfaces homme-machine, qui permettent de bouger une prothèse ou
un exosquelette par la pensée grâce à des implants, “feront partie du quotidien
d’ici 10 ans”.
Pour Nathanael Jarrassé, ce n'est pas forcément du côté de la médecine
qu'il va falloir regarder en premier. "Les troubles musculo-squelettiques
représentent un budget énorme pour les entreprises. Les premiers exosquelettes
qui vont se développer à court terme seront sûrement ceux liés à la santé au
travail, à l'ergonomie..."
Superforce : les exosquelettes décuplent vos forces
Justement, l'industrie expérimente ainsi toutes sortes d'exosquelettes
pour rendre plus faciles certaines tâches physiquement complexes. Selon un
rapport publié en avril 2017 par le cabinet de conseil stratégique ABI
research, le marché est porteur : il pourrait dépasser les 2,6 millions
d'exosquelettes industriels. La société RB3B teste depuis 2016 un modèle avec
l'entreprise de bâtiment Colas pour l'étalage du bitume. Dans un site pilote à
Rouen, Renault a également équipé ses ouvriers d'exosquelettes pour travailler
sans se courber ou porter jusqu'à 15 kilos à bout de bras.
De tels exosquelettes intéressent aussi le monde de l’assistance à la
personne, notamment pour aider les infirmières à porter les patients. “Muscle
Suit”, conçu par des chercheurs de l’Université des Sciences de Tokyo, se
sangle dans le dos. Il permet de rendre une charge “trois fois plus légère”. En
France, Exhauss commercialise déjà une gamme d’exosquelettes du même type.
D’autres sont notamment utilisés par les ouvriers japonais de Panasonic : ils
leur permettent de porter facilement des poids de 30 kilos.
Le soldat du futur sera protégé par un exosquelette
L’idée n’est pas juste de permettre aux paralytiques de remarcher.
Ainsi, la DARPA, agence de recherche de l’armée américaine, planche sur des
combinaisons robotiques permettant aux soldats de porter des charges lourdes,
décuplant ainsi leur “force”.
Sécurité des soldats, agilité, augmentation des
performances... cela fait plusieurs années que l'armée américaine est en
première ligne pour la recherche et le développement sur les exosquelettes. Et
collabore avec de nombreuses sociétés.
TALOS, l’exo-squelette de l’US Army qui arrête les balles
|
Ce projet futuriste lancé en 2013 a rapidement été surnommé Iron Man
Suit par ses créateurs et la presse internationale qui y voient les prémisses
de la guerre du futur, pas si lointaine…
Cette merveille de technologie s’appelle TALOS, pour Tactical Assault
Light Operator Suit (combinaison légère d’assaut tactique). Elle est née en
2013 dans un laboratoire du MIT en partenariat avec le US Special Operations
Command (SOCOM) et devrait débarquer dans les rangs des Navy SEALS ou des
Forces Spéciales américaines d’ici 2018. Et pour cause le programme de R&D
a pu bénéficier d’un budget d’au moins 80 millions de dollars. A la différence
des nombreux exo-squelettes qui essaiment ici et là et qui ont vocation à
alléger le fardeau que constitue l’équipement militaire, celui-ci, en plus de
soulager d’un poids, est supposé apporter des modifications significatives aux
capacités du soldat.
Dans le cas présent, on peut littéralement parler de super-soldat. En
endossant cette combinaison digne du jeu-vidéo HALO, le soldat se déplace plus
vite et plus longtemps, certes. Mais ce qui fait sa force, c’est une toute
nouvelle technologie intégrée. Baptisée « armure liquide », cette technologie
consiste en une couche intermédiaire composée d’un liquide spécial qui se
refroidit à l’impact d’un élément solide. Pour faire simple, lorsqu’un un élément
solide comme une balle la transperce, l’armure liquide se solidifie
instantanément pour ralentir si ce n’est stopper net, la pénétration de la
balle. Cette combinaison nouvelle génération ne fait donc pas qu’augmenter les
capacités existantes du soldat, elle lui en apporte carrément de nouvelles
comme celle de pouvoir arrêter les balles.
La propriété liquide de l’armure permettra donc aux futurs soldats des
forces spéciales (le coût étant probablement prohibitif, il est encore
inconcevable d’équiper toute l’armée de ces bijoux de technologie) d’être
équipés d’un exo-squelette tout en étant libres de leurs mouvements. Il suffira
de quelques millisecondes à l’armure pour se solidifer au contact d’une balle
ou d’un champ magnétique.
La société polonaise Moratex travaille également sur un projet
similaire. Son armure recoure à une autre technologie appelée Shear-Thickening
Fluid (Fluide Epaississant) qui fonctionne avec du liquide non-Newtonien. Un
liquide aux propriétés à nulles autre pareilles dans la mesure où il ne
respecte aucune des lois Newtoniennes. C’est à dire qu’il possède une viscosité
particulière et qui ne dépend ni de sa vitesse d’écoulement, ni du temps
pendant lequel le liquide est cisaillé mais plutôt de la contrainte mécanique
qu’on lui applique. En clair, ses propriétés sont modulables par l’être humain.
En plus de cette incroyable faculté, l’exo-squelette sera également
connecté à son porteur. Une multitude de capteurs viendra connecter la machine
à l’être humain, et celle-ci pourra mesurer en temps réel les signes vitaux de
son utilisateur. Le tout est alimenté par un petit moteur à combustion conçu
par General Atomics. Ce moteur peut produire 10 000 rotations par minute grâce
à deux composants seulement : un arbre et un rotor. Le moteur viendra ainsi
recharger la batterie qui alimente directement tous les appareils de
l’exo-squelette. Un équipement comprenant tout un tas de capteurs, un
mini-ordinateur et un système robotisé d’augmentation des forces. L’armure est
accompagnée d’un casque lui-aussi relié au système et qui permet, à l’instar
des Google Glass, d’observer l’environnement proche et de le traduire en
informations statistiques, du type géolocalisation, températures, distances.
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L’homme du futur : plus rapide!
Supervitesse : des “chaussures bioniques”
Ça vous dit de courir aussi vite que l’athlète Usain Bolt, qu'un chat ou
qu'un lapin ? Ce sera bientôt possible grâce aux chaussures bioniques
développées par l’américain Keahi Seymour.
Lorsqu'il était jeune, Keahi Seymour rêvait de courir aussi vite que les
félins. Il est vrai que pouvoir courir aussi rapidement qu'un guépard serait
fantastique. Après quelques années et des dizaines de prototypes plus tard, cet
Américain a réussi à développer des chaussures spéciales qui permettent
d'atteindre des vitesses folles, sans pour autant se dépenser.
Surnommées Bionic Boots, ces chaussures bioniques ne sont encore qu'un
prototype, mais elles sont déjà très efficaces, elles permettent de courir plus
vite et de sauter plus haut.
Le jeune homme s'est alors rendu au Maker Faire à New York, le festival
mondial des inventeurs, pour dévoiler ses Bionic Boot et leurs capacités. Le
public a été bluffé par leurs performances. Pour atteindre une telle vitesse,
ces chaussures high tech sont équipées d'un ressort à l'arrière, qui imite le
tendon d’Achille des autruches ou des kangourous.
Si ce ne sont encore que des prototypes, ces Bionic Boot devraient être
le "transport du futur". En effet, elles offrent d'excellentes
capacités (vitesse de 40 km/h avec une enjambée allant jusqu'à 5 mètres) sans
pour autant que l'utilisateur s'épuise vraiment. Pour cela, le créateur de ses
chaussures bioniques a dû utiliser "un composite exosquelette en fibre de
carbone, et également de l'aluminium de qualité aéronautique. Ainsi, les matériaux
les plus légers ont été utilisés pour fournir la forme la plus efficace de
transport".
Mais, Keahi Seymour ne compte pas s'arrêter en si bon chemin puisqu'il
annonce vouloir atteindre, voire dépasser, la vitesse des animaux terrestres
les plus rapides de la planète. Ainsi, il souhaiterait que ses chaussures
permettent d'atteindre une vitesse de 70 km/h, toujours sans trop d'effort de
la part de l'utilisateur. Si ces chaussures venaient un jour à sortir, cela
pourrait être une vraie révolution en termes de transport.
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Sauter plus haut, les débuts des supers héros du
futur!
Les Japonais ont mis au point un sac à dos
permettant de sauter plus haut !
Lunavity, un gadget présenté au SXSW et conçu au
Japon, vous permettra de sauter plus haut et plus loin, un peu dans le style de
Tintin dans « On a marché sur la Lune ». Prêt pour une promenade lunaire, ce
matin ?
C’est un prototype présenté au SXSW qui est un peu passé inaperçu. Sans
doute parce qu’il n’était pas fonctionnel et que le laboratoire japonais qui
l’a conçu n’avait qu’une vidéo à montrer comme concept. Un peu maigre pour la
promesse d’un produit censé permettre de tester l’anti-gravité.
Lunavity, un prototype pour tester l’anti-gravité
au quotidien
Lunavity est une sorte de jetpack qui tient dans un sac à dos. Il
devrait permettre d’augmenter notre capacité de sauter. On ne parle pas de vol
ici, mais de la possibilité de sauter plus haut et plus longtemps qu’il est
humainement possible, défiant ainsi les lois de la gravité. Avec ses sauts deux
à trois plus importants qu’en temps normal, c’est en quelque sorte une
expérimentation à l’anti-gravité.
Le plus gros problème de ce projet, c’est peut-être sa communication au
final. L’entreprise en parle comme d’un accessoire pour « rendre le monde plus
intéressant. « Parmi les usages, sauter par-dessus un passage piéton, faire un
dunk au basket ou encore arroser des plantes suspendues. Bref, on est un peu
surpris par le manque d’imagination et ce qui ressemble surtout à un fail de
communication ou de vision. En effet, finalement la question qui vient en
premier à l’esprit, c’est : « OK, et cela sert à quoi ? »
Jetpacks et hoverboard, le rêve d’Icare est en
chacun de nous
Si un projet de ce type attire l’attention, c’est aussi parce qu’il
inspire de nombreuses références de la science-fiction, où les terriens peuvent
voler. Bien sûr, on peut penser à l’hoverboard de Retour vers le Futur que l’on
attend toujours de façon désespérée malgré des dizaines de projets, mais
surtout on pense aux jetpacks… de Boba Fetta dans Star Wars, à des dizaines
d’autres films, qui nous ont longtemps fait rêver. Techniquement, ils existent
déjà des jetpack, mais pour des usages commerciaux ou militaires, rien au
niveau du grand public. Lunavity est sans doute ce qui s’en rapproche le plus à
l’heure actuelle.
Attention toutefois à ne pas vous réjouir (ou vous affoler) trop vite,
on ignore encore si Lunavity atteindra un jour l’étape commerciale. Le site web
est particulièrement limité et la page Facebook est encore avare
d’informations. Mais rien ne vous empêche de rêver à vos futurs sauts au-dessus
de la circulation parisienne, si la législation ne cantonne pas ce gadget dans
votre placard.
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Une peau scientifiquement modifiée!
Grâce à une bio imprimante 3D, une équipe française est déjà parvenue à
imprimer un fragment de peau à partir de différents types de cellules humaines
cultivées in vitro. A terme, on peut imaginer la fabrication d’une peau
intelligente, intégrée à l’épiderme. Bardée de puces et ultrarésistante, elle
pourrait révéler un tatouage électronique qui informerait sur notre état de
santé général.
Gilet intégré : une artiste invente la peau
pare-balle
Jalila Essaidi a mis au point une peau à l'épreuve des balles | © Flickr @ Ars Electronica
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Inspirée de la soie des araignées, l’artiste hollandaise Jalila Essaidi
a créé de la peau pare-balle. Au croisement de l’art et de la science, son
projet repousse les limites de la technologie. Et c’est en Belgique, au sein de
la Fondation Verbeke, qu’il a été imaginé.
Jalila Essaidi est à l’image de son art : hybride, révolutionnaire et
incroyable. Diplômée en bio-art de l’université de Leiden, elle est la
fondatrice de la fondation BioArt Laboratories, qui mêle science, nature,
technologie et créativité. Le projet phare de ce drôle de laboratoire d’art :
la « bulletprook skin », une peau pare-balle imaginée par Jalila Essaidi. Le
concept : un savant mélange de peau cultivée in-vitro et de soie produite par
des araignées génétiquement modifiée, capable de stopper une balle. Une peau
estampillée « 2.6g 329m/s », soit les normes pour les gilets pare-balles,
capable de protéger de l’impact d’une balle tirée par un calibre 22. Une
prouesse technique, mais aussi et surtout, une œuvre engagée.
La peau résiste à l’épreuve des balles : ici, un lambeau de peau ayant
arrêté une balle tirée par l’artiste – Jalila Essaidi
Art not war
Ainsi que l’explique Jalila Essaidi, « les médias et les réseaux sociaux
nous bombardent d’images de violence, donnant lieu à un sentiment croissant
d’insécurité. En réponse, certains individus agissent de manière irrationnelle,
face à des menaces imaginaires. Avec ce projet, j’ai voulu explorer les
dimensions politiques, sociales, éthiques et culturelles de la sécurité, en
utilisant les avancées dans le domaine des biotechnologies ».
Plus résistant que de l’acier
Des avancées dont Jalila Essaidi a su tirer parti : pour mettre au point
sa peau protectrice, elle a fait appel à des chercheurs, qui ont génétiquement
modifié des chèvres afin qu’elles produisent un lait renfermant les mêmes
propriétés que de la soie d’araignée. Une fois recueilli, le lait peut ensuite
être transformé en un matériau dix fois plus résistant que l’acier, qui, une
fois mélangé à de la peau produite in-vitro, est aussi résistant que du Kevlar,
le tissu utilisé pour les gilets pare-balles. En attendant de créer des humains
génétiquement modifiés pour être à l’épreuve des balles ? L’artiste originaire
d’Eindhoven n’exclut pas cette possibilité.
Hommes-araignées
« Si on arrive à implanter à l’homme les gènes qui produisent de la soie
chez les araignées, on pourrait avoir des humains résistants aux balles. Cela
ressemble à de la science-fiction pour l’instant, mais on peut déjà prendre
conscience du résultat en implantant la soie modifiée sur de la peau in-vitro
». Spiderman n’a qu’à bien se tenir. Inventé il y a six ans, ce projet
futuriste fait partie de la collection permanente de la Fondation Verbeke. Aux
portes du futur, et à une heure seulement de Bruxelles.
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La vue, une vision digne des films de super héros!
Il est déjà possible de redonner la vue à des aveugles grâce à des
implants rétiniens électroniques placés dans le cerveau. Mais selon Serge
Picaud, neurobiologiste et directeur de recherche à l’Institut de la vision à
Paris, l’approche la plus novatrice, l’optogénétique, repose sur le génome
d’une… algue. Celle-ci est capable de se déplacer naturellement vers la
lumière. Les chercheurs souhaitent donc utiliser son système visuel pour le
transférer chez un patient. A terme, les neurones du déficient visuel pourront
exprimer la même protéine qui rend l’algue sensible à la lumière. Un projet de
recherche beaucoup plus fou est également en cours pour développer la faculté
de voir la nuit, comme un chat, en injectant dans l’œil un élément chimique présent
chez certains poissons d’eaux profondes.
Supervision : les lentilles bioniques améliorent la
vue
Les rétines artificielles, les implants cochléaires, les systèmes de
“feedback tactile” et les nez électroniques seront-ils un jour utilisés pour
autre chose que la simple récupération d’une faculté perdue – jusqu’à décupler
nos sens ? Certains transhumanistes se sont déjà lancés, allant jusqu’à
“bricoler” leur corps pour augmenter leurs capacités, tel un mécano humain. Ils
se sont surnommés les “body hackers”.
Plutôt
que de simplement “rendre la vue”, des dispositifs permettent déjà de voir
autrement.
En 2015, Science for the masses, un groupe de “body hackers”, a mené une
expérience. L’un de ces “chercheurs indépendants” s’est injecté une molécule
chimique, qui transforme temporairement le fonctionnement de l’œil. Cette
molécule photo sensibilisante, la chlorine e6 (Ce6), absorbe les rayons
lumineux – on la retrouve dans l’organisme de certains poissons des abysses. Le
body hacker qui a mené l’expérience, Gabriel Licina, indique dans son étude
avoir été capable d’identifier “sans erreur” des formes d’objets en forêt, et
des individus, en pleine nuit, à une distance de 25 à 50 mètres.
Rêvant d’aller plus loin que les rétines artificielles comme Argus II,
un optométriste canadien, Garth Webb, fondateur d’Ocumetics, a conçu une
lentille bionique, qui pourrait remplacer les lunettes et les lentilles de
contact actuelles. Selon l’optométriste, il serait possible d’offrir, avec ses
lentilles bioniques, d’améliorer la vision, et de voir “3 fois mieux” que
quelqu’un ayant une vision de 20/20. Garth Webb repousse encore les limites en
imaginant que ses lentilles puissent être un jour équipés d’une connexion
Bluetooth, afin de les transformer en un dispositif bionique de réalité
augmentée, façon Google Glass.
Un projet d’œil bionique qui pourrait faire
basculer l’humanité dans le transhumanisme
Le projet porté par la société MHOX entre de plein pied dans le
transhumanisme.
Les concepteurs du projet EYE (Enhance Your Eye, littéralement «
augmenter votre œil ») ont imaginé un globe oculaire qui permettrait par
exemple d’augmenter son acuité visuelle sur commande jusqu’à atteindre un score
de 15/10, de décider de passer en vision noir et blanc (ou de changer pour n’importe
quel filtre), de zoomer, d’obtenir une vision nocturne, et même de se connecter
au Web via une puce wifi installée sur le nerf optique, artificiel évidemment.
Ultimement, l’EYE pourrait ainsi être utilisé comme des Google glass, filmant,
renseignant l’utilisateur sur ce qu’il voit et, en définitive, offrir à ce
dernier une vision augmentée dans un monde augmenté.
C’est notamment sur les progrès de la bio-impression 3D que se base ce
projet un peu fou. Cette technique cherche en effet à reproduire, par
impression 3D, des tissus organiques en prenant comme matière première des
cellules vivantes. « Les dernières avancées en bio-impression et en biohacking
nous permettent d’imaginer que dans un futur proche il sera facile d’imprimer
des tissus organiques, voire des organes entiers, permettant non seulement de
remplacer des parties lésées mais aussi d’améliorer les performances « standard
» de ces organes » explique Filippo Nassetti, l’un des concepteurs du projet.
En prévoyant d’inclure à ces structures organiques des dispositifs
technologiques miniaturisés, le champ des possibles du transhumanisme s’élargit
de façon vertigineuse.
Les concepteurs sont convaincus que cet œil bionique pourrait arriver
sur le marché à l’horizon 2027.
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Une santé presque infaillible dans le futur!
Les organes vitaux.
Outre la généralisation des organes biotechniques, artificiels,
l’exploitation des cellules-souches permettra de fabriquer des organes in vitro
à l’aide d’imprimantes 3D, tels que le cœur, le poumon, ou le rein. Il s’agit
de cellules naturelles programmées pour se multiplier indéfiniment et qui
peuvent donner naissance à tous les organes et tissus de du corps humain. Avec
l’avantage immense de ne pas être rejetés par le système immunitaire du greffé.
Le réservoir le plus important de cellules-souches se trouve au niveau de
l’embryon. Seulement, pour des raisons éthiques, les recherches sur l’embryon
sont très encadrées en France actuellement. Ce qui est moins le cas aux
Etats-Unis ou en Chine.
Les os et articulations.
Imaginez un bras articulé, connecté, capable de soulever des tonnes de
fonte, équipé de ports USB et d’une plate-forme d’atterrissage pour mini-drone.
Les capacités des prothèses du futur n’ont de limites que celles de
l’imagination humaine. Le membre bionique pourrait se démocratiser non plus
chez les amputés, mais chez ceux qui souhaitent éviter les fractures, courir
plus vite, sauter plus haut ou nager comme un poisson.
La circulation sanguine.
Finies les pénuries de sang dans les hôpitaux. Un fluide synthétique
coule dans les veines de l’homme bionique. A l’horizon 2020, des chercheurs
prévoient déjà l’utilisation de capsules capables de nettoyer le sang. Ils
envisagent aussi d’accroitre sa capacité de transport en oxygène en s’inspirant
d’un ver de sable, dont l’hémoglobine est 50 fois plus efficace que la nôtre.
Avant, pourquoi pas, de modifier génétiquement les globules pour renforcer leur
résistance au vieillissement ou aux virus.
Les cellules.
Des thérapies seront développées pour réduire l’oxydation des cellules,
responsable du vieillissement. Le cœur de ces recherches porte sur les
mitochondries, ces petits organites présents dans les cellules, dont elles
constituent le réacteur énergétique. En maintenant ces mitochondries dans un
état sain, les chercheurs pensent pouvoir endiguer la mort des cellules, voire
les rajeunir. Cela peut passer par l’injection d’une molécule spécifique (NAD)
ou l’activation de certains gènes. En laboratoire, des souris ont retrouvé une
vigueur musculaire de souriceau et gagné 40 % de vie en plus grâce à ces
techniques.
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Un implant cérébral pour booster la mémoire, Apprendre
plus vite et mémoriser mieux, sans effort!
Grâce à un implant cérébral, des chercheurs ont amélioré les capacités
de mémorisation d'une vingtaine de patients en leur délivrant des impulsions
électriques ciblées dans l'hippocampe, région clé pour l'apprentissage et la
mémoire.
La stimulation électrique de certains schémas d'activité cérébrale a permis
de booster la mémoire chez l'humain.
PROTHÈSE. Apprendre plus vite et mémoriser mieux, sans effort : telle
est la perspective ouverte par un nouvel implant cérébral conçu et testé à
l'université de Californie du Sud. En utilisant un dispositif délivrant des
impulsions électriques au cœur du cerveau, l'équipe du docteur en ingénierie
biomédicale Dong Song, est parvenue à améliorer de 30 % la mémoire des 20
participants à l'expérience. L'annonce de ces travaux a été faite au congrès
annuel de la Society for Neuroscience, qui s'est déroulé à Washington
(États-Unis) à la mi-novembre, et relayée par le NewScientist. "Cela
n'avait jamais été fait auparavant", a précisé le Dr Song, qui parle d'une
véritable "prothèse de la mémoire".
Les volontaires étaient des patients atteints d'épilepsie déjà équipés
d'implants cérébraux pour traiter leurs crises. L'idée était donc de réorienter
temporairement la fonction du dispositif pour le bien de l'essai. Pour cela, il
a fallu étudier la façon dont la mémoire s'activait dans le cerveau de chaque
participant, afin de savoir précisément comment le stimuler. Concrètement, les
chercheurs ont distingué deux types de mémoire : celle à court terme, qui
stocke l'information de façon passive sur une durée inférieure à une minute ;
et la mémoire de travail, qui s'étale sur une durée plus longue et enregistre
les informations de façon active permettant de les manipuler. Dans un premier
exercice, les volontaires devaient se souvenir de formes indistinctes et
inhabituelles — type bulles informes —
perçues 5 à 10 secondes auparavant ; dans le second, il s'agissait de
reconnaître des images présentées 10 à 40 minutes avant.
Améliorer... puis manipuler le cerveau
Ces résultats ont permis d'établir les schémas d'activité cérébrale
adéquats à renforcer par stimulation électrique. En effet, au lieu de stimuler
au hasard l'hippocampe — structure clé dans l'apprentissage et la mémoire —,
"nous écrivons le code neural pour améliorer le fonctionnement de la
mémoire", a expliqué le Dr Dong Song. Ainsi, avec le bon modèle
d'activation cérébrale, les participants ont vu leurs capacités augmentées
d'environ 15 % dans les exercices de mémoire à "court terme" et de 25
% sur ceux concernant la mémoire de travail. En revanche, une stimulation
aléatoire avait plutôt tendance à détériorer les résultats de référence. Mieux
vaut donc être précis...
L'essai ouvre ainsi des perspectives dans le traitement des troubles de
la mémoire, notamment les formes de démence comme Alzheimer. "Dans ces
affections, un grand nombre de cellules au niveau de l'hippocampe sont
détruites. Une prothèse de mémoire pourrait pallier le déficit de ces zones
endommagées. Cela devrait restaurer les fonction cognitives", explique le
Dr Song au NewScientist. Ces résultats ont en tout cas été accueillis avec
enthousiasme par plusieurs de ses pairs qui n'ont pas travaillé sur ce projet.
"Des résultats excitants et potentiellement importants" pour Sinead
Mullally, de l'Institut des neurosciences de l'université de Newcastle (Royaume-Uni).
Au-delà de l'intérêt de ces travaux pour remédier en partie aux déficits
cognitifs, l'expérience pourrait ouvrir la voie à toutes sortes de
manipulations neurales. L'équipe travaillerait d'ailleurs au renforcement
d'autres fonctions. "Si vous pouvez améliorer telle région, vous pouvez
appliquer la technique à d'autres structures", imagine le Dr Song. Ainsi
des fonctions plus ou moins localisées du mouvement (cortex moteur) ou de la
vision (cortex visuel). Plus inquiétant, il serait même techniquement possible
de créer de faux souvenirs... En théorie, il "suffirait" de cerner le
schéma neural de telle ou telle perception pour activer le cerveau en ce sens
et lui faire croire en une perception qu'il n'a pas eue. "Nous avons
commencé à travailler là-dessus", prévient Dong Song.
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Un implant dans le cerveau pour devenir plus
intelligent, une idée folle ?
« Dès les années 2030, nous allons, grâce à l’hybridation de nos
cerveaux avec des nano-composants électroniques, disposer d’un pouvoir
démiurgique ». Cette prophétie signée Ray Kurzweil, l’ingénieur en chef de
Google, signifie que la majorité de nos pensées ne sera bientôt plus d’origine
biologique. Elles émaneront d’un « cloud », un nuage artificiel en réseau, dans
lequel nous pourrions puiser des informations. Notre cerveau augmenté par des
implants sera aussi capable d’effacer des mauvais souvenirs ou d’en
immortaliser d’autres. Par ailleurs, la lutte contre les maladies
neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson peut passer par un remplacement
des zones du cerveau défectueuses par des prothèses microélectroniques.
Le milliardaire américain Elon Musk s'est trouvé
une nouvelle lubie : concevoir les implants cérébraux du futur pour rendre
l'humain plus intelligent et fort face à l'intelligence artificielle.
Avec Elon Musk, le futur n'a jamais été aussi proche. Après la conquête
de Mars avec SpaceX, les voitures électriques et autonomes avec Tesla ou encore
la capsule supersonique Hyperloop, le jeune et flamboyant entrepreneur
américain se lance maintenant dans les implants cérébraux connectés en créant
une nouvelle entreprise baptisée Neuralink, a confirmé lundi le «Wall Street
Journal».
Consulter Wikipédia dans sa tête en quelques millisecondes ? Ecrire un
email en pensées ? Stocker ses souvenirs du week-end sur un cloud ? Dignes
jusque-là d'un scénario de science-fiction, ces idées pourraient devenir réalité
dans les années à venir, à en croire l'ambitieux Musk.
Le principe de Neuralink, pour l'heure au stade de projet, consiste à
créer ce que l'entrepreneur star nomme une «dentelle neuronale» («neural lace»
en anglais), union du cerveau humain et de l'ordinateur via un implant injecté
ou placé dans le premier. Des «puces» directement connectées aux neurones et
capables de lire leur «code» et d'en envoyer en retour.
Cyborgs contre intelligence artificielle
Pour Elon Musk, qui a plusieurs fois confié ses craintes de voir un jour
l'humain dominé par l'intelligence artificielle, ces implants cérébraux doivent
justement permettre de ne pas se laisser distancer en améliorant nos capacités
cognitives.
«Nous sommes déjà des cyborgs», affirmait-il en février à "Vanity
Fair". Votre téléphone et votre ordinateur sont des extensions de
vous-même, mais l'interface se fait via les mouvements des doigts ou par la
voix.» Trop lents, selon Musk, pour qui le futur est dans la lecture
quasi-instantanée de la pensée humaine par l'ordinateur. Gain de temps et
d'intelligence assuré, laisse entendre le créateur.
Le sujet soulève évidemment de lourdes questions philosophiques et
éthiques. Connecter le cerveau à l'ordinateur pose la question du risque de
piratage ou de formatage des esprits humains par l'informatique. Bref, du
contrôle du cerveau, soit l'un des pires cauchemars de l'humanité. A quoi
serviront par ailleurs la mémoire et l'enseignement si tout peut être acquis en
un centième de seconde en se connectant mentalement à Google ?
L'essor des implants cérébraux à visée médicale
Pour l'heure, l'implant cérébral de type cyborg demeure cantonné à la
science-fiction. Les rares «puces» insérées dans un crâne ont une fonction
purement médicale, sans aucun effet possible sur l'intelligence. Vision,
maladie de Parkinson, paralysie, épilepsie... Depuis quelques années, la
science ne cesse de progresser dans ce domaine.
En 2016, Ian Burkhart, un Américain de 24 ans, tétraplégique depuis six
ans à la suite d'un accident de natation, devenait ainsi capable d'utiliser sa
main à l'aide d'une puce d'ordinateur (plus petite qu'un petit pois) greffée
dans le cortex moteur de son cerveau et reliée à un logiciel. Plus récemment,
toujours aux Etats-Unis, Nathan Copeland, également tétraplégique, a retrouvé
le sens du toucher grâce à un implant cérébral, comme l'a relaté en octobre
dernier la revue «Nature».
En 2016 toujours, l'agence militaire américaine Darpa (Defense Advanced
Research Projects Agency) a révélé avoir testé sur douze cobayes une puce
cérébrale délivrant des décharges électriques pour stimuler le centre cérébral
de la mémoire. Résultat : les volontaires se sont montrés plus performants lors
de tests, comme se souvenir d'une liste d'objets.
En France, les implants cérébraux émergent également dans le champ des
neurosciences. Dernier exemple en date, celui de Damien Perrier, atteint de la
maladie de Charcot et hospitalisé en Savoie, et dont «La Dépêche» racontait en
février qu'une interface cerveau-machine «lui permet d'écrire grâce à un
système d'interprétation des signaux électriques du cerveau» mis au point à
l'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique).
Bien qu'encourageants, ces exemples demeurent rares et se limitent à
réparer des fonctions neurologiques dégradées par la maladie ou un accident.
L'amélioration de l'intelligence, l'ambition d'Elon Musk, n'est pas près de
voir le jour.
Une route encore semée d'embûches
L'entrepreneur américain se retrouve confronté à des problèmes de
taille, en premier lieu desquels le danger représenté par l'introduction d'un
corps étranger dans le cerveau. Une opération invasive de ce type s'avère très
risquée. En second lieu, connecter la pensée et la mémoire à un système
informatique relève encore de l'utopie.
Bryan Johnson, qui a lui aussi décidé d'investir massivement dans le
développement d'implants cérébraux via son entreprise Kernel, a évoqué la
question. «Ce qui n'a pas encore été fait, c'est la lecture et l'écriture du
code neuronal», a-t-il ainsi affirmé au site américain The Verge, en 2016.
Pourtant, comme Musk, cet entrepreneur américain y croit et s'est entouré pour
cela de neuroscientifiques et de développeurs informatiques de haut niveau.
Superintelligence : l’interface homme-machine
Les scientifiques essaient de le
“stimuler”, d’activer ou d’inhiber certaines de ses zones. “L’interface
cerveau-machine”, c’est-à-dire la connection du cerveau et d’une machine via
des électrodes, a déjà permis de supprimer les symptômes de 40.000 malades
atteints de la maladie de Parkinson.
Cette technologie conçue par des chercheurs du CHU de Grenoble, qui
passe par un “stimulateur cérébral”, devrait permettre de soigner les maladies
neuro-dégénératives et la dépression. Pour les transhumanistes, la
“neurostimulation” pourrait permettre de réduire, aussi, la sensation de faim,
de soif ou de fatigue.
Kevin Warwick, professeur de cybernétique,
porte-drapeau des “body hackers”
Reste la possibilité de déplacer des objets à distance, permise par
l’interface homme-machine. Le système BrainGate est utilisé par des
tétraplégiques pour déplacer des objets par la pensée, allumer la lumière,
surfer sur Internet ou zapper sur la télé. Une puce, implantée dans le cerveau,
convertit l’intention de l’utilisateur en commandes informatiques, destinées à
un ordinateur.
Bientôt, une interface cérébrale non invasive – c’est-à-dire sans
implant, mais juste en apposant des électrodes sur le cuir chevelu, devrait
permettre à un handicapé de bouger son fauteuil roulant de lui-même, par la
pensée.
Bien décidé à profiter de l’interface homme-machine, le professeur de
cybernétique Kevin Warwick, porte-drapeau des “body hackers”, s’est greffé des
électrodes dans le corps, qui lui permettent de commander des machines par la
pensée – il peut notamment ouvrir les portes sans y toucher. A noter que
certains body hackers conçoivent aussi des stimulatrices cérébrales maisons,
destinés à augmenter leurs capacités cognitives. Mais leur efficacité reste
évidemment à prouver.
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La communication par télépathie!
Télépathie et “brain-to-brain communication”
Kevin Warwick voudrait aller encore plus loin, et s’injecter une puce
dans le cerveau… afin de communiquer par télépathie. C’est le concept de la
“Brain-to-Brain Communication” (communication cerveau à cerveau). Des
chercheurs de l’Université de Barcelone
et de l’Ecole médicale de Harvard ont déjà mené l’expérience avec succès : deux
scientifiques ont réussi à communiquer par télépathie – l’un basé en France,
l’autre en Inde.
Pour s’envoyer des “messages par la pensée”, les chercheurs ont utilisé
un casque EEG (électroencéphalographe – qui mesure l’activité électrique du
cerveau par des électrodes), afin de “comprendre” et de “décoder” le message,
avant de l’envoyer. Le destinataire était muni d’un dispositif de stimulation
magnétique transcranienne (TMS), utilisé normalement dans un cadre médical,
pour diagnostiquer des troubles neurologiques – et qui lui a permis de
“comprendre” le message reçu… en modifiant l’activité électriques des neurones
de son cerveau.
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Dimanche prochain, les humanoïdes!
P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
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