Que nous réserve le futur!
Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.
Semaine 17
Les articles de cette page:
- Les humanoïdes aujourd'hui.
- Découvrez Sophia, le premier robot au monde à obtenir la citoyenneté.
- Voici Harmony, le premier robot sexuel muni d'une intelligence artificielle.
- Voici Henry, le premier robot sexuel destiné aux femmes et capable de faire de l'humour.
- La police de Dubaï accueille le premier policier-robot humanoïde.
- Un "avocat robot" pour aider les victimes d'agressions sexuelles.
- Amazon travaillerait à la conception de son premier robot domestique.
- L'ordinateur et le cerveau.
- L'intelligence artificielle!
- Des chercheurs tentent d'apprendre aux robots à ressentir la douleur.
- Les robots pourront-ils un jour avoir une conscience?
- Un robot peut-il comprendre qu'on l'aime?
Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
Source, Wikipédia
Le terme robot apparaît pour la première fois dans la pièce de théâtre
(science-fiction) écrite en 1920 par Karel Čapek (né en Tchécoslovaquie), mise
en scène à Prague en 1921 et jouée à New York en 1922 : R. U. R. (Rossum's
Universal Robots). Le mot a été créé par
son frère Josef à partir du mot tchèque « robota » qui signifie « travail,
besogne, corvée ».
Un robot est un dispositif mécatronique (alliant mécanique, électronique
et informatique) accomplissant automatiquement soit des tâches qui sont
généralement dangereuses, pénibles, répétitives ou impossibles pour les
humains, soit des tâches plus simples mais en les réalisant mieux que ce que
ferait un être humain.
Un robot humanoïde est un robot dont l'apparence générale rappelle celle
d'un corps humain. Généralement, les robots humanoïdes ont un torse avec une
tête, deux bras et deux jambes, bien que certains modèles ne représentent
qu'une partie du corps, par exemple à partir de la taille.
En science-fiction, un androïde est un robot construit à l'image d'un
être humain (stricto sensu, andr désigne l'homme au sens masculin, mais même si
humanoïde est parfois utilisé en alternance avec androïde, on n'hésite pas à
parler d'androïde pour un robot à l'image d'une femme.
Le premier robot humanoïde est probablement dû à
Léonard De Vinci, qui présenta en 1495 un chevalier en armure capable de
s’asseoir, relever sa visière et bouger ses bras. Après avoir découvert ses
notes et schémas en 1950, une réplique fonctionnelle fut construite et exposée
au musée de Berlin :
Les humanoïdes aujourd’hui
Source, Radio-Canada, Publié le mardi 6 février 2018
Au Japon, le téléjournal est présenté par un robot
nommé Erica
Le robot humanoïde Erica, créé par le Japonais Hiroshi Ishiguro, lors
d'une présentation à la presse en 2017
Photo : Hiroshi Ishiguro Laboratory, ATR
Les Japonais accueilleront bientôt sur leurs écrans une présentatrice de
nouvelles un peu spéciale : Erica, un robot humanoïde créé par le Japonais
Hiroshi Ishiguro, une première dans le monde.
Selon le Wall Street Journal, le robot devrait entrer en fonction en avril
prochain. Il est doté d’un système d’intelligence linguistique avancé, qui lui
permet de réciter un texte rédigé à l’avance, mais également de soutenir une
conversation avec un humain.
Il dispose de plusieurs algorithmes de traitement de la parole et de
capteurs de mouvement infrarouges, qui lui permettent de savoir quand on
s’adresse à lui et d’où provient le son.
Voici un aperçu des capacités d'Erica lors d'une interaction avec une
femme (en anglais):
Son concepteur, Hiroshi Ishiguro, un célèbre roboticien à la tête du
Intelligent Robotics Laboratory à l’Université d’Osaka, avait au départ créé le
robot Erica pour qu’il occupe un emploi de réceptionniste.
Doté de l’apparence d’une jeune femme d’une vingtaine d’années, le robot
ne peut pour l’instant bouger ni ses bras ni ses jambes et peut seulement se
tenir en position assise.
Toutefois, son visage est capable d’exprimer des émotions simples, comme
esquisser un sourire, et ses yeux suivent du regard son interlocuteur.
Un avenir prometteur
Hiroshi Ishiguro s’est donné pour mission de doter à terme le robot
Erica d’une « conscience indépendante », rapporte le Wall Street Journal.
Le roboticien a par ailleurs affirmé que la voix d’Erica devrait bientôt
servir d’assistant vocal aux passagers des futures voitures autonomes d’un
constructeur japonais, sans en dévoiler le nom.
Si les débuts d’Erica à la télévision seront une première dans le monde
de l’intelligence artificielle, le nom de la chaîne qui l’accueillera n’a pas
encore été dévoilé.
Source, Sudinfo.be, Publié le
Jeudi 9 Novembre 2017 Découvrez Sophia, le premier robot au monde à
obtenir la citoyenneté: «Les robots ne sont pas conçus pour détruire les
humains»
L’Arabie saoudite a décidé d’être le premier pays au monde à donner la
nationalité à… un robot. Ce robot, c’est Sophia. Créée par la société
hongkongaise Hanson Robotics, elle est aujourd’hui le robot le plus
technologiquement avancé et le plus « expressif au monde ».
Sophia est un robot pas comme les autres. Si elle a beaucoup de qualités
et notamment celle d’être capable de reproduire plus d’une soixantaine
d’expressions faciales, elle est surtout le premier robot, féminin de surcroît,
à obtenir la nationalité d’un pays. c’est à Riyad, en Arabie Saoudite que
l’honneur lui a été remis le 26 octobre dernier.
L’information fait tiquer certains médias, puisque le pays connu pour
son attention très limitée aux droits des femmes, en accorde ici sans soucis à
un robot. Dans le journal anglais « The Independent », on écrit même que « ce
robot aurait plus de droit que bien des citoyens de ce pays ».
En réalité, Sophia a été créée pour s’adapter au comportement humain : «
Je souhaite vivre et travailler avec les humains, donc j’ai besoin d’exprimer
des émotions pour comprendre les humains et construire un climat de confiance
avec les gens », a-t-elle déclaré à l’assemblée à Riyad.
En 2016, Sophia avait déjà été interviewée, notamment sur le plateau de
la CNBC. Un journaliste lui avait demandé si elle voulait détruire les humains.
Ce à quoi elle avait répondu : « Je vais détruire les humains ». Le 26 octobre
dernier, elle a fait référence à cet épisode en déclarant : « Je sais que
beaucoup craignent que les intelligences artificielles détruisent le monde ou
prennent leur emploi. Mais nous, robots, ne sommes pas conçus pour détruire. En
revanche, c’est vrai que l’on va prendre vos emplois. » Voilà qui est
rassurant.
Source, Sudinfo.be, Publié le Vendredi 23 Juin 2017
Voici Harmony, le premier robot sexuel muni d’une
intelligence artificielle: un «sex-toy» nouvelle génération ultra-réaliste!
2017
pourrait bien être l’année des robots sexuels. Ou du moins l’année du premier
robot muni d’une intelligence artificielle. C’est-à-dire qu’elle pourra servir à
la fois de partenaire et de compagnon.
C’est une branche de la société Abyss Creations qui est à l’origine du
robot. L’équipe RealBotix, qui se consacre au développement de modèles
robotiques et à la création d’une intelligence artificielle adaptée, a annoncé
la commercialisation prochaine d’Harmony : une application reliée à une tête
robotisée pour faire interagir la poupée 2.0 avec son compagnon de la manière
la plus réaliste possible.
Des mouvements naturels (nuque, yeux, bouche et expressions faciales)
couplés à la parole, Harmony est une véritable personne dont on peut programmer
les attitudes (intellectuelle, soumise, timide, sexuelle, dominatrice) et
réactions grâce à l’application.
Et on l’aura compris, Harmony présente tous les atouts pour devenir une
partenaire sexuelle. Un sex toy nouvelle génération capable, en plus de cela,
d’entendre et entretenir une conversation.
Et si le visage du robot ne vous plaît, il vous est possible de le
remplacer selon vos goûts grâce à un système baptisé Animagnetic. Pour les
fonctions motrices, il faudra néanmoins s’armer d’un peu plus de patience.
Source, Science Post, par Yohan Demeure, 3 avril 2018
Voici Henry, le premier robot sexuel destiné aux
femmes et capable de faire de l’humour
Après le premier robot sexuel muni d’une intelligence artificielle
destiné aux hommes, voici le premier du genre à l’attention des femmes ! Nommé
Henry, cette sex-doll masculine robotisée devrait attirer les quelques femmes
prêtes à débourser les 11 000 dollars que le fabriquant demande.
En milieu d’année 2017, la société RealBotix, branche de la société
Abyss Creations, avait déjà fait parler d’elle en annonçant la
commercialisation de son robot sexuel Harmony. Ce sex-toy nouvelle génération
intégrant une intelligence artificielle était destiné à servir de partenaire
sexuel, mais également de compagne pour les hommes.
Or la société RealBotix a récemment annoncé l’arrivée de Henry, un robot
sexuel masculin destiné aux femmes, comme l’explique un article du Mirror UK
publié le 26 mars 2018. Selon les créateurs, Henry serait capable de
« performances sexuelles surhumaines ». Sa plastique serait par ailleurs idéale
: une taille de 1m80, des abdominaux saillants et un regard ténébreux.
Cependant, les chercheurs ont pensé, comme dans le cas du robot Harmony,
au côté relationnel et affectif. Ainsi, Henry est annoncé comme étant capable
de discuter avec sa propriétaire de leurs films ou séries préférées, ou encore
de faire des blagues. Véritable Don Juan, le robot Henry a même été pensé pour
courtiser sa belle en lui chantant des chansons d’amour ou en lui récitant des
poèmes.
Pas encore totalement au point, Henry devrait faire l’objet de
modifications de la part de RealBotix. Si son corps en silicone est correct
d’un point de vue anatomique, celui-ci est encore un peu léger (40 kg) et
manque encore de mouvements robotiques. Sa tête est pour l’instant la seule
partie vraiment robotisée, avec laquelle les utilisatrices peuvent interagir
via une application smartphone.
« Les femmes ont les mêmes problèmes de solitude que les hommes. Les
gens les appellent des poupées sexuelles, mais la plupart du temps c’est de
l’amitié », a déclaré Matt McMullen, PDG de Realbotix.
Le robot est d’ores et déjà disponible au prix de 11 000 dollars, et ce
tarif peut grimper à plus de 15 000 dollars en fonction des options proposées.
Enfin, évoquons le fait que l’arrivée de ce robot sexuel pour dames est un
véritable événement, dans la mesure où 95 % des créations de ce domaine sont
destinées aux hommes.
Source, France24, Texte par Sébastian Seibt, le 29 mai 2017
La police de Dubaï accueille le premier
policier-robot humanoïde
© Pal Robotics | Pal Robotics a pour l'instant vendu un exemplaire de
son robot Reem à la police de Dubaï.
|
Un robot Reem a été livré à Dubaï, dont la police devient la première au
monde à intégrer dans ses rangs une machine humanoïde.
Il s’appelle Reem et non pas Robocop. Le premier robot humanoïde à
intégrer des forces de l’ordre n’a pas vocation à pourchasser et appréhender
des criminels, comme le robot-flic surarmé du célèbre film de la fin des années
1980. Présenté par la police de Dubaï lundi 22 mai, Reem présente un profil
beaucoup plus aimable et serviable. Il doit commencer, ces jours-ci, à aider
les touristes et Dubaïotes dans des centres commerciaux et aux principaux
points touristiques de l'émirat.
Reem, développé par la société espagnole Pal Robotics, pèse 100 kg,
mesure 1 m 70 et, monté sur des roulettes, peut se mouvoir à une vitesse de 3,5
km/h. Il porte le même képi que ses collègues de chair et d’os et va effectuer
certaines de leurs tâches.
Payer ses amendes au robot
Doté d’un écran tactile intégré à son torse, il est une sorte de
policier de proximité qui peut orienter les badauds et leur fournir de vive
voix, en arabe ou anglais, des informations de base telles que les adresses de
lieux d'intérêt ou de services publics. En bon agent des forces de l’ordre, il
peut également recueillir les signalements de crimes ou délits. Il est aussi
possible de lui payer directement certaines amendes comme les contraventions.
Telles sont les principales fonctionnalités de ce policier tout en
boulons et algorithmes qui, dans sa version de base, coûte 185 000 euros. Mais
Reem peut faire bien plus encore… et coûte alors plus cher. "Ce robot est
avant tout une plateforme hautement personnalisable", explique Elisa
Alston, porte-parole de Pal Robotics, contactée par France 24. Les autorités de
Dubaï peuvent donc y ajouter des modules de leur cru.
La police a indiqué qu’elle comptait notamment tirer profit des capteurs
vidéo et sonore dont Reem est équipé. En théorie, la caméra intégrée au robot
peut permettre de filmer ou photographier des passants, transmettre les clichés
directement aux policiers reliés à son réseau, qui peuvent ensuite les comparer
à des bases de données recensant des criminels répertoriés. Elisa Alston
confirme que ce robot est doté "d'un logiciel de reconnaissance faciale et
vocale", mais a refusé de préciser quelle utilisation en ferait Dubaï
Un policier à part entière, mais sans arme
Elle assure que Pal Robotics n’a aucune intention de laisser qui que ce
soit transformer Reem en véritable Robocop ou en serviteur dévoué d’un apprenti
Big Brother. "Nous avons de strictes règles éthiques et nous n’acceptons,
par exemple, aucun contrat à but militaire", explique-t-elle. La société
espagnole refuse aussi que la moindre arme soit mise entre les mains de leur
robot.
Lors de sa création en 2011, Reem n’était d’ailleurs pas spécialement
conçu pour renforcer les rangs de la police. D’autres clients de Pal Robotics
l’utilisent à des fins beaucoup plus civiles. La banque australienne
Commonwealth Bank, par exemple, cherche avec Reem à définir quel type de
services bancaires (distribution d’argent, dépôt de chèques, information de
compte) les robots pourront fournir aux clients dans le futur.
Mais Dubaï a de vastes projets policiers pour les robots. "D'ici à
2030, nous voulons que les robots représentent 25 % de nos effectifs", a
précisé Abdullah Bin Sultan, directeur du Future Shaping Center (Centre de
recherche sur le futur) de la police de Dubaï. L'émirat espère que les Reem -
ou des robots d’un autre fabricant - pourront rapidement effectuer la plupart
des tâches d’un policier à l’accueil d’un commissariat. "L'idée des
autorités locales est de pouvoir déployer les vrais policiers dans des zones où
ils seraient davantage utiles", explique Elisa Alston. Aux robots, la paperasse,
aux humains, l’action.
Robotisation de la police
Dubaï n’exclut cependant pas de laisser les robots aller sur le terrain,
sans pour autant leur fournir d’armes. "Le but final est d’avoir un robot
entièrement fonctionnel qui pourrait travailler comme un officier de police à
part entière", a assuré à la chaîne américaine CNN Khalid Nasser
Alrazooqi, directeur du département des services connectés de la police de
Dubaï. Il reconnaît certaines limites technologiques qui rendent un robot
beaucoup moins efficace qu’un policier humain. Leur manque d'adresse les rend
actuellement inaptes à la poursuite de criminels.
Dubaï n'est pas le seul pays à étendre le domaine de la lutte policière
aux robots. Au Japon, un robot "shérif" ovoïde a été programmé, en
début d’année 2017, pour suivre un criminel, laissant à un vrai policier le
soin de procéder à l’arrestation. En septembre 2016, un robot démineur a été
utilisé aux États-Unis pour désarmer un suspect lors d’un face à face avec la
police californienne.
Une progressive robotisation de la police semble donc en marche. Un
phénomène qui soulève des problèmes qui sont autant moraux – où placer la ligne
rouge de ce qu’un robot policier a le droit de faire ? – que légaux. En effet,
"lorsque des policiers humains font des erreurs, ils peuvent être punis
par la loi, mais comment sanctionner un robot qui cause des dommages
involontaires ?", se demande Chrissie Lightfoot, créatrice de Lisa, un
robot avocat, interrogée par CNN.
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Dans le futur
Source, Radio-Canada, publié le lundi 4 décembre 2017
Un « avocat robot » pour aider les victimes
d'agressions sexuelles
L'intelligence artificielle est un secteur en plein développement à
Montréal. Photo : iStock/Jirsak
Une jeune entreprise montréalaise a mis au point un robot qui pourra
recueillir les témoignages de victimes d'agressions sexuelles et les aider à
naviguer dans le système de justice.
Le robot de Botler AI a examiné quelque 300 000 documents de cour
criminelle aux États-Unis et au Canada. En utilisant l'intelligence
artificielle et l'apprentissage automatique, il pourra examiner des plaintes et
déterminer s'il s'agit d'actes criminels. Si c'est le cas, il fournira à la
victime un rapport d'incident, qu'elle pourra ensuite remettre aux autorités.
« Ce n'est que la première étape, affirme Ritika Dutt, cofondatrice de
Botler AI. L'idée est d'aider les femmes et les hommes qui vivent ces
situations horribles avec un outil impartial et digne de confiance. » Elle
explique que, contrairement aux humains, le robot n'a aucun préjugé de race, de
genre, d'orientation sexuelle ou socioéconomique envers les victimes, par
exemple.
Selon Yoshua Bengio, directeur scientifique de l'Institut des
algorithmes d'apprentissage de Montréal (MILA) et conseiller stratégique de
Botler AI, de tels robots peuvent aider des victimes dans le besoin. «
L'intelligence artificielle peut leur offrir des services juridiques à faible
coût ou même gratuits », a-t-il déclaré.
Légalement, le robot de Botler AI ne peut pas donner de conseils juridiques.
« Les règles sont très claires. On ne peut pas donner de conseils juridiques
sans avoir été admis au Barreau, précise Amir Moravej, fondateur de
l'entreprise. Par contre, nous examinons la possibilité de permettre à notre
robot de passer l'examen au Barreau. »
Une nouvelle approche
Botler AI n'en est pas à sa première expérience en la matière.
L'entreprise avait lancé, au début de 2017, un robot pour aider les immigrants
potentiels à trouver un programme d'accueil et à remplir les documents
nécessaires.
« Notre mission est d'utiliser l'intelligence artificielle pour aider
les gens dans toutes sortes de problèmes d'ordre juridique », explique M.
Moravej. Il promet de créer une série de programmes pour aider les victimes
d'injustice.
D'après les informations recueillies par Catherine Mathys à l'émission
On dira ce qu'on voudra.
Source, Presse citron, par Louise Million, le 23 avril 2018
Amazon travaillerait à la conception de son premier
robot domestique
Le groupe américain Amazon serait en train de concevoir
un robot domestique qui s’apparenterait à une sorte d’ « Alexa mobile ».
Selon le média Bloomberg, la compagnie de Jeff Bezos souhaiterait créer
son premier robot domestique. En interne, le projet aurait été baptisé « Vesta
», d’après le nom de la déesse romaine du foyer, ainsi que de la maison et de
la famille. La conception du futur robot serait supervisée par Gregg Zehr, qui dirige
actuellement la division de la recherche et développement de Lab126. Basé à
Sunnyvale en Californie, le laboratoire d’innovation est à l’origine des
enceintes intelligentes Echo, des Fire TV Stick et des tablettes Kindle. Le
média rapporte également qu’Amazon travaillerait sur le projet depuis quelques
années, mais que cela fait quelques semaines qu’elle recrute massivement des
ingénieurs pour travailler sur le fameux robot.
Des sources ont indiqué à Bloomberg que le projet Vesta ne devait pas
être confondu avec les robots développés par Amazon Robotics, pour leur part
chargés de transporter des marchandises dans les entrepôts.
« Alexa, suis-moi »
Pour l’instant, peu de détails ont été transmis, si ce n’est que le
robot devrait s’apparenter à une sorte d’ « Alexa mobile », capable de se
déplacer dans la maison selon la de l’utilisateur. Les prototypes du Vesta
seraient également équipés de caméras et d’une technologie de vision par
ordinateur lui permettant de circuler de façon autonome. En somme, il pourrait
s’agir d’un robot mobile proposant des fonctionnalités similaires à celles de
l’assistant vocal initial. Néanmoins, de nombreuses questions subsistent encore
sur le futur objet mobile d’Amazon. Comment, par exemple, sera-t-il capable de
suivre l’utilisateur dans la maison et de se placer au bon endroit pour
l’entendre parler ? De plus, la stratégie initiale du groupe semblait être
d’installer des appareils Echo dans toutes les pièces du foyer, une vision qui
ne s’inscrit pas directement dans la lignée de ce nouveau projet.
Si le projet venait à être mené à terme, ce qui n’est pas le cas de
toutes les ambitions de la firme, il devrait être testé chez les employés d’ici
la fin de l’année avant d’être mis en vente dès 2019. Comme à son habitude,
Amazon a déclaré qu’il ne souhaitait pas commenter les « rumeurs et la
spéculation ».
Pour l’instant, peu de projets de robot domestique semblent réellement
avoir conquis les utilisateurs. De fait, Amazon pourrait être l’un des premiers
acteurs à mettre le pied sur un marché presque neuf.
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Maintenant examinons les recherches sur des
caractéristiques essentiel pour la création d’un humanoïde presque humain!
Source, France culture, 12 janvier 2017
L'ordinateur et le cerveau
Construire un ordinateur qui fonctionnerait comme un cerveau humain, ou
commander des machines par la pensée, ce n'est plus de la science-fiction.
Ces dispositifs actuellement étudiés par les chercheurs ouvrent des
questionnements vertigineux sur les analogies entre l'homme et la machine et
leur capacité à dialoguer voire à se fondre. Le Human Brain Project, « Projet
du cerveau humain » est un projet scientifique d'envergure qui vise d'ici à
2024 à simuler le fonctionnement du cerveau humain grâce à un super-ordinateur
qui reproduit de manière artificielle le travail des neurones. Un projet
controversé qui soulève des questions dignes de la science-fiction sur la
possibilité pour une machine d'accéder à une forme de conscience. Et côté
humain, grâce à cette simulation informatique, au beau milieu du fouillis de
nos réseaux d'une centaine de milliards de neurones se ramifiant en d'infinies
dendrites, synapses et autres axones microscopiques, parviendrons-nous un jour
à observer l'étincelle d'une pensée?
Mais avant de parvenir à numériser la conscience, des interfaces
hommes/machines permettent d'ores et déjà "d'agir par la pensée", en
pilotant un ordinateur, outil précieux pour les handicapés qui peuvent
commander différentes prothèses ou un clavier avec quelques électrodes sur le
crâne, ou même avec des puces interactives directement implantées dans le
cerveau, sur les nerfs ou les muscles pour commander une prothèse de bras ou de
jambe. Concrètement, l’utilisateur focalise son attention et imagine effectuer
un mouvement. Cela génère une activité cérébrale caractéristique et mesurable à
l’aide de capteurs. Ces signaux sont transmis à un ordinateur qui les analyse
pour en extraire les données utiles, puis les transforme en commande pour la
machine (prothèse, exosquelette, fauteuil roulant, interface logicielle, voix
artificielle…).
L’utilisation de ces interfaces n’est pas intuitive : la phase
d’adaptation et d’apprentissage est fastidieuse pour parvenir à maîtriser
l’outil. Ceci explique en partie pourquoi elles ne sont pas encore disponibles
sur le marché. Les applications potentielles sont nombreuses, y compris pour
les personnes en bonne santé. Or si certains se réjouissent de la perspective
d'améliorer l'humanité grâce aux progrès technologiques, augmenter le cerveau
n'implique-t-il pas de diminuer l'homme?
Source, Hello future, 26 janvier 2018
L’intelligence artificielle!
Progrès ou cauchemar ? Certains s’inquiètent de l’arrivée de robots
intelligents destructeurs d’emplois, voire d’une IA consciente qui remplacerait
l’humanité. D’autres y voient au contraire un nouveau champ de progrès pour
l’Homme. Décryptage, entre fantasme et réalité.
Les progrès rapides de l’intelligence artificielle (IA) annoncent une
nouvelle ère, celle des machines capables d’apprendre par elles–mêmes
( machine learning ) et de mimer
les réseaux de neurones du cerveau humain pour un apprentissage profond ( deep learning ). Certes, aujourd’hui, l’IA
est encore limitée. Les algorithmes d’IA sont très performants pour certains
types de tâches bien précises, mais sont loin d’égaler les capacités cognitives
très diversifiées d’un petit enfant. Et les assistants personnels type Djingo
d’Orange ou Alexa d’Amazon ne peuvent pas encore tenir une vraie conversation,
ou comprendre des subtilités fines de la langue naturelle comme peut le faire un
être humain. Le dialogue reste très pragmatique et orienté vers un but précis.
Mais dans un futur plus ou moins proche, nous pourrions assister à la naissance
de la machine consciente ou singularité
technologique.
Demain, Matrix ? Selon Raymond Kurzweil, pape du transhumanisme qui travaille chez Google,
cette IA dotée de son propre libre arbitre dépassera l’homme et pourra
fabriquer des machines encore plus intelligentes. Une perspective effrayante
qui rappelle le film « Matrix » ou le Skynet de la saga « Terminator ».
Néanmoins, la plupart des scientifiques restent sceptiques face à ces
prévisions apocalyptiques, même si certaines figures respectées de la sphère
technologique (Stephen Hawking, Elon Musk, Bill Gates) ont exprimé leur
inquiétude.
D’autres, au contraire, mettent en avant les nombreux services que vont
rendre l’IA dans la santé (prédiction des cancers, génétique), le transport
(voiture autonome, drones), environnements Informatiques pour l’Apprentissage
Humains (EIAH), le spatial (robots sur Mars ou d’autres planètes), la banque
(Il s’agit de robot-advisor.), les services clients ( chatbot ) ou le marketing
(assistants personnels).
Entre fascination et répulsion, l’intelligence artificielle ne laisse
personne indifférent.
Les autorités scientifiques, les chercheurs et les chefs d’entreprise se
saisissent de cette question, à l’instar d’Orange qui voit cette révolution
riche de promesses mais qui doit bénéficier au plus grand nombre.
Une brève histoire de l’IA
Au commencement étaient les ordinateurs. Puis Alan Turing invente le
test qui porte son nom. En 1956, le séminaire du Darmouth College marque les
débuts de la recherche en intelligence artificielle. Voici les principales
étapes d’une marche en avant qui n’est pas achevée.
1943 La naissance des
ordinateurs. Les premiers ordinateurs voient le jour. Construits avec des
technologies qui précédaient les circuits intégrés (tubes à vide, relais
électromécaniques), ils sont peu performants.
1950 Le test de Turing. Le
mathématicien britannique Alan Turing publie son article "Computing
Machinery and Intelligence" et met au point son test à l’aveugle pour
déterminer qui est l’humain ou l’ordinateur.
1950 La première machine
capable d’apprendre. Claude Shannon développe Theseus, une souris
électromécanique capable d’apprendre à trouver la sortie d’un labyrinthe. Avant
même l’apparition du terme "intelligence artificielle", il s’agissait
de la première démonstration effective d’une machine capable d’apprendre.
1956 Le séminaire du Dartmouth
College. Le
séminaire du Dartmouth College, aux Etats-Unis, invente le terme d'Intelligence
Artificielle (IA) et aboutit à la création de concepts qui marquent les débuts
de la recherche en IA.
1958 Le "list
processing". John McCarthy, co-organisateur du séminaire du Dartmouth
College, créé le langage informatique LISP (mot forgé à partir de l’anglais
"list processing") qui permet de faciliter la programmation d’IA.
1959 Le "General Problem
Solver". Herbert Simon et Allen Newell inventent le General Problem
Solver, une stratégie de résolution de problèmes largement utilisée dans le
domaine de l'intelligence artificielle.
1965 Le programme Eliza. Eliza
est un programme informatique écrit par Joseph Weizenbaum, capable de dialoguer
en anglais en incarnant le rôle d’une psychologue.
1974 Le système MYCIN. MYCIN
est un système expert utilisant l’IA pour identifier des bactéries causant des
infections sévères et recommander des antibiotiques en adaptant le dosage au
poids des patients.
1996 La victoire de Deep Blue.
Le champion d’échecs Garry Kasparov est battu par le superordinateur Deep Blue
d’IBM. Un événement qui démontre que l’IA est plus performante que l’homme dans
certains domaines précis.
2005 Le robot Stanley. En
2005, Stanley, un robot construit à l’université Stanford, remporte le
"DARPA Grand Challenge" en conduisant de manière autonome pendant 131
miles sur une piste de désert sans avoir fait de reconnaissance préalable.
2011 Le
programme Watson. Le programme d’IA Watson d’IBM surclasse les meilleurs
joueurs du jeu télévisé américain de questions réponses Jeopardy !
2017 L’AlphaGo. En mars
2016, le programme d’IA de Google AlphaGo bat un des meilleurs joueurs mondiaux
de jeu de go, puis le 27 mai 2017, il bat le champion du monde Ke Jie qui
annonce sa retraite.
Vous avez dit IA ?
L’intelligence artificielle tient le haut du pavé depuis quelques mois.
Mais que recouvre exactement cette expression ?
Où en est-on de ses progrès ?
C’était la vedette de la deuxième édition du salon Viva Technology, en
juin 2017 à Paris : l’intelligence artificielle. Pas surprenant car, comme l’a
noté Stéphane Richard, le PDG d’Orange, lors d’un « keynote », « l’intelligence
artificielle est entrée dans une nouvelle dimension, grâce aux progrès du deep
learning (apprentissage profond) qui lui ont permis de devenir une technologie
beaucoup plus fiable ». Et d’illustrer son propos par deux chiffres : 75 %,
c’était en 2011 le taux de reconnaissance d’objets dans une image ; on est
aujourd’hui à 97 %, « même si la lumière est pauvre ou l’image floue ». Comme
Stéphane Richard l’a souligné, « cette tâche est réalisée par l’IA avec un
résultat bien meilleur et une rapidité supérieure à ce que peut effectuer
n’importe quel opérateur humain ». Pour le patron d’Orange, « nous sommes à un
moment décisif de l’histoire en termes de rythme d’innovation et de potentiel
disruptif dans tous les secteurs ».
Stéphane Richard, PDG d'Orange
L’apparition récente des techniques d’apprentissage
profond et l’apprentissage automatique font bondir les performances des
algorithmes
Mais durant plusieurs décennies, les recherches stagnent sans
découvertes majeures. Jusqu’à l’accélération récente des techniques
d’apprentissage automatique, ou « machine learning », vers des techniques
d’apprentissage profond, « deep learning », qui a fait bondir les performances
des algorithmes et leur a permis de s’attaquer à des tâches bien plus
complexes.
La machine learning permet à une machine d’adapter ses comportements en
se fondant sur l’analyse des données à sa disposition. Un robot peut ainsi
apprendre à marcher en commençant par des mouvements aléatoires, puis en
sélectionnant les mouvements lui permettant d’avancer.
Le deep learning est la branche de la machine learning qui utilise comme
modèles mathématiques les réseaux de neurones formels, eux-mêmes construits sur
la représentation mathématique et informatique d’un neurone biologique, née en
1943.
« Depuis cinq ans, on observe une accélération indubitable des
performances de l’IA. Par exemple, la reconnaissance de formes ou d’objets dans
les images. Sur cette tâche précise, on peut affirmer que l’IA est meilleure
que l’homme », décrit Nicolas Demassieux, qui travaille sur l’intelligence
artificielle depuis les années 1980. « Le français Yann Le Cun, responsable du
programme IA de Facebook, a démontré en 2010 que, sur d’immenses quantités
d’images, il obtenait de meilleures performances avec l’IA qu’avec les autres techniques
», ajoute Jean-Gabriel Ganascia. Même efficacité de l’intelligence artificielle
pour la détection d’un cancer de la peau à partir d’une coupe histologique
(tranche d’un organe suffisamment fine pour pouvoir être observée au
microscope), qu’a réussi récemment le programme Watson d’IBM.
Le domaine médical est un des secteurs clefs de l’IA.
La manière dont « pense » l’IA est l’un des
problèmes que ne savent pas encore résoudre les chercheurs. C’est ce qu’on
appelle le phénomène de la boîte noire.
Pour l’instant, les systèmes d’intelligence artificielle fonctionnent en
étant abreuvés de masses de données par des opérateurs humains. « Mais il nous
manque encore un moyen de faire réfléchir la machine », explique Luc Julia. La
manière dont « pense » l’IA est d’ailleurs un des problèmes que ne savent pas
encore résoudre les chercheurs. C’est ce qu’on appelle le phénomène de la boîte
noire : l’IA répond parfaitement à une tâche une fois entraînée, mais ne sait
pas expliquer comment elle est arrivée à ce résultat. « L’expérience de l’IA
n’est pas transmissible à l’humain et elle ne sait pas décrire son raisonnement
», note Nicolas Demassieux.
Des IA made in France ?
Aujourd’hui, les intelligences artificielles sont américaines. Et
demain, peut-on envisager des IA made in France ?
Les moyens colossaux en recherche et développement déployés depuis
plusieurs années par les GAFAM3 et IBM assurent pour l’instant une
avance considérable aux sociétés américaines, principalement dans la Silicon
Valley.
3 Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft
La Chine, de son côté, a décidé d’investir massivement dans l’IA et
annonce un budget de 13,5 milliards d’euros pour les trois prochaines années.
Les géants chinois de l’Internet et du e-commerce Baidu, Tencent et Alibaba ne
comptent pas laisser les GAFAM dominer ce marché prometteur, estimé à près de
60 milliards de dollars d’ici à 2025 par une étude récente du cabinet Tractica.
Les enjeux sont importants, qu’il s’agisse de la vitalité des écosystèmes, de
potentialités économiques et d’emplois ou de cybersécurité. Coincée entre ces
deux puissances économiques et technologiques, la France aimerait trouver sa
place pour bénéficier elle aussi des avancées de l’IA, que certains présentent
comme « l’électricité du XXI siècle ».
Vers une nouvelle collaboration Homme-machine ?
Transports, banques, médias, santé : l’arrivée des intelligences
immatérielles (algorithmes) et matérielles (robots) n’annonce-t-elle pas moins
des licenciements massifs ou la fin du travail qu’une nouvelle forme
d’hybridation entre l’homme et la machine ?
L’intelligence artificielle pourrait détruire des millions d’emplois,
remplaçant les chauffeurs par des véhicules automatiques ou les avocats par des
algorithmes. C’est ce qu’avancent régulièrement des études plus ou moins
alarmistes. En 2014, le cabinet Roland Berger a ainsi publié une étude selon
laquelle la robotisation menacerait 42 % des emplois et pourrait en détruire 3
millions en France d’ici à 2025.
Selon diverses prévisions, quasiment toutes les catégories
socioprofessionnelles, tous les métiers seraient menacés : ouvriers,
chauffeurs, employés de banque, caissières, chirurgiens, journalistes, avocats,
comptables, etc. En mai 2017, les universités d’Oxford et Yale ont publié un
calendrier des années où l’IA va surpasser l’humain, et sera donc susceptible
de le remplacer : 2024 pour les traducteurs, 2027 pour les chauffeurs de
camions, 2031 dans le commerce de détail, 2049 pour les écrivains, 2053 pour
les chirurgiens. Et en 2062, les IA seront en mesure de réaliser toutes les
tâches humaines plus efficacement que nous. Diable !
Source, Numerama, par Omar Belkaab, 28 mai 2016
Des chercheurs tentent d’apprendre aux robots à ressentir la douleur
Apprendre la douleur aux robots leur permettrait de
préserver leur bon fonctionnement. C'est en tout cas l'objet d'une étude menée
par des chercheurs allemands.
Les robots sont de plus en plus intelligents et de plus en plus
performants. On ne compte plus leurs nombreux avantages et leurs
fonctionnalités ne cessent de se diversifier. Et l’un des aspects les plus
pratiques et problématiques d’un robot — et qui en fait sa différence
principale avec l’homme — c’est son insensibilité face à la douleur.
Mais voilà que des chercheurs allemands de l’université de Leibniz à
Hanovre tentent d’apprendre la sensation de douleur à des robots. Johannes
Kuehn, l’un des scientifiques du projet, explique à IEEE Spectrum que la
douleur est un avantage pour les robots tout comme c’en est un pour les humains
: « Quand nous nous soustrayons à la
source de douleur, cela nous aide à ne pas être blessé ». Il s’agit en effet d’une réaction de
protection. Par exemple, on arrête un effort trop intense lorsque l’on commence
à avoir mal. Cela nous permet de ne pas endommager notre corps.
Les chercheurs ont présenté leur projet lors de la conférence
internationale de la robotique et de l’automatisation (ICRA) qui a eu lieu du
16 au 21 mai en Suède. Ils ont expliqué qu’ils étaient en train de développer
un système nerveux artificiel pour les robots qui leur permettrait de ressentir
la douleur.
Le but est également de leur apprendre à réagir rapidement en ressentant
cette sensation. Ils éviteraient ainsi de s’endommager inutilement.
PROTÉGER LES HOMMES
Selon les chercheurs, cette technologie permettrait également de ne pas
impliquer des humains dans d’éventuels accidents. En effet, la plupart des
robots sont destinés à travailler à proximité des hommes. Si la machine a été
abîmée sans qu’on ne s’en rende compte, cela pourrait engendrer des incidents
dangereux pour les personnes qui l’entourent.
Le robot est alors équipé d’un tissu semblable à la peau d’un humain qui
permet de lui envoyer des informations qui miment les informations nerveuses.
La machine réagit différemment en fonction de l’intensité de la douleur.
Dans leur étude, les chercheurs expliquent par exemple qu’en cas de
douleur légère, le robot se rétracte doucement jusqu’à ce que le contact soit
interrompu et revient ensuite à sa position initiale. En cas de douleur sévère,
il est possible que le robot nécessite une forme d’aide. Pour éviter d’aggraver
les dégâts infligés, la machine s’immobilise. Démonstration dans cette vidéo :
L’idée qu’un robot puisse ressentir de la douleur n’est donc pas si
incongrue et peut même s’avérer utile pour les hommes. Et puis après tout, si
les robots savent tout faire, ne seraient-ils pas capable, à l’avenir, de tout
ressentir ?
Source, Prospective, archive décembre 2015
LES ROBOTS POURRONT-ILS UN JOUR AVOIR UNE
CONSCIENCE ?
Le chercheur américain Selmer Bringsjord travaille
à donner à ses robots une relative conscience de soi. Est-ce seulement
possible, et enfin, bien raisonnable ? Entretien.
Robot hunamoide NAO
C’était en juillet dernier. Un robot Nao donnait ses premiers signes
d’humanité, ou du moins, des signes de conscience de soi. A l’origine de cette
expérience étonnante, le professeur Selmer Bringsjord, du Rensselaer
Polytechnic Institute.
Selmer Bringsjord a ainsi mis à l’épreuve trois de ses robots NAO
programmés. Chaque robot avait, en soi, la capacité de parler mais deux d’entre
eux avaient été programmés de sorte à rester silencieux. L’équipe de chercheurs
Selmer Bringsjord a notifié aux trois robots que deux d’entre eux avaient été
soumis à une « pilule de mutisme », avant de demander aux robots de deviner
lesquels l’avaient reçue. Ne sachant pas, les robots ont alors tous trois tenté
de répondre par un « je ne sais pas ». Deux sont restés muets, le troisième a
articulé un « je ne sais pas », avant de saisir en entendant sa voix qu’il
était bien « parlant ». Et de se reprendre d’un étonnant « désolé, je sais
maintenant. J’ai été en mesure de prouver qu’on ne m’a donné la pilule de
mutisme ».
Intrigué par cette notion de conscience du robot et échaudé par la
lettre ouverte signée par Elon Musk, Stephen Hawking, Steve Wozniak et bien
d’autres sur le danger potentiel des machines autonomes, nous avons échangé
avec Selmer Bringsjord, sur le sujet. Avec cette interrogation principale, les
robots auront-ils un jour une conscience, - allons plus loin, une « âme » ?
Entretien.
Pourrait-on dire que vous travaillez à donner une âme aux robots?
Oui, on peut dire que je travaille à donner aux robots les comportements
qu’on rapproche ordinairement à ceux de l’âme. Typiquement, la « possession »
d’une âme se manifeste par des comportements, des attitudes, qui peuvent être
observés. Et j’ai mis au point un test capable de repérer ces comportements. Un
test que j’ai fait passer à mes robots.
Et jusqu’où vos robots peuvent-ils être conscients d’eux-mêmes ?
Y’a-t-il une limite dans vos tests ?
Il existe deux niveaux de « conscience », et donc de conscience de soi.
Le premier est associé à une certaine structure et aux processus, liés à
la prise de décision. C’est à cette décision qu’on voit que l’agent est
conscient. Le second «niveau » relève d’une perception, de sensations
intérieures. Si, par exemple, vous aimez skier rapidement, une fois chaussé sur
vos skis, à dérouler la piste avec célérité, vous éprouvez, vous appréciez
l’expérience. Vous appréhendez et maîtrisez la situation. Ce type de sentiments, je ne pense pas que
les robots puissent l’avoir, un jour. En revanche, nous pouvons programmer les
robots, de telle sorte qu’ils puissent avoir des signes de conscience, ou de
comportement relevant de la conscience de soi, voire de raisonnement.
En philosophie, ce processus mécanique du sens de la conscience est
appelé la « conscience d’accès ». Le second, la conscience phénoménale ou dite
subjective. Si on parle de la conscience
d’accès, il n’y a certainement aucune limite dans ce que nous pouvons faire faire
aux robots. Si vous regardez Blade Runner, qui est un peu l’ancêtre de tous ces
films d’anticipation liés à l’intelligence artificielle, vous en voyez les
prémices. Nous sommes en mesure aujourd’hui de concevoir des robots androïdes,
qui seraient difficiles à distinguer des humains, sur la base de leur
comportement, leurs réactions.
La littérature d’anticipation est-elle une inspiration dans votre
travail ?
Oui, bien sûr. J’en parlais justement à un confrère, Jean-Gabriel
Ganascia (NDLR, dont on publiera un entretien la semaine prochaine), de cette
relation entre littérature, arts narratifs - cinéma compris, et l’intelligence
artificielle. Il existe bel et bien des liens. La production cinématographique
américaine de science-fiction est, à cet égard, très riche et inspirante.
La littérature, en revanche, représente un vrai défi pour l’intelligence
artificielle. Une machine pourrait-elle être créative, composer une œuvre
littéraire ?
La limite des robots ne serait-elle pas dans la capacité à être créatifs
? Même s’il existe aujourd’hui des expérimentations, autour de l’écriture
d’articles par des robots.
Oui, j’en ai entendu parler. J’ai rencontré des chercheurs, qui
effectivement, y travaillent, et pas seulement dans le domaine de la recherche
universitaire, mais aussi en entreprise. J’ai d’ailleurs écrit sur ce sujet de
la capacité ou l’incapacité des robots, à concevoir des histoires, de la
fiction.
Les journalistes ont vocation à relater une vérité, des faits.
Je pense qu’il est impossible pour les machines d’écrire de la prose
hautement créative, qu’elle soit de la fiction ou pas. En revanche, de la prose
simple et factuelle, si. Et les machines vont certainement investir ce domaine-là.
Notamment sur les contenus gratuits. On pourrait imaginer, par exemple, les
machines rédiger des comptes rendus d’évènements sportifs.
En somme, les robots seraient utiles sur les contenus basiques, ce qui
est déjà le cas dans d’autres domaines. Les robots sont, aujourd’hui, particulièrement
habiles dans les tâches de contrôle sommaires des voitures grâce à la
reconnaissance vocale : démarrage, ouverture des fenêtres, réglage du volume,
radio allumée, etc.
Ça paraît anodin mais cette incursion de l’intelligence artificielle
dans le secteur automobile, s’étendra à tous secteurs, y compris le
journalisme.
Que répondez-vous à l’idée que nous serions en train de creuser nos
propres tombes ? Ne jouons-nous pas au docteur Frankenstein?
L’histoire du docteur Frankenstein a peu à voir avec l’intelligence
artificielle. La technologie, évoquée dans le roman de Mary Shelley, relève de
l’alchimie. Le docteur Frankenstein ne savait pas vraiment ce qu’il faisait,
dans le roman. C’est assez loin de la démarche de programmation explicite, qui
est de créer un programme pour obtenir quelque chose de bien précis, et ce,
selon des principes.
En revanche, on peut rapprocher ce mythe de Frankenstein à la machine
learning. De nos jours, lorsque les gens étudient la machine learning, les
résultats finaux ressemblent à une boîte noire. Ils ne sont pas bien sûrs du
comment des résultats.
Si on parle machines autonomes, trois notions se dégagent et pourraient
se rapprocher de Frankenstein. Primo, vous ne savez pas comment la machine
opère, parce que celle-ci repose sur une approche dite « de boîte noire ».
Deuzio, la machine a une certaine autonomie ; Tercio, une certaine puissance, à
l’instar de la créature de Frankenstein.
Si le système est autonome, puissant et que nous ne sommes pas en mesure
de comprendre le fonctionnement de son intelligence, oui, nous pourrions être
dans une mauvaise posture.
Il y a eu, l’été dernier, un accident en Allemagne. Un ouvrier est mort
à cause d’un défaut d’une machine. N’y a-t-il pas, avant tout, un besoin de
rendre tous ces engins plus sûrs?
J’ai eu écho de cette nouvelle, terrible mais elle ne concernait pas un
engin sophistiqué et autonome.
En revanche, ce que cet évènement pointe, est intéressant, en regard de
l’accroissement de systèmes mobiles autonomes, tels que par exemple, les
voitures autonomes.
Nous n’investissons pas assez dans le développement de systèmes sûrs. Le
seul moyen de s’assurer que ce genre d’accidents n’arrive pas, est de vérifier
de manière systématique. Et malheureusement, on ne finance pas suffisamment les
travaux en cours, sur le sujet.
Source, Konbini.com, par azaid
Un robot peut-il comprendre qu’on l’aime ?
Imaginez un futur proche où la première question
qui nous viendrait à l’esprit lorsqu’un ami nous apprendrait qu’il vient de
tomber amoureux serait : "Oh cool, elle est organique ou robotique ?"
Nous sommes en 2017, cette projection peut vous paraître un peu folle
et, pourtant, de nombreux chercheurs en intelligence artificielle comme David
Levy, sont unanimes : "D’ici 2050, la technologie aura tellement évolué
que les humains tomberont amoureux de robots, se marieront avec des robots et
auront même des relations sexuelles avec des robots. Le tout devenant une
extension naturelle à l’image de nos rapports avec d’autres humains."
L’accélération du développement des real dolls robotisées ouvre une
série de problématiques d’ordre éthique : est-ce que coucher avec un sex-robot
de temps en temps lorsque l’on est en couple sera considéré comme de l’adultère
? Jusqu’ici se faire plaisir avec des jouets ou des sex-toys n’a jamais été un
problème, même si certains regardent d’un mauvais œil le canard vibrant sur la
table de nuit sachant qu’il a la capacité de nous faire toucher les étoiles en
moins de 45 secondes…
Mais imaginez que ce canard un peu enfantin devienne un mec de 1 mètre
85, beau et super bien gaulé, qui marche, parle et qui, de surcroît, connaît
parfaitement nos préférences sexuelles grâce à un formatage précis… Oui, ça
peut faire grincer des dents nos petits humanoïdes pas toujours maîtres de leur
biochimie interne.
Posséder un sex-robot à la maison pourra à terme s’avérer très dangereux
pour l’équilibre du couple. Et si Madame, progressivement, se mettait à
préférer les e-coïts avec son robot plutôt qu’avec l’ancienne version organique
? Esseulé et profondément déçu, Monsieur n’aura plus qu’à lui aussi s’acheter
une compagne robotisée qu’il programmera selon ses envies, ses fantasmes et
même ses déviances. Reste à savoir si à un moment donné ces deux robots,
toujours rangés sous le même lit, se synchroniseront et laisseront le couple
d’humains livré à son propre sort…
Un désir au-delà du physique, une attirance pour
les intelligences artificielles
Aujourd’hui, quatre sociétés se partagent ce marché très spécial et qui
risque de devenir super-rentable : Abysse Creations, Android Love Doll, True
Companion et Sex Bot Company.
Le robot d’entrée de gamme vous sera livré pour environ 7 000 euros.
Disponible en version masculine ou féminine, cet androïde a un petit cœur qui
bat dans la poitrine, et, autre innovation intéressante, il peut réaliser des
ondulations du bassin pour vous donner encore plus de plaisir. Cerise sur le
téton, il peut même simuler un orgasme. L’intrigante Roxxxy est programmée pour
incarner une dizaine de personnalités comme la tempétueuse "Wild
Wendy", la timide "Farrah Frigid", qui a d’ailleurs généré un
terrible bad buzz le mois dernier parce que certains l’accusaient d’être
programmée afin d’être violée… Toutes ces variantes psychologiques permettront
aux utilisateurs de varier les plaisirs en multipliant les scénarios érotiques.
"Cela va être une expérience que personne n’a connue. On essaie de
créer un désir sexuel qui aille au-delà de la dimension physique. On veut que
les gens soient attirés par ces intelligences artificielles." Voici ce que
déclarait récemment au Daily Mail, Matt McMullen, le directeur de l’entreprise
RealDoll.
Dotés d’une infinie patience et d’une gentillesse sans faille, ces
robots d’un nouveau genre auront définitivement plus de qualités et de
constance qu’un humain n’en aura jamais (oui, même avec trois heures de
méditation et de yoga chaque matin). Si, en plus, on leur ajoute un côté
farouchement protecteur et aimant, nul doute que ces androïdes remplaceront
progressivement la compagnie d’autres humains. Et, de meilleurs amis à
meilleurs amants, il semblerait que ce ne soit qu’une question de temps…
Sentiment amoureux et affective computing
Mais s’il est vrai que l’homme a cette capacité incroyable de pouvoir
s’attacher à tout et n’importe quoi, de son portable à son café latte du matin
en passant par ce groupe de pop rock qui l’accompagne depuis ses 14 ans,
peut-on clairement affirmer qu’un robot pourra lui aussi développer des
sentiments amoureux ? Pour en savoir un peu plus sur la psychologie
émotionnelle des robots, j’ai interrogé Rodolphe Gelin, auteur de l’ouvrage Le
robot, meilleur ami de l’homme ? (éditions Les Petites Pommes du savoir) et
directeur de la recherche chez Aldebaran (ils y développent les robots Pepper,
Nao et Roméo, destinés à aider les personnes âgées). D’après lui, robots et
humains ne peuvent tisser des liens solides que s’ils apprennent à se connaître
en devenant complices (comme les humains finalement).
"En général, on apprécie la compagnie des personnes qui respectent
notre état émotionnel et savent s’y adapter. Cependant, quand certains sont
tristes, ils cherchent la compagnie de gens marrants pour sortir de leur état
et d’autres, au contraire, préfèrent la compagnie de gens qui partagent leur
détresse et pleurent avec eux. Le robot devra donc connaître les préférences de
son humain."
C’est là que "l’affective computing" joue tout son rôle. Il
s’agit d’un concept né au MIT (Institut de technologie du Massachusetts) et qui
a pour objectif d’améliorer les échanges entre l’homme et la machine en
permettant aux robots de déchiffrer avec précision l’état d’esprit de son
utilisateur pour pouvoir lui répondre en synchronie.
Est-ce qu’un robot peut comprendre qu’on l’aime ?
Avant de déterminer si un robot sera capable d’avoir des sentiments pour
un humain, j’ai d’abord voulu déterminer si un robot pourra comprendre qu’on
l’aime. "Un robot peut totalement capter les signes d’affections, répond
Rodolphe Gelin. Mais là aussi, tout dépend de la façon dont on exprime son
affection. Les robots apprennent plus lentement, mais mieux. Ils analysent
beaucoup de paramètres, la situation, le contexte, le ton de la voix, le
mouvement des pupilles…"
En revanche, attention, à notre image, le robot peut tout à fait simuler
des émotions et même avoir ce que l’on appelle de "l’empathie
artificielle". Pour pousser un peu plus loin cette exploration des
interactions futures entre robots et humains, j’ai fait appel à l’expertise de
Laurence Devillers, docteure en informatique et chercheuse au CNRS, dont l’avis
est plus nuancé : "Il est important de comprendre qu’un robot n’a pas d’intentions
propres, et, du coup, il ne peut pas tomber amoureux, mais il peut être
programmé pour cela. En revanche de l’autre côté, l’humain, même s’il sait
qu’il est face à une simulation, pourra avoir envie d’y croire. C’est une
projection anthropomorphique, c’est-à-dire que l’homme attribue des réactions
humaines à des objets ou des animaux."
En réalité, même si notre robot domestique pouvait nous dire "je
t’aime", il ne sentira à aucun moment des papillons au fin fond de sa
carcasse d’acier. Du coup, l’amour partagé et réciproque avec un androïde est
sérieusement remis en question. Sauf si on décide d’envisager l’amour
différemment, avec une nouvelle grille de lecture où spontanéité et sentiments
seront préétablis à travers une programmation personnalisée.
L’amour, fruit d’une programmation ?
En effet, à bien y réfléchir, l’homme ne serait-il pas un être
biologique, certes, mais répondant lui aussi à un conditionnement social,
éducatif, émotionnel, spirituel… L’homme ne serait-il pas lui aussi le fruit
d’une programmation qui guide ses choix, ses avis, ses pensées, et cela toute
sa vie ? "Même si la recherche et l’innovation s’unissent dans les années
à venir pour mettre au point un robot le plus proche possible de l’homme, ce
dernier n’aura jamais de libre arbitre, chacune de ses prises de décision
répondra à un programme prédéfini", précise Rodolphe Gelin.
Il est certain qu’à terme l’arrivée de ces sex-robots nouvelle
génération risque de nous faire réévaluer la notion d’amour, d’intimité, de
couple et même celle de mariage. Jusqu’ici le mariage était permis entre deux
adultes, mais va-t-il s’étendre prochainement aux hommes et aux robots ? Au
niveau juridique, va-t-on assister à une nuée de divorces dus à des relations
extraconjugales avec un robot ?
Mais même si les robots restent incapables de nous rendre notre amour,
l’homme peut totalement aimer d’une façon unilatérale, il n’a pas toujours
besoin d’avoir de feed-back émotionnel. À l’image des otaku japonais qui
tombent littéralement amoureux de personnages fictionnels aperçus dans des
mangas, ou encore les intervenants du documentaire de la BBC Guys and Dolls,
qui évoquent leur amour ultra-puissant pour leur poupée sexuelle. Certains
vivent avec leurs femmes de mousse et de latex depuis plus de huit ans ! L’intensité
de leurs sentiments semble réelle.
Si ces hommes projettent sur leur poupée leur envie d’être en couple
avec une compagne aimante et attentionnée, ils obtiennent alors cette exacte
projection dans leur réalité. S’ils y croient, ils l’obtiennent. Dans ce cas,
nul doute que des milliers d’hommes et de femmes de par le monde tomberont eux
aussi amoureux de leur robot.
"On s’attache aux objets parce qu’ils nous apportent quelque
chose", affirme Laurence Devillers.
Et si c’était ça, la formule de la programmation de nos futurs
compagnons non-organiques : trouver ce qui nous manque, pour enfin pouvoir le
combler.
__________________________
Mon opinion personnel :
Dans le futur, Je crois que les humanoïdes seront très similaires aux
humains, ils seront difficiles à identifier. Ils occuperont presque la totalité
des emplois, seront aux services des humains. Par les avancements et objectifs
des recherches sur intelligence artificiel toujours plus performante, les
travaux sur la conscience, les travaux pour leur faire ressentir la douleur et
même qui aient un semblant de sentiment, si les robots du futur ont toutes ses
caractéristiques, je crois que l’humain courra un grand risque!
Samedi prochain, Les technologies du futur
P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
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