dimanche 29 avril 2018

les progrès extraordinaires pour les handicapés physiques!

Que nous réserve le futur!

Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.

Semaine 15
Les articles de cette page: 
  • Un tétraplégique retrouve l'usage de son bras grâce à des implants cérébraux. 
  • Neuroprothèse, des singes paralysés remarchent grâce à un implant dans le cerveau (MAJ).
  • Implants, prothèses, organes artificiels... jusqu'où réparer le corps?
  • Imprimer en 3D une main bionique, le futur des prothèses approche.
  • 250 000$ pour remarcher, un homme a subi une rare opération pour se faire visser une jambe bionique.





Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.


Source, France bleu, par Tifany Antkowiak, le 29 mars 2017
Un tétraplégique retrouve l'usage de son bras grâce à des implants cérébraux
Grâce à un système d'implants cérébraux, un Américain paralysé à partir des épaules peut à nouveau utiliser son bras et sa main droite.
Bill Kochevar peut bouger sa main grâce à des électrodes et logiciels qui reconnectent son cerveau et les muscles de son bras. 
C'est une avancée remarquable, qualifiée de "première" médicale par des chercheurs : aux États-Unis , un homme tétraplégique de 56 ans peut à nouveau utiliser son bras et sa main droite grâce à une nouvelle neuroprothèse.
Près de 200 micro-électrodes implantées dans le cerveau
Le dispositif contourne la lésion de la colonne vertébrale en utilisant des fils, des électrodes et des logiciels informatiques pour reconnecter le cerveau du patient et les muscles de son bras paralysé, lui permettant de boire ou manger, comme le montre la vidéo (en anglais) publiée mardi par la Case Western Reserve University, à Cleveland.

"Être capable de bouger juste ce petit peu est impressionnant - Bill Kochevar"

Le patient âgé de 56 ans, Bill Kochevar, est tétraplégique, blessé au niveau de la quatrième vertèbre cervicale depuis un accident de vélo il y a près de dix ans. Il a deux boîtiers sur la tête et 192 micro-électrodes implantées chirurgicalement dans son cerveau, qui enregistrent les signaux que sa matière grise envoie lorsqu'il imagine bouger le bras et la main. Avec ce dispositif expérimental, ses muscles reçoivent des instructions par le biais de 36 électrodes implantées dans son bras et son avant-bras : il peut l'utiliser pour boire une gorgée de café, se gratter le nez et manger de la purée de pommes de terre. Pour quelqu'un qui a été blessé depuis plusieurs années et "qui ne pouvait pas bouger, être capable de bouger juste ce petit peu est impressionnant", a déclaré Bill Kochevar. "C'est mieux que ce que je pensais", a-t-il ajouté.
Des mouvements encore approximatifs
"À notre connaissance, c'est le premier exemple au monde d'une personne atteinte d'une paralysie totale, complète", utilisant directement la pensée pour déplacer le bras et la main pour effectuer des "mouvements fonctionnels", a déclaré le coauteur de l'étude Bolu Ajiboye à l'AFP.
Cette étude est "innovante", c'est la première fois que l'on fait état d'une personne exécutant des mouvements fonctionnels, multi-articulations (main, coude, épaule, ndlr) avec un membre paralysé grâce à une neuroprothèse motrice, souligne Steve Perlmutter, de l'Université de Washington, dans un commentaire publié avec l'article dans la revue médicale The Lancet. "Cependant, ce traitement n'est pas prêt d'être utilisé en dehors du laboratoire", nuance ce spécialiste. Il fait remarquer que les mouvements sont encore lents et approximatifs, en pointant les nombreux obstacles qu'il reste à surmonter en matière de neuroprothèses. Notamment la miniaturisation de dispositifs qui devront être aussi suffisamment bon marché et robustes afin de devenir accessibles au plus grand nombre.

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Source, Futura santé, Publié le 10 novembre 2016
Neuroprothèse : des singes paralysés remarchent grâce à un implant dans le cerveau (MAJ)
Une interface cerveau-moelle épinière permet à un singe qui a eu une lésion de la moelle épinière de retrouver l'usage d'un membre inférieur paralysé. Cette neuroprothèse qui court-circuite la lésion sera également testée chez l'Homme dans un essai clinique à l'hôpital universitaire de Lausanne.
Le 23 juin 2015, un premier singe macaque porteur d'une lésion de la moelle épinière a pu retrouver le contrôle d'un membre inférieur paralysé, et donc remarcher, grâce à une neuroprothèse appelée « interface cerveau-machine » court-circuitant la lésion. Ce système est capable de restaurer la communication entre le cerveau (lieu de genèse des actions volontaires) et la région de la moelle épinière produisant les mouvements des membres inférieurs.
Cette interface cerveau-machine enregistre l'activité cérébrale liée à l'intention de marche, la décode, et transmet cette information à la moelle épinière sous la lésion. Cette transmission est assurée par des électrodes qui stimulent les réseaux nerveux activant les muscles des jambes pendant la locomotion naturelle. Ainsi, seuls les mouvements souhaités par le singe sont produits.
Cette neuroprothèse a été conçue à l'EPFL (Lausanne, Suisse) et techniquement développée par un groupe international composé de Medtronic (États-Unis), l'université Brown (États-Unis) et le Fraunhofer ICT-IMM (Mayence, Allemagne). Elle a ensuite été testée chez le primate en collaboration avec l'Inserm, le CNRS, l'université de Bordeaux et le centre hospitalier universitaire de Lausanne (Suisse).
Les résultats ont été publiés le 9 novembre 2016 dans la revue Nature. « C'est la première fois qu'une neuroprothèse restaure la marche chez le primate », déclare Grégoire Courtine, professeur à l'EPFL, qui conduit le consortium. « Les deux singes ont été capables de remarcher immédiatement après la mise en fonction de la neuroprothèse. Aucun entraînement n'a été nécessaire », indique Erwan Bézard, directeur de recherches Inserm et directeur de l'institut des Maladies neurodégénératives (CNRS/université de Bordeaux), qui a supervisé les expériences sur le primate menées dans son centre. « Il faut toutefois conserver à l'esprit les nombreux challenges qu'il reste à relever. Même si les essais cliniques débutent, cela prendra quelques années avant que de telles approches soient disponibles en clinique pour l'Homme. »
L’interface décode les informations du cerveau et envoie des impulsions pour stimuler le membre inférieur. © EPFL/Inserm
L’interface cerveau-moelle testée chez des patients en Suisse
Dans le système nerveux intact, le signal électrique produisant la marche est généré au niveau des neurones cérébraux du cortex moteur. Ces signaux sont aussitôt envoyés à la région lombaire de la moelle épinière. À ce niveau, des réseaux complexes de neurones prennent le relais et contrôlent l'activation des muscles des jambes responsables de la marche. Des faisceaux de fibres nerveuses provenant du cerveau fournissent l'information requise à ces neurones quant à l'intention (ou non) de marcher, leur permettant alors de s'activer pour la réalisation du comportement. Une stimulation électrique délivrée précisément est donc capable de moduler ces réseaux et de produire l'activation désirée des muscles des jambes.
Le professeur Jocelyne Bloch, neurochirurgienne, du centre hospitalier universitaire de Lausanne (CHUV) conduit maintenant l'essai clinique qui permettra d'évaluer, chez l'Homme, le potentiel thérapeutique de cette technologie qui permettrait à des patients avec des lésions incomplètes de la moelle épinière de remarcher.
L'interface est composée d'un implant cérébral, d'un système d'enregistrement, d'un ordinateur, d'un stimulateur implantable et d'un implant spinal. L'implant cérébral est une puce comparable à celles déjà utilisées chez l'Homme pour des recherches sur les interfaces cerveau-ordinateur, et placée chirurgicalement sur le cortex moteur.
Développé à l'université Brown en collaboration avec les docteurs Borton et Nurmikko, le système d'enregistrement est connecté à l'implant cérébral pour enregistrer l'activité électrique et relayer celle-ci en temps réel et sans fil à un ordinateur. L'ordinateur décode l'activité électrique cérébrale, grâce à des algorithmes spécifiquement développés pour détecter le souhait du singe d'effectuer tel ou tel mouvement en temps réel. Cette « intention » de se mouvoir est transformée en protocole de stimulation de la moelle épinière qui est transmis, là encore sans fil, au stimulateur spinal implantable.
Le stimulateur spinal implantable est du type de ceux communément utilisés pour la stimulation cérébrale profonde (exemples : maladie de Parkinson, tremblement essentiel). Tim Denison et son équipe (Medtronic Inc.) ont développé un nouveau petit logiciel incorporé dans le stimulateur pour recevoir les informations en temps réel. Le stimulateur spinal implantable reçoit le protocole de stimulation sans fil et délivre les instructions de stimulation via l'implant spinal. L'implant spinal est composé de 16 électrodes préalablement placées chirurgicalement à des endroits précis sur la partie dorsale de la moelle épinière lombaire. Cet implant spinal active de manière synergique les groupes de muscles de la jambe paralysée, permettant la production des mouvements de flexion et d'extension nécessaires à la marche.

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Source, TI Techniques de l’ingénieur, par Fabien Soyez, publié le 31 mars 2016
Implants, prothèses, organes artificiels… jusqu’où réparer le corps ?
Grâce aux progrès de la robotique, de la bio-ingénierie et de la médecine, l’homme bionique est déjà une réalité. Il est possible de “réparer” le corps grâce à des implants, des prothèses, ou encore des organes artificiels.
Les progrès de la science liés à la médecine font des bonds de géants. Dans le monde entier, des chercheurs tentent de “réparer“ ceux qui en ont besoin, parfois en les transformant en véritables cyborgs.
Aujourd’hui, grâce à la technologie bionique, le corps humain tend à devenir artificiel, fait de prothèses “intelligentes” (pouvant être contrôlées par la pensée), d’implants et d’organes imprimés 3D.
(KIKA) – LOS ANGELES – Un pompier écossais qui a perdu sa main dans un accident, et sa main bionique “i-Limb Pulse”. (Credit: Touch Bionics)
Ce n’est pas de la science-fiction, et ce n’est pas non plus le simple fantasme des adeptes du courant transhumaniste – ces scientifiques et penseurs qui prédisent un futur où l’être humain pourra améliorer ses performances. Les exemples ne manquent pas, qui laissent entrevoir un avenir où (presque) tout pourra être réparé.
Des prothèses intelligentes
Depuis plus de 20 ans, dans les pas des prothèses “intelligentes” conçues par l’armée américaine à destination de ses soldats blessés et amputés, les chercheurs en robotique rivalisent de projets. Finis, les bras en cire inertes. Désormais, les personnes amputées portent des membres “bioniques”, munis d’électrodes.
L’exemple le plus emblématique est celui de Jesse Sullivan. En 2005, cet Américain a perdu ses deux bras à la suite d’une électrocution. Aujourd’hui, il porte des prothèses de bras bioniques. Grâce à elles, il peut accomplir de nombreux gestes de la vie quotidienne – comme saisir un verre d’eau. Tout cela… par la pensée.
Pour parvenir à ce résultat, les ingénieurs en biomécanique de l’Université Northwestern et du Centre pour la médecine bionique de Chicago ont “relié” la prothèse au cerveau, grâce à des électrodes, qu’ils ont placées au niveau des terminaisons nerveuses du membre disparu. Depuis les nerfs, un “signal” est transmis à un micro-ordinateur, situé dans le bras bionique.
Les prothèses myoélectriques restent chères (environ 10 à 15 000 euros pour les modèles d’Otto Bock, de Touch Bionics et de RSLSteeper, leaders du marché). Mais les mains et les bras low cost se développent peu à peu – le plus souvent en open source.
Ainsi, la main bionique Handiii, mise à disposition des internautes par le japonais Exiii, est imprimable en 3D, pour un coût de 179 euros. Le système est moins sophistiqué que celui animant les bras de Jesse Sullivan : il s’agit d’un petit capteur, placé sur le bras, et qui s’active via un smartphone, lors de la contraction d’un muscle.

Lève-toi et marche
Plus fort encore : désormais, des exosquelettes, des prothèses et des implants permettent aux paraplégiques de remarcher. En 2012, Claire Lomas, paralysée suite à un accident de cheval, a parcouru plus de 40 km à pied lors du marathon de Londres, grâce à des jambes bioniques.
Conçu par le japonais Cyberdyne, l’exosquelette robotique HAL (Hybrid Assisted Limb) se porte comme une combinaison. Il utilise les signaux émis par le cerveau de son porteur (handicapé, le plus souvent paraplégique), afin de le faire marcher.
La plupart des exosquelettes déjà disponibles sur le marché, comme HAL ou Ekso, nécessitent toutefois l’utilisation de béquilles pour se stabiliser. Pour remédier à ce problème, la startup française Wandercraft conçoit un exosquelette qui utilise l’équilibre dynamique de l’utilisateur afin de le stabiliser et de lui permettre de commander ses déplacements. Il permet ainsi aux paraplégiques ou aux myopathes de marcher à nouveau, sans béquilles. Sa commercialisation auprès des établissements de soin est prévue pour 2017.
Imprime ton organe
Les prothèses de bras, de mains ou de jambes ne sont plus les seules “pièces” du corps humain susceptibles d’être conçues via une imprimante 3D. En février 2016, l’équipe du docteur Ralph Mobs a réalisé la greffe d’une vertèbre artificielle (en titane), imprimée en 3D.
En 2014, des chirurgiens néerlandais ont de leur côté utilisé une imprimante 3D… pour implanter un crâne artificiel, en polymère. “Pour fabriquer l’implant, il fallait d’abord créer un modèle en 3D du crâne de la patiente. Un scanner a été réalisé pour obtenir une image de sa forme optimale. Après l’impression d’une copie tridimensionnelle à partir du fichier numérique, l’opération a ensuite consisté à enlever le crâne malade et à le remplacer par l’artificiel”, explique Sciences et Avenir.


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Cette main bionique redonne le sens du toucher aux amputés !
Pouvoir équiper une personne amputée d’une prothèse de main est déjà quelque chose de grandiose. Et si dans un futur plus ou moins proche, utiliser une prothèse tactile permettant de retrouver le sens du toucher devenait la norme ? Plusieurs équipes travaillent sur ce genre de projet depuis 2014.
Pour les personnes ayant leurs deux mains, faire la différence entre une balle de tennis et une orange n’est pas quelque chose d’exceptionnel. En revanche, lorsqu’il s’agit d’une personne amputée équipée d’une prothèse de main, c’est autre chose. Cette prouesse a été réalisée par Dennis Aabo Sorensen, un Danois de 36 ans ayant été le premier à tester en 2014 une main bionique conçue par l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) et la Scuola Superiore Sant’Anna de Pise (Italie).
L’intéressé n’avait pas pu sentir les subtilités d’un objet au niveau de son bras gauche depuis neuf ans ! Le prototype de prothèse offre un retour sensoriel tactile, permettant donc de sentir ce que l’on touche. Si de nombreuses prothèses permettant de saisir un objet plus ou moins fermement suivant sa nature, la prothèse du projet LifeHand 2 va beaucoup plus loin.
Des capteurs situés au niveau des doigts émettent des signaux électriques lors de la manipulation d’un objet et ces derniers sont interprétés par des algorithmes afin de générer des impulsions nerveuses. Ces impulsions sont ensuite transmises par la prothèse à quatre électrodes greffées directement sur les nerfs périphériques du moignon de l’utilisateur.
 Les tests soumis à Dennis Aabo Sorensen avaient été concluants puisqu’avec les yeux bandés, ce dernier avait pu saisir différents objets tels qu’un morceau de bois, un paquet de coton ou encore un verre en plastique tout en les différenciant les uns des autres. Les chercheurs tentent actuellement de miniaturiser le dispositif afin d’en assurer la diffusion aux quatre coins du globe.
En 2015, un projet différent avait vu le jour issu d’une collaboration entre la DARPA et l’Université Johns Hopkins (États-Unis). Ce projet était relatif au développement d’une main mécanique pilotée par les ondes cérébrales rétablissant le sens du toucher. Cependant, nous n’avons aucune information sur les évolutions de ce prototype qui paraissait prometteur tout comme le projet LifeHand 2.


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Source, Konbini, par Kate Lismore
Imprimer en 3D une main bionique : le futur des prothèses approche
Un groupe de collaborateurs japonais met au point en ce moment une nouvelle prothèse révolutionnaire. L'association de la technologie et de la science ne cessera jamais de nous étonner.
Notre peur des robots, et surtout de leur possible révolution entraînant leur domination sur le monde grâce à leur intelligence artificielle aux pouvoirs quasi-surnaturels a tendance à nous faire oublier à quel point les avancées technologiques peuvent être un réel émerveillement. C'est le cas pour la création de prothèses destinées à remplacer un membre.
Au fur et à mesure que notre connaissance du corps humain s'accroît, la technologie progresse. Les nouvelles possibilités que cette association apporte sont étonnantes, comme l'impression 3D de peau humaine pouvant être utilisée en médecine, en tant que greffon et en cosmétique.
Et voici qu'un groupe japonais appelé exii travaille sur une main robotique destinée à être utilisée par ceux ayant perdu un membre. Les capacités de cette prothèse vont bien au-delà de tout ce qui avait pu être imaginé jusqu'à présent.
"exii hackberry", une main bionique imprimée en 3D 
Plus fonctionnelle et plus accessible
La technologie d'impression 3D est utilisée en tant que moyen de collaboration, de développement d'idées et de présentation de designs de communautés de créateurs. Cette main, nommée "exii hackberry", représente la solution envisagée par le groupe.
En agrandissant sa communauté de constructeurs pour ce projet, la prothèse devient non seulement plus fonctionnelle que les mains prothétiques qui ont été faites il y a plusieurs décennies, mais aussi beaucoup plus accessible. Elle peut être créée pour une fraction de leurs prix.
Comme cette vidéo le démontre, la main bionique est capable de faire la différence entre plusieurs mouvements et pressions dont la main a besoin pour faire des lacets, tourner la page d'un livre ou remonter la fermeture éclair d'une veste.
Un projet en open source
L'"exii hackberry" s'utilise avec un smartphone, et la plupart du matériel informatique est imprimé en 3D. Récemment, exii a déclaré que la main bionique serait en open source afin d'accélérer son développement technologique grâce à des collaborateurs du monde entier. Ils espèrent attirer beaucoup d'attention de la part de développeurs, de designers et d'utilisateurs de mains artificielles en rendant les détails et le code source du projet disponibles et gratuits. Le coût de production de ces bras devrait être raisonnable, rendant la prothèse accessible pour tous et pas seulement pour les plus riches.
Le "hackberry" est considéré comme étant une progression significative de son prédécesseur, le "handii". Les améliorations qui lui ont été apportées se composent d'un poignet plus flexible permettant d'effectuer des gestes plus variés, d'une paume plus petite pour convenir aux femmes et d'une compatibilité accrue afin de pour pouvoir utiliser plusieurs sortes de batteries d'appareils photo. Comme ce projet est une expérience collaborative, les documents de code source sont disponibles sur la page exii github. Vous pourrez y trouver les modèles 3D, les codes et les données de capteurs.
Et le mieux dans tout ça, c'est que la main imprimée en 3D coûtera moins de 300 dollars. Elle deviendra sûrement une option viable pour ceux ayant besoin d'une prothèse de membres, et ce partout dans le monde.

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Source, Journal de Québec, Nicolas Lachance, publié le 16 avril 2017
250 000$ pour remarcher
Un homme a subi une rare opération pour se faire visser une jambe bionique
Luc Charlebois est en Floride afin d’essayer sa nouvelle jambe et faire de la physiothérapie. À l’aide d’une nouvelle hanche et grâce à un socle qui est vissé directement dans l’os de sa jambe, Luc peut y accrocher une jambe bionique.                                                                                        
Un homme qui a eu la jambe arrachée lors d’un grave accident de moto s’est fait visser une prothèse artificielle dans l’os en Australie. Cette jambe bionique qui lui a coûté 250 000 $ va lui permettre de marcher de nouveau.
 «C’est extraordinaire. Quand je marche, je sens. Je sais exactement où mon pied va. J’ai une sensation comme si c’était ma propre jambe», a affirmé Luc Charlebois en entrevue au Journal.
En janvier dernier, il s’est envolé vers l’Australie afin de subir une nouvelle chirurgie, l’ostéointégration, qui consiste à visser directement dans les os de sa jambe un embout de prothèse. Avec le déplacement, l’opération a coûté à l’homme environ 250 000 $.
 Le médecin lui a tout d’abord reconstruit la hanche. Il a coupé les ligaments, les muscles, puis a tout allongé. «Ils ont allongé le moignon. Les muscles, la peau et les nerfs sont rendus là», a-t-il expliqué.
Sensations
Il a subi une seconde opération le 8 février dernier. C’est à ce moment que le spécialiste lui a vissé la prothèse. «Il place le bout pour attacher la prothèse. C’est tout à l’intérieur, explique-t-il. La sensation est assez incroyable. Ça faisait 10 ans que je n’avais pas de sensation. Tout est connecté à mon corps, a-t-il réagi. Avec la nouvelle technologie, l’os pousse dans la prothèse.»
  • 40 Canadiens ont déjà fait le voyage afin de subir cette intervention. La préparation peut prendre des années.
  • Le coût moyen pour un Canadien est d’environ 150 000 $.
  • Les coûts augmentent selon la complexité, par exemple lorsque les médecins doivent reconstruire une hanche avant l’opération.
  • Plusieurs provinces offrent des programmes et couvrent environ 80 % des dépenses, comme en Ontario.
  • Aucune chirurgie d’ostéointégration n’a été payée par la Régie de l’assurance maladie du Québec.
  • L’opération n’est toujours pas approuvée par Santé Canada et est encore au stade expérimental.
LES MEMBRES DU FUTUR, CROIT UNE GREFFÉE
Une joueuse de l’équipe canadienne de volleyball assis, qui vient de se faire visser une jambe artificielle dans l’os, croit qu’un jour, des gens voudront se faire amputer des membres tellement les prothèses intelligentes seront performantes.
«Peut-être que je ne verrai pas ça de mon vivant. Mais ils peuvent vraiment repousser les barrières», a mentionné, le sourire dans la voix, Chantale Beauchesne, membre de l’équipe canadienne paralympique aux Jeux de Rio.
C’est comme si vous aviez une partie de robot en vous? lui a-t-on demandé. «Oui, comme Terminator, a rigolé l’athlète. Je suis certaine qu’ils vont faire des choses incroyables. Des experts disent qu’on verra peut-être un jour des individus qui vont vouloir se faire faire une amputation parce que les prothèses vont être meilleures que les membres normaux. Ça serait incroyable de vivre ça! Ça serait tellement sharp, ne pas avoir à faire un mouvement avec sa jambe, mais seulement avec la réaction neurologique et musculaire.»
Il y a huit ans, Chantal Beauchesne a perdu sa jambe alors qu’elle était passagère d’une motocyclette. Elle avait 25 ans. Son membre a été sectionné par un fil de métal accroché à un pylône d’Hydro.
Confort et performances
Elle a subi sa chirurgie le 11 janvier dernier et moins d’un mois plus tard, elle marchait déjà chez elle en Ontario.
«Je fais de la bicyclette, avec un genou qui est comme un ordinateur. Ça fonctionne très bien. Je vais aussi pouvoir jouer au volleyball debout, ce qui n’était pas une option pour moi avant. Je perdais toujours ma jambe», a-t-elle expliqué, indiquant vouloir retourner aux études.
Michael J. Assayag, Chirurgien orthopédiste
Michael J. Assayag est un chirurgien orthopédiste de Québec spécialisé dans la correction des malformations congénitales. Bientôt, il deviendra le premier Québécois formé afin de faire de l’ostéointégration pour les amputés. Le médecin veut revenir ensuite au Québec pour exercer.
Qu’est-ce que l’ostéointégration?
C’est comme une prothèse dentaire dans la bouche. C’est un implant directement vissé dans l’os. Ce sont des implants qui sont très solides. On peut remplacer une dent ou une multitude d’autres choses. Ce sont des implants qui ont une biocompatibilité, c’est-à-dire que le matériel se marie avec l’os de façon à ne faire qu’un.
De quoi sont faites ces prothèses?
Elles sont typiquement faites en titane, ce qui est très biocompatible. Bien entendu, c’est magnifique. C’est vraiment un domaine du futur. On peut penser à Terminator et plein d’autres films de science-fiction que nous avons vus. Ça se développe rapidement.
Jusqu’où pourront se rendre ces nouvelles technologies?
Il n’y a pas de limites. On a qu’à penser aux robots qui fonctionnent grâce à des signaux d’électroencéphalographie et je pense que ça, c’est l’avenir. Avec la robotique, de plus en plus, on est en train de voir des robots qui commencent à fonctionner grâce à la pensée et les ondes cérébrales. Un jour, on va être capable de faire des prothèses qui vont être exceptionnellement bonnes.
Quand votre départ pour l’Australie est-il prévu?
Si tout se passe bien, au début de l’automne afin de travailler avec l’équipe du docteur Munjed Al Muderis. Il reste encore énormément de travail et de planification, mais c’est là qu’on se dirige. Ça ne peut pas se faire seul.
Quand pourrions-nous voir cette nouvelle technologie au Québec?
Je veux vraiment revenir pratiquer au Québec. Je pense que d’ici quelques années (5 ans), nous pourrons voir des Québécois subir de l’ostéointégration au Québec. Sans doute à Montréal, ce serait l’endroit idéal. Dans un système public, il y a une gestion de coûts auquel il faut penser.

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Mercredi prochain, l’humain amélioré dans le futur


P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.

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