lundi 28 mai 2018

Exploration spatiale, le futur!

Que nous réserve le futur!

Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.

Les articles de cette page: 
  • Avec Moon Express, l'homme va retourner sur la Lune, pour devenir riche.
  • Selon la NASA, le propulseur magnétique va nous amener sur Mars en 70 jours sans carburant.
  • Un engin défiant les lois de la physique aurait vu le jour en Chine.
  • La chine planifie de construire la plus grande navette spatiale de tous les temps.
  • La NASA finance un concept pour transformer les astéroïdes en vaisseaux spatiaux.
  • Un Système de ravitaillement révolutionnaire ouvre de nouveaux horizons dans l'espace.
  • Project Blue, un Kickstarter pour trouver des signes de vie extraterrestre.
  • Chine, un télescope géant pour détecter des extraterrestres.
  • Des astronomes veulent camoufler la Terre sous un manteau laser pour la cacher aux extraterrestres.
  • Comment l'impression 3D va révolutionner l'exploration spatiale.
  • 2018 une année spatiale pleine de promesses!
  • La vie extraterrestre à notre portée.






Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.


Source, Ulyces, par Nicolas Prouillac, le 15 décembre 2016
De la ruée des entreprises privées à la création de technologies novatrices, l’humanité va poser cette année les premières pierres d’une nouvelle conquête spatiale. 
Avec Moon Express, l’homme va retourner sur la Lune – pour devenir riche
Crédits : Moon Express
Première entreprise privée autorisée à se lancer à la conquête de l'espace, Moon Express veut changer l'histoire de l'humanité. Rencontre avec son étonnant fondateur.
Au printemps 2017, la start-up qui veut exploiter les ressources du sol lunaire lancera sa première mission sur la Lune. Ensuite, ils veulent nous y envoyer pour moins de 10 000 dollars.
Naveen Jain fondateur de Moon Express nous explique;
« Pour moi, l’espace n’a jamais vraiment été la question », dit-il lorsque je lui demande d’où vient son attirance pour les étoiles. « Il s’agit d’identifier quels sont les grands problèmes du monde et d’imaginer comment les résoudre au moyen de la technologie. » Il y a bientôt dix ans, Naveen a réalisé que la terre, l’eau et l’énergie étaient au cœur des luttes intestines de l’humanité. Ces ressources existant en quantité limitée sur notre planète, le besoin puis le désir de se les approprier ont encouragé nos rivalités et engendré les conséquences dramatiques que nous connaissons aujourd’hui – pour l’être humain comme son environnement. Mais pourquoi se battre quand elles existent en quantités illimitées dans l’espace ? « Nous pouvons créer de nouveaux territoires habitables en abondance, en allant vivre sur la Lune ou sur Mars », assure-t-il. « Et l’eau et l’énergie existent aussi en abondance dans l’espace, il nous suffit d’aller les chercher. »
Le projet de Moon Express a de multiples facettes. Naveen Jain et son entreprise prévoient à la fois d’exploiter les ressources présentes dans le sol lunaire, comme l’eau et l’hélium 3, de démocratiser le tourisme spatial au cours de la prochaine décennie et, à terme, de permettre à des colonies humaines de vivre de façon permanente à la surface de la Lune. « Nous sommes à bord d’un vaisseau spatial appelé Planète Terre. Mais imaginez que quelque chose nous percute : l’humanité entière sera éradiquée, comme les dinosaures avant elle. C’est pourquoi nous devons évoluer et devenir une espèce multi-planètes », dit Naveen.
C’est essentiellement le discours du milliardaire Elon Musk, PDG de SpaceX et Tesla, qui prévoit d’envoyer les premiers hommes sur Mars d’ici dix ans. Un délai à priori raisonnable pour résoudre (au moins en partie) les problèmes liés à la vie dans un environnement extrêmement dangereux pour l’homme. « Le projet d’Elon est excellent, mais nous sommes confrontés aux mêmes problèmes sur la Lune : les différences de températures y sont très élevées, la gravité est faible et les radiations dangereuses. Mais l’avantage, c’est qu’elle n’est qu’à trois jours d’ici ! »
Un voyage de seulement 385 000 kilomètres contre plus de 55 000 millions pour Mars. Ce voyage, Moon Express le tentera pour la première fois en 2017. Mais pour Naveen, il a commencé en Inde il y a 57 ans.
« La santé de notre planète et la survie de notre espèce ne seront assurées que si nous utilisons les ressources spatiales et que nous étendons l’économie terrestre à la Lune et au-delà », a déclaré Bob Richards face aux regards médusés des membres de l’Institut SETI, le programme de recherche d’une intelligence extraterrestre de la NASA. « La création d’une économie hors-Terre et d’une civilisation multi-planètes assurera la sauvegarde de l’humanité sur le long terme. »
Pour envoyer son robot sur la Lune, Moon Express s’aidera d’une fusée Electron conçue par Rocket Lab, une firme américaine basée en Nouvelle-Zélande, ainsi que d’un module fait maison, le MX-1, qui assurera l’atterrissage en douceur. Une fois le petit rover libéré, il s’aventurera sur au moins 500 m pour collecter et analyser la poussière lunaire.
Un prototype du MX-1 à l’essai

Cela ne servira qu’à confirmer la teneur du sol lunaire, dont la NASA et les autres agences spatiales ont déjà percé les secrets – or, cobalt, fer, palladium, platine, tungstène, helium 3 et eau en vastes quantités. Mais Naveen ne s’en contentera pas, il a déjà une idée qui décuple son enthousiasme.  « La roche de Lune a une grande valeur en elle-même », dit-il. « Je suis sûr qu’en la ramenant sur Terre, elle peut remplacer le diamant en tant qu’industrie, car les diamants ne sont pas si rares. Si la roche de Lune devient le symbole de l’amour, on pourra littéralement offrir la Lune à la personne qu’on aime. »

Pour le rover, il s’agira cette fois d’un aller simple, mais ce ne sera pas toujours le cas. Tandis que Sir Richard Branson et Virgin Galactic (vainqueurs de l’Ansari XPRIZE en 2004) reporte sans cesse l’heure fatidique où il enverra des touristes aux frontières de l’espace pour 250 000 dollars la place, Naveen Jain prédit que d’ici 2026, un aller-retour sur la Lune à bord d’une navette affrétée par Moon Express coûtera moins de 10 000 euros. « Vous pourrez enfin passer votre lune de miel à bon port, et ce ne sera pas plus long qu’un voyage entre San Francisco et Sydney », assure-t-il. Bien qu’il ait déjà payé ses excès d’optimisme par le passé, Naveen semble bien décidé à tenir ses engagements, tout comme le reste de l’industrie.
Mais il garde le meilleur pour la fin. « Nous sommes un minuscule point bleu dans notre galaxie. Il en existe des milliards comme la nôtre. L’accès à cette abondance de ressources va mettre fin à la guerre : nous n’aurons plus aucune raison de nous battre. »


Source, Ulyces, par Justine Frayssinet, 16 novembre 2016
Selon la NASA, le propulseur magnétique va nous amener sur Mars en 70 jours sans carburant
L’EM Drive est un propulseur électromagnétique. Il aurait la capacité d’amener des hommes sur Mars en seulement 70 jours, sans carburant, grâce à une incroyable capacité de poussée dans le vide. C’est en tout cas ce que confirmeraient les résultats de tests récemment menés par la NASA et qui auraient fuité.

Ce nouveau système de propulsion pourrait ouvrir d’incroyables possibilités en matière d’exploration de notre système solaire. En bref, l’EM Drive défie la troisième loi de Newton, celle qui dit que pour qu’un objet se déplace dans un sens, il faut une poussée qui prenne appui de l’autre côté. Pour la majorité des fusées actuelles, cet appui, c’est le carburant qui alimente les moteurs. L’EM Drive, lui, fonctionnerait en mettant en résonance des micro-ondes dans un espace fermé et conique. L’espace est composé de deux faces opposées, une grande et une petite. Les ondes se réfléchiraient sur la petite surface, ce qui créerait une faible poussée. À l’échelle de l’EM Drive, ce système donne donc un engin poussé de l’intérieur, capable de se déplacer dans l’espace à très grande vitesse.
Les documents qui viennent de fuiter proviennent d’une étude réalisée en 2015 par l’Eagleworks Laboratory, financée par la NASA. Ils affirmeraient que l’EM Drive fonctionne et qu’il est capable de générer une poussée d’une puissance inattendue, d’environ 1,2 millinewton par kilowatt. Les résultats expliquent également que la technologie de l’EM Drive pourrait être améliorée, rendant le propulseur électromagnétique encore plus efficace et plus puissant. Une telle technologie permettrait de rejoindre Mars en 70 jours et la Lune en tout juste quatre heures.

Source, Sputnik, le 12.septembre 2017
 Un engin défiant les lois de la physique aurait vu le jour en Chine
Des inventeurs chinois affirment avoir élaboré un prototype opérationnel de l’engin EmDrive, dont le fonctionnement est impossible à expliquer dans le cadre de la conservation de l’énergie et du mouvement.


Un prototype opérationnel de l'engin EmDrive, défiant les lois de la physique classique, aurait été assemblé par des chercheurs chinois, relate le journal The Daily Mail, se référant à la chaîne CCTV-2.
Bien que les scientifiques ne révèlent pas les caractéristiques techniques de leur invention, la chaîne assure que l'engin sera testé sous peu dans l'espace.
Pour rappel, EmDrive est un propulseur presque magique qui fonctionne sans carburant, uniquement avec de l'électricité, et enfreint ainsi la troisième loi de Newton dite de conservation du mouvement.
Le principe de ce propulseur est assez simple, rappelle le Journal du Geek. Il utilise la capacité des micro-ondes (créée à partir d'une source électrique) à rebondir sur la paroi d'un objet fermé. Le rebond de ces ondes produirait alors une poussée, faisant avancer ledit moteur. Puisque l'appareil n'éjecte pas de masse et n'émet pas de radiations, l'appareil et les théories modélisant son mode opératoire sont controversés: l'EmDrive semble non conforme au principe de conservation de la quantité de mouvement de Newton, bien que son inventeur affirme le contraire.
L'EmDrive a été proposé en 2001 par l'ingénieur aéronautique britannique Roger Shawyer. Compte tenu des perspectives qu'ouvrirait un tel système dans le domaine du voyage spatial, l'EmDrive a suscité l'intérêt notamment de la NASA. À partir des années 2010, à la suite de la publication d'articles sur le sujet dans des revues et sites Internet de vulgarisation scientifique, l'EmDrive a reçu un écho médiatique important.

Source, Ulyces , par Justine Frayssinet, 13 octobre 2016
La Chine planifie de construire la plus grande navette spatiale de tous les temps
Lors du Congrès International d’Aéronautique qui se déroulait à Guadalajara au Mexique le mois dernier, la Chine s’est faite remarquer. Elle a annoncé travailler à la construction et aux tests de navettes spaciales, dont l’une pourrait transporter le plus de passagers au monde.
Lau Haiqang, scientifique à l’Académie chinoise des technologies de lanceurs, s’est chargé de l’annonce. La commercialisation de l’appareil est prévue pour 2020.
Deux prototypes sont à l’étude. Le premier est une petite navette pouvant transporter cinq passagers. Elle sera capable d’aller jusqu’à 100 kilomètres d’altitude. La seconde version, plus imposante, pourra transporter 20 passagers, ce qui en ferait l’appareil pouvant amener le plus de passagers dans l’espace jamais fabriqué. Elle pourra atteindre les 130 kilomètres d’altitude. Elle aura également la capacité de mettre des satellites en orbite. La localisation du lanceur n’a pour le moment pas été communiquée.
Crédits : China Academy of Launch Vegicle. 

La Chine n’est pas seule à se lancer sur le marché supposé ultra-lucratif du tourisme spatial. Face à elle, de gros concurrents :  les sociétés Space X d’Elon Musk et Blue Origin de Jeff Bezos. La Russie, le Japon et l’ESA planchent également sur l’idée.
Les hommes d’affaires et patrons sont le cœur de cible du produit, dont le coût s’élèverait entre 200 et 250 000 dollars.





Source, Ulyces, par Nicolas Prouillac,  07 juin 2016
La NASA finance un concept pour transformer les astéroïdes en vaisseaux spatiaux
Le forage spatial fait de l’œil à l’industrie minière terrienne – les États-Unis et le Luxembourg en tête –, qui se damnerait pour aller récupérer les précieux métaux qui dorment au cœur des astéroïdes qui embrasent parfois notre ciel. Oui mais voilà, aller creuser des trous sur des cailloux géants qui se déplacent en moyenne à 20 km/s dans le vide intersidéral, ce n’est ni simple ni très économique.
Une fois n’est pas coutume, la firme spécialisée dans l’impression 3D Made in Space a peut-être trouvé la solution. Ils se sont faits la réflexion que si on ne peut pas sauter d’un astéroïde à l’autre en vaisseau comme des abeilles butinant des fleurs, peut-être faut-il amener les astéroïdes jusqu’à nous.
Crédits : Made in Space
Voici donc RAMA (Reconstituting Asteroids into Mechanical Automata), un concept qui utilisera l’impression 3D pour transformer les astéroïdes en véhicules volants. Ils enverraient ainsi un astronef mécanique qui, une fois arrivé sur l’astéroïde, extrairait sur place les ressources nécessaires à la fabrication en 3D de systèmes de navigation et de propulsion simples. Le système conduirait ensuite l’astéroïde jusqu’à l’avant-poste minier le plus proche pour que la bête soit disséquée et vidée de tout ce qu’elle renferme de précieux pour la civilisation terrienne. L’astronef répétera ensuite l’opération avec un autre astéroïde.
L’idée est dingue et ne verra pas le jour demain, on l’imagine bien, mais la NASA a néanmoins investi 100 000 dollars pour que des études de faisabilité soient menées.
Made in Space s’est déjà illustré précédemment cette année avec leur imprimante 3D révolutionnaire à destination des résidents de l’ISS (et de futures colonies spatiales). Moralité, il va falloir suivre d’encore plus près le travail de leurs équipes à l’avenir.



Source, Ulyces , par Servan Le Janne, 12 mai 2016
Un système de ravitaillement révolutionnaire ouvre de nouveaux horizons dans l’espace

Crédit : esa.int

Dotée de meilleures facultés de déplacement, les nouvelles stations de réapprovisionnement rapprochent l’homme de planètes jusqu’ici hors de portée.
Mars n’est plus très loin. Grâce à une technologie développée par l’entreprise Paragon, l’image d’hommes approchant la Planète rouge ressemble de moins en moins à de la science-fiction. À long-terme, les performances accrues des stations de ravitaillement étendront la portée des missions.
Une perspective ouverte par un nouveau système d’isolation thermique. Mis au point par Paragon et son partenaire, Thin Red Line Aerospace (TRLA), il confère une meilleure durée de vie à l’étage supérieur des fusées envoyant des stations en orbite. Elles gagnent ainsi en manœuvrabilité, mais surtout en capacité de déploiement.
La solution proposée permettra aux navettes spatiales et à leurs ravitailleurs d’être parfaitement isolés, les seconds restant dans le même temps en orbite. Cela devrait rendre « l’exploration de l’espace plus sûre », s’est félicité le président de TRLA, Maxim de Jong. La NASA a récompensé les deux sociétés pour leur innovation.


Source, Ulyces,  par Justine Frayssinet, 22 novembre 2016
Project Blue : un Kickstarter pour trouver des signes de vie extraterrestre
Proxima Centauri, parfois appelée Centauri C, est l’étoile la plus proche de notre système solaire. Elle fait partie, avec Centauri A et Centauri B, des trois étoiles qui forment le système Alpha Centauri. En Avril, Breakthrough Initivatives, un programme de recherche de vie extraterrestre, a tenu une conférence à Stanford sur les possibilités d’exploration si des exoplanètes gravitant autour de Centauri A et Centauri B venaient à être découvertes.
Project Blue désigne un consortium d’organisations spatiales qui cherchent à développer des technologies d’imagerie des exoplanètes. La semaine dernière, Project Blue a fait un pas de plus dans la réalisation de son objectif en lançant une campagne de crowdfunding sur la plateforme Kickstarter. Le but est de parvenir à financer un télescope ultra-perfectionné qui permettrait de fournir les premières images d’une planète similaire à la Terre dans un autre système solaire.
Le seuil de la campagne de crowdfunding a été placé à un million de dollars. Mais un second objectif bien plus audacieux de quatre millions de dollars a également été défini. Celui-ci permettrait de tester un coronographe, un instrument qui permet d’effacer la partie centrale de l’étoile observée, afin de rendre visible des objets orbitant autour d’elle.
Pour Project Blue, l’objectif du million de dollars est atteignable. Mais le coup global de la mission est quant à lui estimé à 50 millions. Même si cette somme parait exorbitante, elle l’est nettement moins que d’autres projets l’ayant précédée. Le coût du télescope spatial Kepler, qui en 2009 avait permis de découvrir 26 exoplanètes, s’élevait à 600 millions de dollars. Et le télescope James-Webb, développé par la Nasa et l’ESA pour un lancement en 2018, culmine lui a 8 milliards de dollars.
Project Blue devrait parvenir à réduire la facture en faisant appel à des partenaires moins chers, notamment pour la phase de mise en orbite, qui représente généralement un quart de ce genre de projets. Par le financement participatif, le projet vise également à fédérer une véritable communauté autour de la mission, capable d’apporter un véritable soutien à l’effort de recherche et de développement.

Source Radio-Canada, le 4 juillet 2016
Chine : un télescope géant pour détecter des extraterrestres
Le radiotélescope sphérique de 500 mètres d'ouverture (FAST)  Photo : ? China Stringer Network / Reut
Le télescope sphérique de 500 mètres d'ouverture (FAST selon l'abréviation anglaise) s'étend sur une superficie de 30 terrains de football et comprend 44 500 panneaux triangulaires.
Fast dépasse ainsi le télescope Arecibo situé à Porto Rico, qui était considéré jusque-là comme le plus grand télescope au monde avec ses 300 mètres d'ouverture.
La construction du radiotélescope aura duré près de cinq ans et aura coûté 1,2 milliard de yuans, soit environ 230 millions de dollars canadiens.
Le télescope chinois devrait être mis en fonction à compter de septembre prochain.
Qu'est-ce que FAST fera?
  • Sonder la présence d'hydrogène dans les galaxies lointaines.
  • Repérer des pulsars faibles (des étoiles à neutron qui tournent très vite sur elles-mêmes et produisent un signal périodique). Jusque à présent, seulement 2000 pulsars ont été détectés.
  • Augmenter les chances de trouver des vagues gravitationnelles à basse fréquence.
  • Traquer la présence de vie extraterrestre.
La dernière pièce du télescope FAST apposée à l'édifice  Photo : China Daily China Daily Infor
La conquête spatiale de la Chine
Ce programme spatial fait partie des priorités du gouvernement chinois. Le président Xi Jinping souhaite que son pays devienne une puissance mondiale en termes de découvertes spatiales.
En 2018, la Chine lancera le module de base de sa première station spatiale et espère aussi envoyer un de ses ressortissants sur la Lune d'ici 2036.
9000 personnes déplacées
Pour faire aboutir ce projet, Pékin a dû demander à quelque 9000 habitants de la province de Guizhou, situés à proximité du télescope, de quitter la région pour éviter toute nuisance électromagnétique.
Les cellulaires, les micro-ondes et même les portes de garage seraient susceptibles d'interférer avec les outils de mesure du télescope.
Les personnes touchées par cette mesure se verront offrir un dédommagement de 12 000 yuans, soit environ 2500 $ .

Source, Ulyces , par Nicolas Prouillac, 31 mars 2016
Des astronomes veulent camoufler la Terre sous un manteau laser pour la cacher aux extraterrestres
Certains chercheurs sont d’avis qu’il est dangereux de signifier notre présence au reste de l’univers, que ce soit en envoyant des sondes dans l’espoir qu’elles soient retrouvées par une civilisation extraterrestre qui passait par là par hasard, ou bien en se contentant de tourner autour du soleil…
Deux astronomes américains viennent en effet de suggérer qu’en transitant devant son astre préféré, la Terre obstrue une partie de sa lumière équivalente à sa masse, ce qui pourrait rendre sa présence évidente pour un observateur lointain. Aussi, le duo suggère de compenser cette perte de luminosité en déployant un arsenal de lasers qui masqueraient ainsi notre présence aux yeux des aliens trop curieux.
D’après les calculs des deux scientifiques, il suffirait d’émettre en continu 30 mégawatts de lasers pendant 10 heures, une fois par an, pour compenser la perte de luminosité qui se produit lorsque la planète transite devant le soleil.
« Ça n’a pas besoin d’être un énorme laser, ça pourrait être une antenne positionnée autour de la Terre », explique le professeur Kipping. « Nous avons calculé que l’ISS collecte exactement la quantité d’énergie dont nous aurions besoin. » Ça ne coûte rien d’essayer, des fois qu’on ne soit pas seuls dans l’univers. Mais on peut aussi imaginer que si ce n’est pas le cas, d’autres ont pu avoir recours à cette astuce bien avant nous et que nous sommes cernés de regards cosmiques invisibles à nos yeux. Brrr…

Source, Ulyces , par Nicolas Prouillac, 22 mars 2016
Comment l’impression 3D va révolutionner l’exploration spatiale
L’imprimante 3D en zéro-gravité
Crédits : Made In Space
Lorsque des êtres humains quitteront la Terre pour établir une colonie sur une planète lointaine, il leur faudra nécessairement voyager léger. Des graines, de l’eau et de nombreux outils auront une place assurée à bord. Pour le reste, il faudra composer avec les matériaux extraterrestres. Mais comment faire ?
La compagnie Made In Space a trouvé la solution au problème. La NASA a lancé hier une mission de ravitaillement de l’ISS transportant à son bord la première imprimante 3D en gravité zéro.
En 2014, la compagnie avait lancé un premier prototype de la machine, mais depuis MIP a considérablement amélioré sa machine, capable d’imprimer une plus grande variété d’outils différents à partir d’une trentaine de matériaux – une véritable quincaillerie à emporter.
« L’exploration spatiale, c’est un peu comme du camping : si quelque chose ne va pas ou s’il y a une urgence, il faut rentrer à la maison pour s’en occuper », explique Jason Dunn, le directeur technique et co-fondateur de Made In Space. « L’impression 3D va permettre aux astronautes d’être indépendants vis-à-vis de la Terre. »
Crédits : Made In Space
Cela va également permettre d’économiser des sommes importantes, étant donné que « les matériaux bruts coûtent beaucoup moins cher que les objets construits », explique Dunn. Sur le long-terme, l’imprimante va également faire baisser le nombre de missions de ravitaillement nécessaires. Enfin, l’impression 3D va libérer les esprits en matière de recherche liée à l’espace, qui sont jusque là très limitées en termes de taille et de poids. « Avec une imprimante de ce type à bord, on peut fabriquer des choses qu’on ne pourrait jamais livrer, comme une antenne de la taille d’un stade de football qui pourra fournir l’Internet au monde entier », dit Spencer Pitman, le directeur de la stratégie produit de MIP.
Un jour, une technologie comme celle-ci pourra nous aider à coloniser d’autres planètes. « Que vous soyez sur Mars ou sur l’ISS, vous n’avez pas envie d’attendre qu’on vous livre quelque chose dont vous avez besoin », explique la porte-parole de la NASA Tracy McMahon. « Plus vous serez capables de construire des choses sur place, mieux ce sera. » Les colons pourraient notamment utiliser des outils imprimés en 3D pour creuser le sol extraterrestre, et utiliser les matériaux dénichés pour construire des bâtiments préfabriqués et d’autres infrastructures capitales. C’est en bonne voie.
Crédits : Made In Space


Source, Science et vie, par Serge Brunier, Le 07 janvier 2018
2018 UNE ANNÉE SPATIALE PLEINE DE PROMESSES !
Entre nouveaux lanceurs, nouvelles sondes et survols d'astres jamais explorés, 2018 s'annonce comme un très grand cru spatial !
L'année du cinquantenaire du premier survol d'un autre astre que la Terre par les astronautes d'Apollo 8, le 24 décembre 1968, s'annonce particulièrement riche en événements spatiaux, entre tirs de nouvelles fusées et satellites et rencontres spectaculaires aux quatre coins du système solaire.
Comment ne pas commencer, forcément, par le tir d'essai de la Falcon Heavy de Space X, ou plutôt de Elon Musk, tant le tycoon américain personnifie à lui tout seul la firme spatiale créée en 2002. Elon Musk, empereur incontesté du buzz perpétuel, annonce le lancement de sa nouvelle fusée depuis cinq ans, et le repousse régulièrement depuis lors. Cette fois, ça y est, l'engin devrait décoller ce mois de janvier. Le conditionnel, comme d'habitude, est de rigueur avec Space X, mais enfin, on peut raisonnablement prévoir un tir de la Falcon Heavy, qui emporte dans sa coiffe, une... Tesla, en 2018. En revanche, il est probable que l'essai de la capsule Dragon habitée n'aura pas lieu en 2018, ni, évidemment, l'envoi de touristes autour de la Lune, promis par l'hyper optimiste patron et dir'com de Space X...
Richard Branson, l'autre célèbre milliardaire de l'espace, va de son côté, tenter d'essayer de tester une nouvelle fois, comme il le fait depuis une bonne dizaine d'années, son Space Ship Two, destiné à envoyer des touristes dans l'espace, mais pour cette tentative de Virgin Galactic, la date est sûre, comme tous les ans : ce sera le premier avril, forcément. Côté « New Space », reste le fameux Google Lunar X Prize, qui vise à offrir 30 millions de dollars au premier compétiteur qui réussira à envoyer un robot sur la Lune et lui faire parcourir 500 mètres tout en tweetant moult images en direct live sur Terre. Lancé voici plus de dix ans, le Google Lunar X Prize, comme il se doit avec le « New Space » a été l'occasion pour des dizaines de « start up » d'avoir leur quart d'heure de célébrité warholienne avant de disparaître dans les dures oubliettes de la réalité économique. Après de nombreux reports de date limite, frisant le running gag, le Google Lunar X Prize devrait finir par s'achever en 2018 ou 2019, sans doute pour fêter le cinquantenaire de l'Homme sur la Lune, à moins qu'il ne soit annulé, faute de combattants. En ce cas, suggérons aux chercheurs soviétiques à la retraite de réclamer les 30 millions : après tout, faire rouler - mais sur des dizaines de kilomètres ! - des voiturettes sur la Lune, ils l'ont fait dans les années... 1970 !

En 2018 ou 2019, à défaut de marcher, on roulera sur la Lune...
Quoi qu'il en soit, ces nouveaux entrepreneurs spatiaux qui twittent plus vite que leurs fusées vont éclipser les missions de la discrète Ariane 5 européenne, qui va tenter dès la fin janvier de lancer avec succès ses satellites, pour la .... 84 eme fois d'affilée, contre 52 tirs, en tout, pour Space X, dont six échecs... 2018 devrait voir, in fine, près d'une centaine de tirs, réalisés aux Etats-Unis, en Europe, en Chine, au Japon et en Inde.
En mai, si tout va bien, la vénérable Nasa lancera la sonde spatiale Insight vers la planète rouge, et l'on découvrira un nouveau paysage martien en novembre. Puis, à l'été, l'agence américaine devrait lancer sa sonde Parker Solar Probe vers le Soleil, une mission spectaculaire attendue par tous les scientifiques, tandis que l'ESA, de son côté, devrait lancer la sonde BepiColombo vers la planète Mercure.

Mais c'est à l'été 2018 que les yeux des habitants du système solaire vont se tourner vers les astéroïdes Ryugu et Bennu. Le premier sera atteint par la sonde japonaise Hayabusa 2, le second par la sonde américaine Osiris-Rex : de spectaculaires images en perspective !
La fin de l'année nous réserve deux belles surprises, si tout se passe comme prévu. La Chine devrait poser sa sonde Chang'e 4 sur la face cachée de la Lune, une première ! Là encore, une chose est sûre : si un retard intervenait, il semble certain que, pour le cinquantenaire du programme Apollo, en 2019, une sonde chinoise, Chang'e 4 ou Chang'e 5, arpentera la cendre lunaire. Enfin, l'année 2018 s'achèvera inéluctablement en beauté, avec la fantastique mission américaine New Horizons, qui, partie de la Terre en 2006, a survolé Jupiter en 2007, Pluton en 2015, et nous offrira, dès le 31 décembre, des images du lointain astéroïde de glace 2014 MU69, qui aura, d'ici là, reçu son nom de baptême officiel et définitif.



Source, Ici Explora, PUBLIÉ LE 30 NOVEMBRE 2017
LA VIE EXTRATERRESTRE À NOTRE PORTÉE
«Sommes-nous seuls dans l'Univers?». C’est à cette même question que le nouveau spectacle immersif Exo au Planétarium Rio Tinto Alcan tente de répondre.

«Ce n’est pas la première fois que l’humanité pense qu’elle est sur le point de découvrir la vie [extraterrestre]. Mais là, on pense que cette fois-ci, c’est la bonne.» - Sébastien Gauthier, astronome, producteur et réalisateur du spectacle Exo.
Nous sommes dans un moment clé de l’histoire, ont indiqué les astronomes spécialistes du sujet que le Planétarium a consultés. Pourquoi? Parce que trois ingrédients sont réunis:
L'accès à des télescopes géants sur Terre et dans l’espace.
Des instruments de plus en plus sophistiqués, comme des caméras conçues sur mesure pour détecter des traces de vie.
La capacité d’analyse des théoriciens et des observateurs.
Ces éléments nous font croire qu’on est sur le point de découvrir la vie ailleurs dans l’Univers, explique Sébastien Gauthier. «Si d’ici quelques décennies, on n’en trouve pas, disons un siècle, on pourrait se dire que la vie est rare», ajoute-t-il.
Photo: NASA Ames SETI Institute JPLCaltech
LES COULISSES DU SPECTACLE EN 360 DEGRÉS
Le spectacle Exo est présenté en 360 degrés à l’intérieur d’un dôme. Il a été filmé à l’aide de caméras développées par l’équipe du Planétarium, notamment M. Gauthier. La réalité virtuelle nécessite du travail de postproduction entre autres pour combiner les images ensemble. «Les outils de postproduction de 360 degrés ne sont pas encore vraiment développés et le peu d’outils qu’il y a de développés sont pour les lunettes de réalité virtuelle. Tandis que pour le dôme, il faut développer nos technologies nous-mêmes», indique M. Gauthier.

Le communicateur scientifique Loïc Quesnel, qui anime en direct le spectacle, présente dans cette vidéo les coulisses de la création de l’oeuvre:
LES DÉFIS DE L’EXPLORATION SPATIALE

Le deuxième nouveau spectacle du Planétarium Rio Tinto Alcan, Demain l’espace, aborde également la découverte de l’espace, mais cette fois-ci, à travers l’historique, les défis actuels et le futur des missions spatiales. Voici quelques données surprenantes qui sont également présentées dans un dôme en 360 degrés:
La compagnie Space Adventures prévoit envoyer deux touristes et un cosmonaute russe en voyage autour de la Lune durant 17 jours.
L’entreprise Planetary Resources et son équipe, qui comprend le cinéaste James Cameron, invente la technologie nécessaire à l’exploitation minière des astéroïdes. Ils pourraient s’avérer une source d’éléments rares plus importante que la Lune! Ces ressources pourraient servir à développer des structures spatiales pour faciliter l’exploration.
Des voiles solaires de grande envergure vont se révéler un moyen efficace de voyager. Elles recueillent une forme de vent... là où le vent n’existe pas!
L’immensité de l’espace est le plus grand obstacle à son exploration. La Terre est environ à 150 millions de kilomètres du Soleil, alors que Neptune se trouve à 4,5 milliards de kilomètres du Soleil.
Pour parcourir de grandes distances, il faut des vaisseaux rapides. Le physicien Miguel Alcubierre s’est inspiré des moteurs à distorsion de Star Trek pour développer une forme de moteur qui déformerait l’espace autour du vaisseau et permettrait de dépasser la vitesse de la lumière!



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Ceci était mon dernier blog sur mes recherches pour le futur! 
Sur mon prochain blog, je vous présenterai ma conclusion sur le sujet.
Merci d'avoir pris le temps de me suivre.
Michel Scherer


P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.

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