Que nous réserve le futur!
Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.
Les articles de cette page:
- Timelapse, regardez comment la Terre a changé en 30 ans.
- Réchauffement climatique, quel avenir pour notre planète?
- Nous mettons en péril notre avenir, 15 000 scientifiques alertent sur l'état de la planète.
- Voici à quoi pourrait ressembler la Terre dans 100 ans, si nous sommes chanceux.
- Samsung imagine notre monde dans 100 ans.
- Selon Stephen Hawking, les humains devront quitter la Terre d'ici 100 ans pour survivre.
- Si vous n'avez pas peur de découvrir la vérité, voici la chronologie implacable de notre futur
Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
Reste encore la
possibilité par les avancés scientifique de plus en plus rapide et presque
miraculeuse, qu’une découverte technologique arriverait à stopper le
réchauffement climatique et à ramener la stabilités de la planète.
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Source, l’OBS,
Par Elena Brunet, Publié le 30 novembre 2016
Timelapse :
regardez comment la Terre a changé en 30 ans
Urbanisation,
déforestation, fonte des glaces... En trois décennies, le paysage mondial a
subi de plein fouet les conséquences du développement et du réchauffement
climatique. Pour mieux visualiser cette évolution, la plateforme Google Earth
Timelapse a compilé plus de 5 millions d’images satellites prises depuis 1984
(principalement via le programme Landsat de la Nasa). De l’assèchement de la
mer d’Aral au Kazakhstan à la déforestation de l’Amazonie, ces montages
"timelapse" accélérés font froid dans le dos.
Kazakhstan : la mer d’Aral à sec
Ce grand lac salé situé entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan était la quatrième plus grande étendue d’eau fermée de la planète, il y a 50 ans. Aujourd’hui, il est pratiquement sec. La cause principale ? Dans les années 1960, les Soviétiques ont détourné les fleuves qui l’alimentaient pour cultiver du coton et du blé. Le réchauffement climatique participe aussi à l’assèchement des eaux à hauteur de 20%. Heureusement, la construction d’un barrage en 2005 permet désormais au lac de regagner de la surface au Nord.
Alaska : le glacier Columbia rétrécit à vue d’œil
Le glacier Columbia, en Alaska (Etats-Unis) fond à une vitesse alarmante depuis les années 1980. Il a reculé de plus de 20 km en 30 ans et perdu environ la moitié de sa surface et de son épaisseur, laissant apparaître la roche. L’accélération du retrait est dû au réchauffement climatique, mais aussi à "des processus mécaniques", note la Nasa.
Brésil : l’Amazonie déforestée
L’Etat de Rondonia abritait autrefois 208.000 km2 de forêt, il est aujourd’hui l’une des zones les plus déboisées d’Amazonie. On estime que 67.464 km2 de forêt tropicale avaisent disparus en 2003, défrichés pour étendre les espaces agricoles de cultures ou de pâturage. Mais les conséquences à long terme de la disparition du "poumon" de la Terre pourraient être dramatiques, avec notamment l’extinction de la faune et de la flore.
Dubai : l’urbanisation galopante
Une ville sortie du désert. En 30 ans, la métropole de Dubai s’est étendue tout le long de la côte du golfe Persique. Le développement urbain à outrance, au détriment des questions environnementales, s’illustre par le projet pharaonique de construction d’une centaine d’îles artificielles avec du sable dragué du fond de la mer et ses conséquences inévitables sur la faune sous-marine.
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Source, B2020
Génération, le 8 août 2017
RÉCHAUFFEMENT
CLIMATIQUE : QUEL AVENIR POUR NOTRE PLANÈTE ?
Ce phénomène que nous observons maintenant depuis plusieurs décennies ne cesse de se développer, et pas forcément dans le bon sens. En effet, au niveau mondial, les dix années les plus chaudes ont toutes été enregistrées après 1998. En 2014, la température moyenne à la surface du globe était supérieure de 0,57 °C par rapport à la période de référence (1961-1990). En 2016, la température moyenne à la surface du globe était supérieure de 0,83 °C par rapport à la même période de référence. En à peine deux ans, on observe donc au niveau mondial une augmentation de 0,26 °C, soit 13% de l’objectif des 2°C fixé par l’accord de Paris lors de la COP 21.
Quelles sont les
causes du réchauffement climatique ?
Le réchauffement
climatique est dû à la présence de gaz à effet de serre (GES) dans notre
atmosphère. Ces gaz piègent les rayonnements infrarouges et empêchent leur
évacuation hors de notre atmosphère, ce qui par conséquent fait augmenter la
température moyenne à la surface de notre globe. Reste à savoir maintenant d’où viennent ces
GES ?
Il existe un
effet de serre naturel qui est dû aux rayonnements infrarouges de la terre vers
l’atmosphère terrestre mais ce dernier a un impact minime voire nul, tandis
qu’il ne fait plus de doutes que les activités humaines et les modes de
consommations actuels sont les causes majeures du réchauffement climatique
depuis le début de l’ère préindustrielle. D’après le dernier rapport du GIEC
(Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) datant de
2013-2014, la probabilité que les activités humaines soient les principales
causes des changements climatiques s’élèvent à 95%. Quels sont alors les
secteurs d’activités ayant le plus fort impact en termes d’émissions de GES ?
Selon le
quatrième rapport du GIEC datant de 2007, la répartition des émissions de CO2
en 2004 (49 milliards teq CO2) se répartie de la manière suivante :
On remarque donc
l’importance d’apporter de nouvelles solutions notamment au niveau de
l’énergie, de l’industrie, de l’agriculture et surtout au niveau de la gestion
des forêts pour limiter ce phénomène de réchauffement climatique. Les enjeux de
cette transition, qui s’avère être de plus en plus nécessaire, reposent sur les
trois piliers du développement durable, à savoir environnemental, économique et
social.
Au niveau
environnemental, les conséquences du réchauffement climatique touchent
plusieurs domaines. Tout d’abord cela contribue fortement à la fonte des
surfaces enneigées (calotte glacière, banquise, glaciers…) qui entraîne les conséquences
suivantes :
Diminution de la
surface neigeuse qui réduit la capacité à réfléchir l’énergie solaire de la
Terre et contribue ainsi à l’augmentation des températures (diminution de 8 %
de la surface neigeuse sur la période 1970-2010 par rapport à la période
1922-1970).
Élévation des
différents niveaux des mers et océans (sur a période 1993-2010 élévation de
3,2mm/an)
Cette deuxième conséquence causée par la fonte
des surfaces enneigées entraîne elle-même deux autres problèmes majeurs :
Augmentation du
potentiel d’érosion des littoraux qui modifie largement la dynamique sédentaire
des côtes et diminue donc les surfaces côtières.
Possible
disparition de plusieurs États insulaires (Tuvalu, Kiribati, Barbade, Samoa…)
et entraînement de plusieurs milliers de réfugiés climatiques.
Troisième conséquence, on parlera ici de
l’acidification des océans, problème majeur du réchauffement climatique. Du
fait de l’accroissement massif des émissions de gaz carbonique dans
l’atmosphère, les océans, qui absorbent environ 30% du CO2 émis, sont de plus
en plus acides. De ce fait, la biodiversité des océans est mise en péril
puisque les planctons et zooplanctons (pierre angulaire de la chaîne
alimentaire sous-marine) sont fortement touchés par ce phénomène. C’est aussi
des centaines d’espèces de poisson, les coraux ou encore les requins qui, ne
pouvant plus se nourrir correctement tendent à disparaître. Ce qui inquiète le
plus les scientifiques, c’est que nous n’avons pas de cas analogue sur lequel
nous pourrions baser nos estimations. Nos océans ont une acidification inédite
depuis 56 000 000 d’années ! Ces dérèglements ont d’autres conséquences,
puisque des millions de personnes dépendent de cet équilibre pour pouvoir se
nourrir mais aussi pour pouvoir vivre. Selon le rapport de la 12e Conférence
des parties à la Convention sur la diversité biologique c’est environ 400
millions de personnes qui dépendent indirectement de ces récifs coralliens.
Nous en arrivons
donc au niveau économique. Au-delà des faits et de ce qui a été précédemment
dit, il existe des études chiffrées qui permettent de rendre compte du coût de
l’inaction face aux changements climatiques. Selon un rapport établi par M.
Stern, économiste britannique, le réchauffement climatique entrainerait un coût
de 5 500 milliards d’euros. D’autres économistes jugent le coût potentiellement
infini. Enfin des experts du monde de l’assurance estime « qu’un monde à +2°C
resterait assurable mais qu’un monde à +4°C ne le serait certainement plus ! »
(Henri de Castries, Président AXA).
Enfin dernier
niveau, le niveau social. Il serait difficile de répertorier tous les méfaits
sociaux que pourrait causer le réchauffement climatique. Mais en voici une
petite liste. Au niveau de la santé, l’augmentation des canicules, qui souvent
entraînent la mort de milliers de personnes, est à attendre. Il y a aussi la
persistance des germes pathogènes (bactéries Salmonella et Listeria, virus de
l’hépatite A) dont le développement est accru par des températures plus
élevées. Sur le bien-être des populations, des augmentations de sécheresses et
de pénuries d’eau sont attendues, tout comme l’augmentation du nombre de
victimes de catastrophe naturelle ou encore l’augmentation du nombre de
réfugiés climatiques.
Quels sont donc
les leviers pour éviter ou du moins enrayer la machine du réchauffement
climatique ?
Le premier
levier est le levier politique. Il est certain qu’aujourd’hui nous devons
prendre des engagements internationaux courageux et ambitieux. Un premier
exemple a été donné par l’accord de Paris suite à la COP 21, mais nous devons
faire plus. Engager définitivement les États-Unis (deuxième émetteur de CO2
mondial) dans la démarche de l’accord de Paris est primordial.
Ensuite nos
politiques doivent nous mener vers une économie décarbonée, qui sur le point de
vue scientifique est tout à fait possible. Sur le problème énergétique il y a
la solution du renouvelable, sur le problème industriel il y a les nouveaux
modes de consommations qui se développent et qui prônent le collaboratif et
l’usage plutôt que la possession. Sur le point de vue agricole nous devons
pérenniser nos pratiques en les orientant vers des solutions moins émissives,
limiter l’usage de pesticides et d’engrais chimiques au risque de perdre une
majeure partie de nos terres cultivables. Enfin nous devons impérativement
limiter l’utilisation d’hydrocarbures dans les pays développés au profit d’une
électricité bas carbone.
Tout cela semble
difficile à admettre et à assimiler mais il est nécessaire d’engager une démarche
personnelle pour rendre ces changements possibles. Que pouvons-nous faire à
notre échelle pour lancer la dynamique ? Voici quelques pistes pour vous
orienter vers une consommation plus responsable
Favorisez
l’usage ou le collaboratif à la possession. Vous n’êtes pas un grand
utilisateur de la voiture ? Alors au lieu d’en acheter une et de vous en servir
que de temps en temps, louez-celle de votre voisin ! C’est convivial et en plus
c’est écolo ! Ou optez pour des solutions d’auto-partage (Autolib, Velib…).
Enfin vous pouvez marcher ou bien utiliser les transports en commun.
Réglez votre
réfrigérateur à 5°C et votre congélateur à -18°C. Vous conserverez parfaitement
sans excès ! (1°C en moins = 5% d’énergie économisée
Offrez-vous un
mug ou faites le vous offrir pour éviter les gobelets plastiques.
Remplacez vos
ampoules à incandescence par des LED. Cela dure 10 fois plus longtemps,
consomme 5 fois moins d’électricité et donc soulage votre facture énergétique.
Lavez vos habits
à l’eau froide pour une propreté équivalente consomme 5 fois moins d’énergie et
crée 5 fois moins d’émissions de GES.
Revoir
l’isolation énergétique de votre habitat.
Parce que notre planète et tout ce qui la
compose est la seule chose que nous avons tous en commun, faisons en sorte de
la préserver ensemble.
Source, Le
figaro.fr, Publié le 13 novembre 2017
Nous mettons en
péril notre avenir» : 15.000 scientifiques alertent sur l'état de la planète
De la fumée
s'échappe d'une centrale thermique à lignite (l'un des charbons les plus
polluants) basée près de Bergheim, à l'ouest de l'Allemagne, en septembre 2009.
OLIVER BERG/AFP
|
Dans un appel
publié par la revue Bioscience et relayé en français par Le Monde, 15.000 scientifiques
de 184 pays soulignent l'état alarmant des indicateurs de l'état de la planète
et appellent à agir concrètement contre «une souffrance généralisée et une
perte catastrophique de biodiversité».
Nous avons un
«impératif moral» à agir sans tarder contre le «péril» qui menace l'avenir de
notre planète sur le plan écologique. Ce constat alarmiste est celui de 15.000
scientifiques indépendants, signataires d'un «Avertissement à l'humanité»
publié lundi dans la revue scientifique Bioscence .
Les
scientifiques, originaires de 184 pays différents, entendent interpeller
spécialistes, décideurs et grand public. Il s'inscrivent pour cela dans la
lignée d'un premier appel, publié en 1992 et signé par plus de 1700
scientifiques. Ces personnalités reconnues alertaient alors sur le «changement
profond dans notre gestion de la Terre» qu'il était «indispensable d'opérer»
pour la préserver.
Vingt-cinq ans
plus tard, les 15.000 signataires de ce nouvel état des lieux, publié en
français dans Le Monde , jugent qu'il est temps de «se remémorer» les mises en
garde de leurs aînés et «d'évaluer les réponses que l'humanité a apportées» à
cet appel. Depuis 1992, «non seulement l'humanité a échoué à accomplir des
progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il
est très inquiétant de constater que la plupart d'entre eux se sont
considérablement aggravés», regrettent les scientifiques, parmi lesquels
figurent des biologistes, physiciens, chimistes ou encore spécialistes du
climat. Ils s'appuient, pour ce constat, sur les indicateurs utilisés en 1992
-ressources en eau, déforestation, hausse des températures...- et mis à jour
avec les données récentes.
Pointant les
conséquences de l'augmentation du volume des gaz à effet de serre, de la
déforestation et de la production agricole, les signataires soulignent par
ailleurs qu'un «phénomène d'extinction de masse» est en cours, qui pourrait
déboucher sur la disparition de plusieurs formes de vie. «L'humanité se voit
aujourd'hui adresser une seconde mise en garde», résume le texte. «Nous mettons
en péril notre avenir» en ne prenant pas conscience de certaines
problématiques, à commencer par «notre consommation matérielle intense» et la
croissance démographique mondiale «rapide et continue», ou encore l'échec à
enrayer la pollution et à protéger les habitats naturels. «L'humanité omet de
prendre les mesures urgentes indispensables pour préserver notre biosphère en
danger», résume le texte.
Mêler les
actions individuelles à une pression sur les pouvoirs politiques
Des manifestent
arborent une bannière «Réveillez-vous face à la crise climatique» à Washington,
aux États-Unis, le 1er juin dernier. PAUL J. RICHARDS/AFP
|
«Les responsables
politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités
médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements
qu'ils prennent des mesures immédiates», affirment les signataires, invitant à
mettre en place «une pression de la société civile» et des campagnes rôdées
fondée sur «des preuves, un leadership politique et une solide compréhension
des instruments politiques, des marchés et d'autres facteurs».
Outre la
nécessaire action des politiques, «il est également temps de réexaminer nos
comportements individuels», que ce soit «en limitant notre propre reproduction»
ou «en diminuant drastiquement notre consommation par tête de combustibles
fossiles, de viande et d'autres ressources». Pour les scientifiques, «il s'agit
là d'un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des
êtres humains et des autres formes de vie.»
Des preuves
existantes d'une action possible
Pour les
scientifiques, plusieurs éléments montrent que «nous sommes capables d'opérer
des changements positifs quand nous agissons avec détermination». La diminution
rapide des substances néfastes pour la couche d'ozone, la lutte contre la
famine et l'extrême pauvreté, ainsi que la baisse du taux de fécondité dan
plusieurs zones ou du rythme de la déforestation, sont autant de signes que
«nous avons beaucoup appris».
Ces avancées
«loin d'être satisfaisantes» doivent déboucher sur de nouvelles mesures. Le
texte liste ainsi plusieurs exemples de «mesures efficaces et diversifiées que
l'humanité pourrait prendre». Parmi elles, protéger ou «ré-ensauvager» des
régions afin de préserver la diversité des habitats et des espèces et «rétablir
des processus écologiques», réduire le gaspillage alimentaire, privilégier une
alimentation d'origine végétale, consommer des énergies «vertes» en diminuant
la part des combustibles fossiles, développer des technologies vertes, ou
encore aborder la question de la taille de la population humaine.
À l'image du
constat, la conclusion est sans concession: «Il sera bientôt trop tard pour
dévier de notre trajectoire vouée à l'échec, et le temps presse.» Afin
d'«éviter une souffrance généralisée et une perte catastrophique de
biodiversité», nos pratiques doivent changer, insistent les signataires. Et
selon eux, cela passe par une prise de conscience: celle que «la Terre, avec
toute la vie qu'elle recèle, est notre seul foyer».
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Souce, Business
Insider, le 20 Nov 2017
Voici à quoi
pourrait ressembler la Terre dans 100 ans — si nous sommes chanceux
Les Etats-Unis
ont organisé mercredi 15 novembre une journée nationale du recyclage. Cette
journée verte existe pour plusieurs raisons: recycler permet de limiter les
déchets dans les rues, limite le besoin d'opérations de minage de métaux
mauvaises pour l'environnement, et nourrit l'emploi industriel.
La pratique permet
aussi de réduire les émissions de dioxyde de carbone qui réchauffent la
planète. Chaque tonne de boîtes de conserve en aluminium (soit 64.000 boîtes)
permet ainsi d'éliminer 10 tonnes de CO2 de l'atmosphère, d'après Popular
Mechanics.
Mais le recyclage
n'est pas la panacée. Une idée plus utile serait de s'engager pour limiter les
émissions de gaz à effet de serre. Mais le président américain, Donald Trump, a
décidé de retirer les États-Unis de l'accord de Paris sur le climat.
Sa décision a
été dénoncée internationalement et survient après l'année la plus chaude
enregistrée depuis 1880 — date à laquelle les scientifiques ont commencé à
tenir des registres sur les températures mondiales — et le cinquième record
annuel des dix dernières années. En 2016, la Terre a connu en moyenne une
température de 1,26 degrés Celsius au dessus des moyennes pré-industrielles, ce
qui la rapproche dangereusement de la limite des 1,5 degrés Celsius établie par
les observateurs internationaux.
"On ne peut
pas arrêter le réchauffement climatique", a expliqué à Business Insider
Gavin Schmidt, un climatologue à la tête du Goddard Institute of Space Studies
de la NASA. "Tout ce qui s'est passé jusqu'ici fait partie de
l'équation."
Cela veut dire
que même si les émissions de carbone redescendaient demain à zéro, nous verrons
quand même les effets du changement climatique causé par les hommes pendant des
siècles. Et nous savons tous que les émissions ne s'arrêteront pas
immédiatement. La clé maintenant, selon Schmidt, est de ralentir suffisamment
le changement climatique pour nous permettre de nous adapter le moins
douloureusement possible.
Voici à quoi
ressemblera la Terre dans 100 ans si nous arrivons à maîtriser le changement
climatique.
Mais Schmidt est
plus optimiste pour l'objectif qui vise à limiter la hausse des températures à
2 degrés Celsius. C'est le seuil que les Nations Unis espèrent ne pas dépasser.
Imaginons que
nous arrivons quelque part entre ces deux températures. À la fin de ce siècle,
le monde sera plus chaud de 1,16 degrés Celsius par rapport à aujourd'hui.
Mais la
température moyenne à elle seule n'explique pas tout. Les anomalies de
températures — soit l'écart de la température d'une région donnée par rapport à
ce qui serait "normal" dans cette région — vont connaître d'énormes
fluctuations.
Par exemple, la
température du Cercle arctique a dépassé les glaciales pendant une journée en
2016 — c'est extrêmement chaud pour l'Arctique. Ce genre d'anomalie deviendra
de plus en plus fréquente.
Cela signifie
que les années comme 2016, qui a établi un record de surface de la banquise la
plus faible, deviendront ordinaires. Il pourrait ne pas y avoir de neige au
Groenland durant les étés d'ici 2050.
Durant l'été
2012, 97% de la surface de la calotte groenlandaise avait commencé à
fondre. C'est un évènement qui n'arrive
qu'une fois par siècle, mais nous pourrions observer une fonte des glaces
similaire une fois tous les six ans d'ici la fin du siècle.
Le point positif
est que la glace en Antarctique restera stable, contribuant peu à la montée du
niveau de la mer.
Cependant, des effondrements de barrière de glace pourraient surprendre les chercheurs avec une nouvelle montée du niveau des mers.
Un fossé de 91
mètres de large et 112 km de longueur au Larsen C Ice Shelf en Antarctique, vue
en novembre 2016. John Sonntag/IceBridge/NASA Goddard Space Flight Center
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Même dans les
meilleurs scénarios possibles, les océans devraient voir leur niveau augmenter
de près d'un mètre d'ici 2100. Cela pourrait déplacer jusqu'à 4 millions de
personnes.
Les océans
absorbent environ un tiers de tout le dioxyde de carbone de l'atmosphère, ce
qui les réchauffe et augmente leur acidité. La hausse des températures causera
donc l'acidification des océans à travers le monde.
Dans les
tropiques, cela signifie que pratiquement tous les récifs coralliens pourraient
êtres dévastés. Dans le meilleur des cas, la moitié de tous les récifs
coralliens sont menacés.
Et même si nous
maîtrisons les émissions de CO2, les étés dans les tropiques pourraient voir
une augmentation des jours d'extrême chaleur de 50% d'ici 2050. Dans le nord,
10% à 20% des jours de l'année seront plus chauds.
Sans régulation
de nos émissions (le scénario habituel), les tropiques enregistreront des
températures anormalement chaudes tout au long de l'été. Dans les zones
tempérées, 30% des jours ou plus auront des températures que nous considérons
actuellement comme inhabituelles.
Même un tout
petit peu de réchauffement affectera probablement les ressources en eau. Dans
une étude de 2013, les scientifiques prévoyaient que le monde connaîtrait des
sécheresses plus fréquentes. Sans régulation, le changement climatique pourrait
causer des sècheresses sévères sur 40% du territoire, soit le double
d'aujourd'hui.
Et il y a bien
sûr les conditions climatiques. Si on se fie à l'évènement extrême d'El Niño de
2015-2016, nous devrions avoir plus de désastres naturels — des tempêtes,
incendies de forêts, et canicules devraient se multiplier pour 2070 et plus.
Aujourd'hui,
l'humanité se tient au bord du précipice. Si nous ignorons les signes
d'avertissements, nous pourrions en arriver à ce que Schmidt envisage comme une
"planète très différente" — presque aussi différente que notre
climat actuel l'est de l'âge de glace le plus récent.
Ou nous pouvons
innover. Dans le meilleur des cas nous pouvons espérer atteindre des émissions
négatives d'ici 2100 — ce qui veut dire absorber plus de carbone que nous
émettons à travers la technologie "carbon-capture".
Schmidt dit que
la Terre en 2100 serait quelque part entre " un peu plus chaude et beaucoup
plus chaude qu'aujourd'hui." À l'échelle planétaire, cela pourrait
signifier des millions de vies sauvées, ou pas.
Source, GQmagazine,
JULES AURIAC, 11 mars 2016
Samsung imagine
notre monde dans 100 ans
Le constructeur
sud-coréen a commandé une étude sérieuse pour savoir à quoi pourrait bien
ressembler l’humanité dans un siècle. Entre super gratte-ciel et colonisation
spatiale, voici la Terre by Samsung.
Il y trente ans
encore, certains imaginaient un futur ultra technologique, entre voitures
volantes, téléportation et néons fluo. D’autres envisageaient des jours plus
sombres : dictature à l’échelle planétaire ou apocalypse nucléaire poussant le
peu de survivants à vivre dans un univers à faire rêver George Miller (Mad
Max). Pour savoir de quoi demain sera fait, Samsung, qui vient de sortir son
Galaxy S7, a réuni un groupe d’experts dans divers domaines, tels que le Dr
Maggie Aderin-Pocock, spécialiste de l’espace, les urbanistes Els Leclerq et
Linda Aitken ou encore les architectes Toby Burgess et Arthur Mamou-Mani, pour
imaginer la planète dans 100 ans.
L’étude, nommée
SmartThings Future Living Report, s’est basée sur des hypothèses crédibles, à
savoir l’accroissement des populations, une baisse des ressources énergétiques
inversement proportionnelle à l’augmentation des besoins de l’Homme et le
réchauffement climatique. Pour lutter contre la surpopulation urbaine, les
chercheurs en ont conclu que l’Homme va multiplier les super gratte-ciel, mais
également les villes sous-marines et souterraines. Exit le rêve de voitures
volantes et bienvenue aux drones comme nouveau moyen de transport. La révolution
technologique se fera plus forte au sein du foyer avec la démocratisation des
imprimantes 3D. Chaque mur pourra être un écran connecté (George Orwell fait
des loopings dans sa tombe) et les repas seront fournis via une imprimante
dédiée. Les hologrammes remplaceront Skype et consorts. Les scientifiques
estiment également que la conquête spatiale sera à un stade avancé puisque
l’humanité ne vivra plus uniquement sur Terre. La Lune, Mars et plusieurs
exo-planètes seront colonisées. Tout un programme !
Source, Gentside
Découverte Publié par Émeline Ferard, le 10
mai 2017
Selon Stephen
Hawking, les humains devront quitter la Terre d'ici 100 ans pour survivre
Dans le cadre
d'un documentaire diffusé par la BBC, le célèbre physicien Stephen Hawking a
estimé que les humains devront quitter la Terre d'ici 100 ans et coloniser une
autre planète s'ils veulent survivre.
L'avenir de
l'homme est-il condamné sur la Terre ? Alors que la situation de la planète
inquiète de plus en plus à travers le monde, certains scientifiques émettent
des prédictions pour le moins pessimistes, voire radicales. C'est le cas de
Stephen Hawking. Selon le célèbre astrophysicien britannique, les humains
devront quitter la Terre pour pouvoir survivre et ce, d'ici à peine 100 ans.
Cette prédiction choc est extraite d'un
documentaire diffusé l'été prochain par la BBC et intitulé "Stephen
Hawking: Expedition New Earth". Dans ce programme, l'astrophysicien
britannique explore les dernières avancées en matière d'astronomie, de biologie
et de technologie des fusées qui pourraient un jour permettre aux humains de
vivre sur Mars. "Ce voyage montre que l'ambition du professeur Hawking
n'est pas aussi fantastique qu'elle ne parait - la science est plus proche de
la science fiction que nous n'avons jamais pensé", a expliqué la BBC dans
un communiqué. S'échapper de "notre fragile planète"
Âgé de 75 ans,
Stephen Hawking est un habitué des déclarations choc destinées à sensibiliser
le public sur la situation de la planète. En novembre 2016, l'astrophysicien
avait déjà mis en garde quant au futur de l'espèce humaine : "Je ne pense
pas que nous survivrons encore 1.000 ans sans nous échapper de notre fragile
planète", avait-il expliqué lors d'une conférence. Aujourd'hui, Hawking
semble avoir raccourci son calendrier puisqu'il ne parle plus d'un millénaire
mais d'un siècle. Mais quelle sera l'objet de notre perte ? Pour le physicien
qui étudie la question depuis longtemps, les possibilités sont multiples : une
guerre nucléaire, le changement climatique, une épidémie virale ou
l'intelligence artificielle seraient autant de menaces.
Si les chances
d'une catastrophe sur Terre pour une année donnée sont relativement faibles,
estimait en 2016 l'astrophysicien, cela pourrait devenir avec le temps une
quasi certitude d'ici un millier ou une dizaine de milliers d'années. Dans tous
les cas, l'humanité sera la seule responsable de sa perte, à moins donc qu'elle
ne trouve une autre planète à coloniser. "Je pense que l’humanité n'a pas
d'avenir si elle ne va pas dans l’espace", a affirmé le scientifique lors
de la conférence à l'Oxford Union.
Vers la
colonisation d'une autre planète ? Comme expliqué précédemment, Hawking n'en est
pas à son coup d'essai en matière d'annonce choc. Or, si les menaces évoquées
sont bien réelles, on est encore loin de pouvoir coloniser une planète. Dans
une interview pour la BBC, l'astrophysicien avait d'ailleurs lui-même reconnu
"que nous n'établirons pas de colonies durables dans l'espace avant au
moins une centaine d'années". Les
agences spatiales rêvent de pouvoir envoyer d'ici peu une mission humaine vers
la planète Mars. Mais il reste un long chemin à parcourir avant d'y parvenir et
de nombreuses questions restent en suspend sur les technologies nécessaires
comme sur la sécurité des futurs "marsonautes". De même, si la
recherche de planètes similaires à la Terre bat son plein, on est encore loin
d'avoir trouvé une réelle jumelle de la planète bleue. Grâce aux missions
menées, les astronomes ont découvert plusieurs exoplanètes situées dans la zone
habitable de leur étoile mais toutes n'ont dévoilé qu'une infime partie de
leurs secrets. Au risque de décevoir
ceux qui rêvent un jour d'aller vivre sur une autre planète, il faudra sans
doute attendre bien plus tard que 2100 avant qu'une éventuelle colonisation ne
soit envisageable. Une bonne raison, s'il en fallait une, de tenter d'assurer
la survie de l'humanité sur notre belle planète plutôt que de trouver un refuge
ailleurs.
_________________________
Source, Daily
geek show, Par Romain Berthommier, le 27 août 2017
Si vous n’avez
pas peur de découvrir la vérité, voici la chronologie implacable de notre futur
Prédire le futur
avec exactitude est impossible. Cependant, grâce aux connaissances déjà
acquises en astronomie, en cosmologie et en physique, les scientifiques sont
déjà en mesure de supposer ce qui pourrait arriver à notre planète et à notre
Univers dans les millions voire les milliards d’années à venir. Des changements
radicaux sont à prévoir dans cette virée vertigineuse que DGS vous fait vivre
le temps d’un article.
D’habitude,
lorsqu’on nous parle de prédire le futur, on pense voyance, astrologie et
autres disciplines dont les fondements scientifiques sont encore aujourd’hui
discutés (et ce n’est pas peu dire). N’importe quel scientifique vous dira
d’ailleurs qu’il est impossible de prédire le futur proche de manière exacte.
Cependant, ce que ce même scientifique vous dira, c’est qu’il est possible de
prédire l’avenir lointain. Pourquoi cette distinction ? Parce que l’humanité a
déjà acquis des connaissances fondamentales dans les domaines de la biologie,
de la géologie, de la planétologie, de l’astronomie, de la cosmologie, de la
physique et des probabilités. Grâce à ces connaissances, il est possible de
prédire, sous forme d’éventualités qui ne seront vérifiables bien sûr qu’au
moment venu, le futur de notre planète, de notre Système solaire et même de
notre Univers.
Concernant la
vie sur notre belle planète, il faut savoir que notre environnement ne restera
pas immuable : selon toute éventualité, une grande partie de la calotte
glaciaire antarctique aura fondu d’ici 10 000 ans, provoquant une élévation du
niveau de la mer d’au moins 3 à 4 mètres (submergeant Amsterdam, New York,
Sydney, la majorité du Bangladesh et un très grand nombre d’États insulaires du
Pacifique). Ce qui devrait de toute façon être contrebalancé environ 40 000 ans
plus tard, dans 50 000 ans donc, puisqu’à cette époque la Terre devrait
logiquement connaitre une nouvelle période glaciaire : soit des calottes
glaciaires descendant jusqu’aux Grands Lacs nord-américains et recouvrant
entièrement les pays scandinaves, un climat plus froid et aride à l’échelle de
toute la planète et une baisse globale du niveau de la mer. Quelques
millénaires ou dizaines de millénaires plus tard, la Terre devrait logiquement
se retrouver à nouveau dans une période interglaciaire comme celle que nous vivons
actuellement.
Une photographie
satellite de l’Antarctique et de sa calotte glaciaire :
Entre-temps, si
l’on en croit les probabilités géologiques et cosmiques, notre planète aura pu
être victime de l’impact d’un astéroïde d’environ 1 km de long ou encore
connaître l’éruption d’un super-volcan (dans les deux cas, gigantesque
explosion localisée, séismes à l’échelle planétaire et tonnes de poussières
libérées dans l’atmosphère perturbant le climat pour des dizaines d’années). Ce
qui en revanche est totalement sûr au-delà de toute probabilité, c’est que la
tectonique des plaques continuera son oeuvre : dans dix millions d’années, le
Grand Rift africain va continuer de s’ouvrir, et à terme, les eaux de la mer
Rouge devraient l’inonder, séparant progressivement l’ouest africain du reste
du continent, alors qu’au même moment (à peu près) la plaque tectonique du
Pacifique continuera de s’engouffrer sous la plaque tectonique nord-américaine
et la côte californienne, avec San Francisco et Los Angeles, finira vraisemblablement
lentement écrabouillée dans l’opération. Dix millions d’années, c’est
d’ailleurs le temps qu’il faudrait à l’ensemble de la biosphère de notre
planète pour récupérer des multiples avanies que lui a fait connaître l’espèce
humaine en l’espace de quelques siècles… Même si les biologistes estiment par
ailleurs que le délai pour que la sélection naturelle remplace progressivement
toutes les espèces animales et végétales par de nouvelles est justement de 10
millions d’années.
Le visage de
notre planète va donc continuer à changer, et ce dans des proportions toujours
plus grandes plus nous avancerons dans le temps. Dans 50 millions d’années, la
plaque tectonique nord-africaine devrait achever de heurter la plaque
européenne, et il faudra dire adieu à la Méditerranée, puisqu’elle sera
remplacée par une chaîne de montagnes semblable à l’Himalaya (dans tous les cas
à cette époque, l’Himalaya ne méritera sans doute plus son titre de « Toit du
Monde » à cause de l’érosion). 200 millions d’années et selon les probabilités
l’impact d’un gros astéroïde de taille comparable à celui ayant pu provoquer
l’extinction des dinosaures plus tard, soit dans 250 millions d’années environ,
la dérive des plaques tectoniques aura amené tous les continents à fusionner
dans un supercontinent vraisemblablement aride et montagneux (les géologues ne
sont pas tous d’accord quant au scénario exact et à la configuration de ce
supercontinent, mais en arrivent tous à peu près à cette conclusion).
Supercontinent qui ne devrait pas durer puisque « seulement » 150 à 200
millions d’années plus tard il se sera fracturé en de nouveaux continents.
Un
supercontinent possible dans le futur, la Pangée ultime :
Nous sommes donc
600 millions d’années dans le futur, et la Terre n’a plus du tout le même
visage que celui que nous lui connaissons actuellement. Cependant, les jours
paisibles de sa relative tranquillité cosmique devraient s’achever vers cette
époque, puisque les astronomes estiment que d’ici 600 à 800 millions d’années
le Soleil aura grossi, et sa chaleur et sa luminosité auront augmenté. Résultat
des courses, les océans devraient progressivement s’assécher, les vastes
étendues rocheuses devraient être dégradées plus vites par la lumière solaire,
procédé chimique qui va les amener à absorber le dioxyde de carbone dans
l’atmosphère et à durcir. Parce que les roches auront durci, la tectonique des
plaques devrait s’arrêter progressivement, provoquant au passage la disparition
du volcanisme. Autant d’éléments combinés qui seront porteurs d’une très
mauvaise nouvelle : entre le dioxyde de carbone piégé dans la pierre et le fait
qu’il n’y aura plus de volcans pour en produire, la photosynthèse ne pourra
plus se produire, et 99 % des êtres vivants disparaitront à cette époque. Dans
un milliard d’années, la croûte terrestre aura fini de durcir et tous les
océans se seront évaporés, amenant la Terre à ressembler de plus en plus à la
planète Vénus (avec une atmosphère épaisse et un effet de serre galopant). Si
des organismes survivent encore sur notre planète dans ce futur lointain, ce
seront des micro-organismes cachés dans des grottes. De toute façon, le noyau
externe de la Terre lui-même devrait durcir à son tour, provoquant la
disparition du champ magnétique terrestre : dans trois milliards d’années
environ le vent solaire n’aura plus aucune barrière l’empêchant de souffler
l’atmosphère de notre planète.
Vue d’artiste de
la Terre surchauffée par le Soleil devenu une géante rouge :
Parlons-en
d’ailleurs du Soleil : notre jolie petite naine jaune va finir par grossir
toujours plus avant de se transformer en une menaçante géante rouge dans 7,6
milliards d’années environ, en raison de l’épuisement du combustible (de
l’hydrogène) présent dans son noyau et grossira dans le but de consommer
l’énergie de son manteau extérieur. Conséquence : son diamètre sera multiplié
par 250 environ, et Mercure, Vénus et même éventuellement la Terre et la Lune,
seront englouties par notre étoile vorace en quête d’énergie. L’augmentation de
la taille et de la quantité d’énergie produite par notre étoile donnera un tout
autre visage à notre Système solaire. Mars aura depuis longtemps été rôtie au
point de ressembler à une fournaise couverte de lave, mais la chaleur du Soleil
aura fait fondre les croûtes gelées de certains grands satellites de Jupiter et
Saturne. Ganymède, Callisto, Europe, Titan et Encelade pourraient
éventuellement se voir couvertes d’océans agités dans ce futur lointain et
connaître une température moyenne similaire à celle de la Terre à notre époque.
Cependant l’époque des lunes-océans ne devrait pas durer : dans un peu plus de
8 milliards d’années, le Soleil aura terminé de consommer l’hydrogène de son
manteau et diminuera subitement en taille pour se transformer en une naine
blanche possiblement plus petite que ne l’est le Soleil à l’heure actuelle : si
les océans des grandes lunes des géantes gazeuses n’ont pas été soufflés par la
nova accompagnant le rapetissement de notre étoile, ils retourneront au gel.
La lune jovienne
Europe et sa surface composée de glace :
Le visage de notre galaxie lui-même aura changé entre temps,
d’abord pour la bonne et simple raison que les étoiles ne tournent pas toutes à
la même vitesse autour du noyau galactique (notre Système solaire lui-même
mettrait environ 250 millions d’années à faire le tour complet de notre
galaxie) mais surtout parce que la galaxie d’Andromède, la seule galaxie plus
massive que la Voie lactée dans notre voisinage cosmique, rentrera de plein
fouet dans notre galaxie dans environ 4 milliards d’années. Après encore
plusieurs milliards
d’années de ballet cosmique et d’arrachages de bras galactiques, les deux
grandes galaxies spirales devraient fusionner pour n’en former plus qu’une,
gigantesque. Qu’on se rassure cependant, d’après les astronomes, les effets
gravitationnels de ce choc étalé dans le temps ne devraient pas séparer notre
Soleil rabougri de son cortège de planètes.
Nous voici
rendus dans 10 à 15 milliards d’années dans le futur. Un premier scénario
concernant la « fin » de l’Univers, et qui n’est pas considéré comme le plus
probable, est le « Big Rip » (littéralement, « Grand Déchirement », tout un
programme), mais il a au moins le mérite de nous paraître « proche » puisque
s’il se produisait il arriverait d’ici 22 milliards d’années (une paille). Ce
scénario repose sur le fait que l’Univers contiendrait de « l’énergie fantôme
», énergie dont la densité augmenterait proportionnellement à la vitesse
d’expansion de l’Univers. Résultat : au bout d’un certain degré d’expansion de
l’Univers, l’ensemble de ce qu’il contient, des atomes aux galaxies en passant
par notre vénérable Soleil, finirait réduit en charpie par l’énergie fantôme.
Cependant si le « Big Rip » n’a pas lieu, l’expansion de l’Univers va se
poursuivre. Ainsi dans 100 milliards d’années, l’Univers se sera tellement
étendu, et les objets se seront tellement éloignés les uns des autres, que si
nous vivions à cette époque nous serions incapables de voir autre chose que
notre galaxie dans l’Univers : les autres amas célestes se seraient éloignés
au-delà de ce que l’on peut appeler « l’horizon cosmologique », ces derniers
étant tellement lointains que leur lumière n’aurait pas encore eu le temps de
nous atteindre (actuellement cet « horizon » n’existe pas encore car notre
Univers ne s’est pas assez étendu, ce qui nous permet d’ailleurs de voir le
rayonnement émis juste après la naissance de l’Univers).
Le fond diffus
cosmologique, la plus ancienne image qu’il nous est possible d’obtenir de
l’Univers :
De toute façon,
notre grosse galaxie géante issue de fusions successives sera de moins en moins
belle à regarder : avec la progression dans les âges cosmiques, les étoiles
épuiseront toutes successivement leurs combustibles, et dans 800 milliards
d’années toutes les étoiles de l’Univers devraient être des naines rouges ou
des naines blanches, soit des étoiles en fin de vie. Dans 1000 milliards
d’années, les galaxies ne contiendront plus assez de gaz et de poussières pour
que des étoiles et des planètes puissent s’y former, puisque tout aura déjà été
consommé. Dans environ un million de milliards d’années, même les étoiles en
fin de vie auront fini de consommer toute leur énergie, et l’Univers se
peuplera de naines noires (des naines blanches épuisées jusqu’à la corde, au
rang desquelles pourrait se trouver notre Soleil !). Dans un milliard de
milliard d’années, l’expansion de l’Univers conduira la majorité de ces objets
morts à se séparer les uns des autres, s’ils n’ont pas été avalés entre temps
par un trou noir. L’Univers sera alors froid, sombre et inerte selon notre
point de vue, même si l’expansion ne s’achèvera théoriquement jamais et ira,
encore des milliards de milliards de milliards d’années plus tard, jusqu’à
séparer les atomes les uns des autres.
Et notre Terre
dans tout cela ? En effet, si vous vous souvenez bien, il existe une
possibilité qu’elle ne finisse pas absorbée par notre étoile dans sa phase
gargantuesque. Si cela arrivait et que la Terre pouvait voir notre Soleil se
changer en naine blanche, elle refroidirait et deviendrait une planète inerte
et stérile, la Lune ayant quant à elle pu être ingérée par le Soleil, ou alors
précipitée sur la Terre par l’effet de perturbations gravitationnelles
diverses. Ou alors notre satellite pourrait tout simplement encore tourner
autour de notre planète, même si après plusieurs milliards d’années les deux
astres se seront tellement ralentis l’un l’autre par effet de marée que la
Terre présenterait toujours la même face à la Lune (tout comme la Lune présente
toujours la même face à la Terre de nos jours) et les jours terrestres seraient
interminables (des semaines, des mois voire des années). En tout cas, si la
Terre devait survivre sous cette forme, elle finirait quand même détruite par
le Soleil, à cause des forces gravitationnelles, même si leur effet est très
lent à se faire sentir : si la Terre n’a pas été séparée du Soleil par une
rencontre avec une autre étoile d’ici là, elle s’écrasera sur le Soleil devenu
une naine noire dans un peu plus d’un trilliard d’années.
Une naine
blanche :
À la rédaction,
nous avions rarement eu l’occasion de parler en milliards de milliards d’années
et ces quelques prédictions rendent le futur de notre planète finalement moins
abstrait. Bien sûr, on est rassurés car avec de telles échelles de temps, on
peut continuer à mener notre vie de tous les jours sans avoir peur d’être
carbonisés par le Soleil se transformant en géante rouge ou de finir
déchiquetés par l’expansion de l’Univers. Et vous, pensez-vous que l’être
humain atteindra dans le futur un degré de développement qui lui permettra de
survivre à ces cataclysmes ?
La semaine
prochaine, dernière recherche de cette série, l’exploration spatiale dans le
futur!
P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.