Que nous réserve le futur!
Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.
Semaine 13
Les articles de cette page:
- Les porcs, futurs fournisseurs d'organes pour l'homme?
- Les vers marins, donneurs universels du sang du futur!
- Un implant "vivant" mis au point pour traiter l'arthrose!
- Deux éminents chercheurs dans le domaine de la régénération cellulaire ont consacrés leurs vies à l'origine de la régénération cellulaire.
- Le corps humain sera peut-être un jour capable de se régénérer.
- Une nouvelle technique ouvre l'espoir de réparer tous les tissus à l'aide des cellules souches.
- Cette incroyable invention pourrait permettre à votre corps de se réparer avec un simple contact.
Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
Source, Planète sciences infos, 17 janvier 2016 et France 2, publié le
11 août 2017
Les porcs, futurs fournisseurs d'organes pour l'homme ?
Il n'est plus à prouver, que bien des innovations médicales ou du
domaine des sciences, ont fait l'objet d'expériences marginales, dans le secret
de laboratoires, et ce, parfois au mépris de toute éthique. Certaines
aboutissant à de piètres résultats, n'ont jamais été révélées, d'autres ont
causé des décès sur des volontaires ayant accepté de les tester, les dernières
enfin, reconnues comme intéressantes, scientifiquement parlant, ont reçu l'aval
de la communauté scientifique.
Le 12 novembre 2015, la très sérieuse revue scientifique
"Nature", publiait dans son numéro, un article que l'on pourrait
qualifier de stupéfiant, affirmant que des généticiens, étaient parvenus à
rendre possible la transplantation d'organe de cochon chez l'homme, sans que ne
surviennent ensuite, les phénomènes de rejet de greffe.
Des généticiens américains viennent en effet de
réussir à modifier génétiquement des porcs afin de les rendre compatibles avec
les humains. Une avancée de taille.
C'est une avancée qui pourrait révolutionner la greffe d'organes. Cœur,
foie, ou encore poumon, les donneurs humains sont chaque année insuffisants. La
solution pourrait venir d'animaux à quatre pattes : de porcelets génétiquement
modifiés. Jusqu'à présent, les greffes porcines présentaient un risque de
transmission de virus pouvant infecter les humains, mais comme le révèle la
revue américaine Science, une équipe scientifique internationale est parvenue à
retirer les gènes responsables de virus grâce à la méthode du clonage.
Je vais tenter de rapporter les derniers résultats,
relatifs aux expériences tentées à ce jour sur le sujet.
Tout d'abord, depuis des lustres, les généticiens recherchent l'animal
dont le système immunitaire, se rapprocherait le plus de celui de l'homme, et
souvent celui du porc, présentant de fortes similitudes avait été mis en avant.
Toutes les tentatives de greffes, furent vouées généralement à l'échec,
tout au plus certaines ont-elles permis au patient "humain ou
animal", de vivre quelques mois, voire un peu plus après l'intervention. (On
assure que les hommes ayant reçu des organes de porc, étaient des volontaires,
dont les pathologies gravissimes étaient incurables).
Le problème principal venait du fait, que le système immunitaire du
porc, ne correspondait pas vraiment à celui de l'homme, d'où les soucis de
rejets de greffe.
Eh bien des généticiens seraient parvenus, à modifier ce système
immunitaire, en créant des cochons transgéniques, sur lesquels ils auraient
implanté au niveau de leur ADN, des gènes humains !
Bien entendu, si certains généticiens et autres spécialistes en la
matière, applaudissent des deux mains, les autres crient au scandale, surtout
que l'on a appris suite à la publication de l'article de la revue
"Nature", que non seulement le procédé serait "au point",
mais qu'en plus, des interventions avaient été réalisées.
En Chine, il est d’ores et déjà autorisé de procéder à des greffes de
cornée de porc sur l'homme.
Aux États-Unis, bien que ce ne soit ni vraiment interdit, ni
officiellement autorisé, une étude réalisée par l'Hôpital Général de Boston,
répertorie des dizaines de patients, ayant bénéficié de greffe de peau de porc,
et affirme-t-on avec un total succès.
Les États-Unis, ne sont pas les seuls, à s'être engouffrés dans la voie
de la transplantation de tissus, ou organes de porc transgénique sur l'homme,
une énorme firme néo-zélandaise la "Living Cell Technologies", serait
sur le point de faire valider dans nombre de pays, un système révolutionnaire
d'implantation de "morceaux de pancréas de cochon", dans celui de
patients diabétiques, afin de produire à nouveau de l'insuline.
Muhammed Mohiuddin, chirurgien et membre de l'Institut National du Cœur
dans le Maryland (USA), estimerait être en mesure, de transplanter un cœur de
porc transgénique sur des êtres humains, car ayant réussi cette prouesse sur un
babouin, qui aurait sans le moindre problème de rejet, survécu presque 3 ans,
et ne serait pas mort des suites de l'intervention.
Un autre chirurgien de l'Université de Pittsburgh (USA), affirme lui
aussi avoir procédé à une greffe de reins de porc transgénique sur un babouin,
qui aurait vécu, toujours sans connaître le moindre souci de rejet, durant 136
jours.
Je terminerais par citer les travaux du responsable du laboratoire de
recherches de l'Université du Maryland (USA), Robin Pierson, qui œuvre sur
d'éventuelles transplantations de poumons de porc transgénique sur des
babouins. Cependant, il avoue se heurter à un problème de taille, car les
poumons sont constitués d'une très fine trame de vaisseaux sanguins. Le sang
des babouins se retrouvant en contact avec les protéines du porc transgénique,
il se produirait une coagulation, qui conduirait pour l'instant de façon
indubitable, les babouins greffés à la mort, quelques jours après la greffe.
D'ailleurs, la firme américaine United Therapeutics, dans le Maryland a d’ores
et déjà investi 100 millions de dollars, pour "fabriquer" des porcs
génétiquement modifiés.
Enfin, des spécialistes en épidémiologie, plus alarmistes semble-t-il,
attirent l'attention sur le fait, que les cochons sont porteurs de nombreux
virus et rétrovirus, et que ces derniers demeurant certainement présents dans
les organes transplantés, il faudrait s'employer à les éradiquer en amont, afin
qu'ils ne viennent pas ensuite "se réveiller", sur les patients
greffés, et provoquer des troubles, ou pathologies, dont on ignore totalement
la nature et les conséquences.
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Source, L’express, Par Stéphanie Benz, publié le 12 novembre 2017
Les vers marins, donneurs universels du sang du futur !
Et si les hommes devaient leur salut à... des vers
marins? L'arénicole est dotée d'une hémoglobine qui pourrait servir un jour de
substitut au sang humain et sauver de nombreuses vies.
Comme le bout du tunnel qui s'ouvre sur une illumination. Plus de vingt
ans après avoir découvert les fabuleuses propriétés du sang d'Arenicolamarina,
Franck Zal exulte. Entre avril 2016 et février 2017, 60 patients ont pu
recevoir de l'hémoglobine de ce ver marin dans les veines, dans le cadre d'un
essai clinique. Et il ne s'est rien passé: aucune réaction immunitaire ni
trouble vasculaire.
Certes, il ne s'agissait pas directement d'une transfusion. Ces malades
ont été greffés avec des reins perfusés grâce à ce produit, dont une petite
quantité a pu passer dans leur organisme. "Il n'empêche: ce premier test a
montré l'absence de toxicité de l'hémoglobine de ver arénicole pour
l'homme", se réjouit l'ancien chercheur du CNRS, aujourd'hui à la tête de
la société de biotechnologies Hemarina, à Morlaix (Finistère).
En effet, ce petit invertébré (de 10 à 25 centimètres de longueur), dont
les tortillons de sable parsèment les plages bretonnes, pourrait bien, un jour,
révolutionner la médecine. Comme chez tous les êtres vivants, son hémoglobine
joue un rôle essentiel: transporter l'oxygène à travers l'organisme. Mais celle
du ver peut fixer 50 fois plus d'oxygène (O2) que celle de l'homme, tout en
étant 250 fois plus petite.
Et surtout, contrairement à la nôtre, elle n'est pas encapsulée dans des
globules rouges qui déterminent le groupe sanguin (A, B, O...) et, par
conséquent, ne pose pas de problème de compatibilité. Pour faire court, Franck
Zal a potentiellement mis le doigt sur un transporteur d'oxygène universel -une
molécule miraculeuse que les médecins cherchent depuis toujours.
L'oxygène stocké pendant près de six heures
Au départ, ce biologiste de formation ambitionnait simplement de
comprendre comment cet animal marin qui, à marée haute, filtre avec ses
branchies (comme les poissons) l'oxygène dissous dans l'eau, pouvait survivre à
marée basse.
Il a fini par trouver: "En 450 millions d'années d'évolution,
l'arénicole a réussi à se doter de sa propre bouteille d'oxygène interne par
l'intermédiaire de son hémoglobine, qui stocke l'oxygène pendant près de six
heures", s'émerveille encore le spécialiste. Persuadé de tenir là une
innovation majeure, il se bat depuis pour que sa trouvaille arrive jusqu'aux
patients. Un long chemin dont l'essai clinique réussi de ce début d'année
constitue une étape importante.
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Source, Le Figaro, Par Anne Lefèvre-Balleydier, Publié le 13 juin 2016
Un implant «vivant» mis au point pour traiter l'arthrose
Un laboratoire de l'Inserm vient de dévoiler un implant d'un nouveau
genre combinant biomatériaux et cellules souches, qui doit permettre de réparer
durablement les articulations.
Recouvrant les extrémités osseuses, le cartilage est un tissu fragile
qui joue le double rôle d'amortisseur et de roulement à billes. A chacun de nos
mouvements, c'est inexorable: il s'use. Une fois abîmé, il se régénère peu car,
contrairement à l'os, il n'est pas vascularisé. Quand l'usure est telle qu'elle
atteint l'os, on parle d'arthrose. Longtemps considérée comme une fatalité liée
au vieillissement, cette maladie ne bénéficie que de traitements destinés à
soulager la douleur. Les recherches pourraient prochainement changer la donne.
En effet, un implant d'un nouveau genre vient de voir le jour dans un
laboratoire de l'Inserm. Son invention part d'un constat. En général, quand on
constate un problème de cartilage, l'érosion de celui-ci ne vient pas de
débuter: il n'y en a quasiment plus et l'os situé juste en dessous commence lui
aussi à être touché. A l'unité Inserm de Strasbourg dédiée à la nanomédecine
régénérative, Nadia Benkirane-Jessel et son équipe ont donc décidé de
s'attaquer en parallèle à la réparation du cartilage et de l'os.
Les chercheurs
ont ainsi créé un implant constitué de deux compartiments: une membrane
fibreuse à base de polymères ou de collagène pouvant délivrer des facteurs de
croissance osseux grâce à des nanoréservoirs et, au-dessus, une couche de gel
qui renferme des cellules souches pouvant se différencier soit en cellules de
l'os (ostéoblastes), soit en cellules du cartilage (chondrocytes).
Cette
structure à deux étages permet en fait de reproduire l'environnement
physiologique de l'articulation et offre la porosité adéquate à l'infiltration
des cellules souches. En parallèle de leur croissance, ces dernières sont
capables de s'infiltrer plus profondément dans la membrane poreuse, déclenchant
ainsi la libération des facteurs de croissance, qui stimulent à leur tour la
prolifération de nouvelles cellules.
Comment mettre en place cet implant? Le chirurgien doit d'abord couvrir
l'os abîmé de la membrane fibreuse puis déposer immédiatement après la seconde
couche contenant les cellules souches. «Ensuite, le travail se fait tout seul!»
explique Nadia Benkirane-Jessel, la directrice de recherche. L'implant a déjà
été testé avec succès sur des modèles animaux. Les chercheurs attendent
désormais des financements afin de lancer les essais cliniques de phase 1 chez
l'homme. «Ces essais seront conduits sur 30 patients (de 18 à 50 ans) ayant des
lésions du genou, et recrutés dans trois pays (France, Angleterre, Espagne).
L'implant, déjà breveté, sera mis en place par un seul acte chirurgical»
précise la chercheuse. Si les résultats s'avèrent concluants, cette technique,
en plus de réparer le cartilage, permettra de régénérer l'os situé juste en
dessous, et servira dans le traitement de lésions articulaires, notamment
celles provoquées par des traumatismes.
Pour l'heure, seules deux techniques de greffes de cartilage mises au
point il y a une vingtaine d'années coexistent. L'une d'elles consiste à aller
prélever une petite carotte de cartilage et d'os à la périphérie de la zone à
traiter pour le réinsérer dans la zone usée. Problème: bien que son emplacement
soit choisi pour ne pas faire défaut au fonctionnement de l'articulation, la
carotte prélevée doit être d'étendue limitée. D'où le recours à une autre
option: le prélèvement de cellules cartilagineuses, appelées chondrocytes, puis
leur mise en culture afin de les multiplier avant de les injecter dans
l'articulation du patient. Mais cette technique, difficile à mettre en œuvre,
n'est réalisée que dans un petit nombre de centres agréés. De plus, s'il est
relativement facile de cultiver des cellules de la peau, cela s'avère bien plus
compliqué pour le cartilage, et les résultats sont souvent décevants.
Voilà pourquoi les chercheurs strasbourgeois misent sur une autre piste:
fabriquer du cartilage à l'aide d'une matrice de biomatériaux que l'on
ensemence avec des chondrocytes ou avec des cellules souches, tout en ajoutant
au mélange des facteurs de croissance pour les pousser à coloniser ce tissu
synthétique. En France, on estime que 9 à 10 millions de personnes souffrent
d'arthrose.
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Mes sources, The Boston Globe Par JM Lawrence, 4 mai 2008, LesLimitesDuCorpsHumain, 05 février 2015 et Radio-Canada avec agence France-presse, Publié le 30 avril 2014
Deux éminents chercheurs dans le domaine de la
régénération cellulaire ont consacrés leurs vies à ses recherches, le résultat
tien presque du miracle. Ils sont à l'origine de la régénération cellulaire.
Dr. Alan Spievack, 74 ans, éducateur, pionnier de la régénération
cellulaire a enseigné à Harvard
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Le Dr Alan Spievack a détenu 19 brevets pour des dispositifs médicaux.
Il s'est intéressé à la régénération tout en travaillant avec les salamandres.
Presque du miracle!
Il y a plusieurs années, la recherche du Dr Spievack a aidé son frère. Il a utilisé un extrait de poudre de vessie de porc pour faire repousser le doigt de
son frère.
En 2007 lorsque Lee Spievack se coupe accidentellement environ 1cm de
son annulaire avec une hélice d'un avion en modèle réduit. L'hôpital où il
séjourne lui propose alors de créer un moignon à l'extrémité de son doigt grâce
à de la peau prélevée ailleurs sur son corps.
Il consulte alors son frère, ancien chirurgien, qui a déjà rencontré Stephen Badylak (l'autre chercheur) et que par conséquent il connait les bienfaits de la poudre obtenue à partir de
la matrice extracellulaire et il lui recommande d'utiliser cette poudre à l'instar
de créer un moignon. Lee Spievack reçoit alors un tube de poudre avec laquelle
il doit saupoudrer son doigt tous les deux jours. Et le miracle se produit :
en moins de quatre semaines, le bout de son annulaire repousse, l'os, la chair,
l'ongle et même les empreintes digitales.
"Ce qu'il a fait avec mon doigt, il a dit que ce sera à cette
génération ce que les antibiotiques étaient à la dernière génération", a
déclaré Lee Spievack.
Lee Spievack
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Annulaire de Lee Spievack : Avant/Après
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La recherche est maintenant testée par l'armée sur les mains blessées de
cinq anciens combattants de guerre en Irak à San Antonio. L'Institut de
recherche chirurgicale de l'armée américaine à Fort Sam Houston a commencé son
étude pilote après que des médecins eurent vu des photos du doigt de Lee et
passé en revue les recherches publiées par le Dr Spievack et Stephen Badylak de
l'Institut McGowan de médecine régénérative de l'Université de Pittsburgh.
"Alan n'a jamais rien fait de la manière traditionnelle", a
déclaré Badylak. "Alan a toujours défié le système et n'a pas accepté les
choses telles qu'elles étaient, ce qui explique probablement pourquoi il a
réussi."
En 1999, le Dr Spievack a fondé une société de médecine régénérative
appelée ACell Inc., basée dans le Maryland. ACell détient les brevets pour la
poudre de "matrice extracellulaire" et commercialise des produits aux
vétérinaires.
Les hommes ont publié des recherches démontrant la régénération chez les
animaux du larynx, les cordes vocales, l'œsophage, la vessie, et tous les
composants du système musculaire squelettique.
L'intérêt du Dr Spievack pour la régénération a commencé dans les années
1950 alors qu'il était étudiant au Kenyon College, selon un article publié dans
le Kenyon College Bulletin. Son professeur de biologie, Maxwell E. Power, l'a
chargé d'élever des salamandres, de couper leurs membres et d'enregistrer
combien de temps il leur a fallu pour se régénérer. Le Dr Spievack a souvent
crédité le professeur pour l'avoir inspiré à devenir médecin.
L’autre chercheur, Stephen Badylak
Stephen Badylak
|
Tout commence vers la fin des années 1980. Stephen Badylak, un américain
spécialiste de la pathologie animale, souhaite trouver une alternative aux
tubes synthétiques qui remplacent les aortes (les plus grosses et principales
artères du cœur qui distribuent le sang oxygéné à l'ensemble de l'organisme) en
chirurgie cardiaque. Il veut remplacer ces tubes synthétiques car ils
provoquent des inflammations et forment des caillots sanguins.
Lui vint alors l'idée de prélever un morceau d'intestin grêle de son
chien qui possède le bon diamètre afin de le greffer à la place de son artère.
Grâce à cette expérience, il pourra déterminer si le morceau d'intestin grêle
est assez résistant pour jouer le rôle d'une artère au sein de l'organisme d'un
chien.
Après avoir effectué l'opération, Stephen s'attend à ce que son chien ne
survive pas. Pourtant, le lendemain, son chien était toujours en vie et en
pleine forme. Stephen reproduit alors l'opération sur quatorze autres chiens,
opérations qui s'avèrent concluantes. Afin de suivre l'évolution de la greffe,
il réalise quelques observations au microscope, et c'est à ce moment précis que
Stephen va faire une découverte qui va révolutionner le monde de la médecine. Il
s'avère que le « tube » utilisé avait perdu les cellules internes spécifiques
aux intestins, cependant il avait gagné des cellules spécifiques aux vaisseaux
sanguins. Il y avait toujours la trace de la suture mais le tissu observé était
celui d'une artère. Après avoir examiné d'autres chiens, il observe à chaque
fois la disparition du tissu intestinal. Il en déduit donc que quelque chose
dans ce tissu provoque la régénération de l'aorte.
Ce miracle a finalement été identifié par Stephen Badylak après de multiples
recherches. Ce phénomène s'explique par la matrice extracellulaire, l'armature
qui maintient les cellules intestinales ensemble. Par la suite, Stephen
s'aperçoit qu'en ôtant toutes les cellules de cette matrice, un matériau blanc
est obtenu. Ce matériau peut être sous diverses formes (en poudre, gel ou
encore en feuilles) et il ne peut être rejeté par les organismes-hôtes. Malgré
cette découverte, Stephen n'a pas encore résolu le problème : il doit
comprendre comment cette matrice extracellulaire agit sur l'organisme.
La résolution de ce problème se produit en 2000, lors d'une biopsie
effectuée sur un patient. La poudre issue du matériau blanc obtenu à partir de
la matrice contient des protéines spécifiques qui agissent sur l'organisme à
l'aide des cellules souches. Concrètement, ces protéines ordonnent le corps de
commencer le processus de formation tissulaire en envoyant des signaux aux
cellules souches afin qu'elles sachent quelle tâche accomplir. Cette découverte
marque ainsi le début prometteur de la médecine régénérative.
Ainsi, on qualifie du terme « médecine régénérative » le fait de réparer
ou régénérer une lésion ou un organe malade en remplaçant les parties endommagées
concernées par un nouveau tissu cellulaire. La thérapie cellulaire s'appuie sur
la culture des cellules avant de procéder à la transplantation, mais aussi sur
l'utilisation des cellules souches notamment les cellules souches embryonnaires
ou les cellules souches pluripotentes induites. L'intérêt d'utiliser ces
cellules souches repose sur leur pluripotence, capacité qui permet à ces
cellules de se transformer en n'importe quel type cellulaire et à se répliquer
indéfiniment. Cette capacité a permis par exemple de transformer des cellules
de peau en neurones.
De nombreuses maladies sont concernées à la médecine régénérative, car
celle-ci possède un réel potentiel pour les vaincre.
Le pouvoir de différenciation des cellules souches étant pratiquement
illimité, l'application de la thérapie cellulaire sur des pathologies très répandues
est attendue, notamment les greffes de cellules pancréatiques qui délivreraient
l'insuline du corps des patients diabétiques, ou encore des greffes neurales
afin de soigner les maladies neurodégénératives.
Parmi les autres maladies
susceptibles d'être soignées grâce à la médecine régénératrice, on retrouve :
- plusieurs types de cancer (leucémies, cancer du sein, du poumon, des testicules et autres)
- les maladies cardiaques (infarctus, insuffisance cardiaque)
- les désordres neurologiques (maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer ou encore les accidents cérébro-vasculaires)
- les maladies oculaires (dégénérescence maculaire, glaucome, anomalies de la cornée)
- les maladies auto-immunes (diabète, atteintes rénales, sclérodermie...)
- les maladies musculo-squelettiques (traumatismes endommageant de cartilage, arthrose, dystrophie musculaire)
Bien que la médecine régénérative soit révolutionnaire, les travaux la
concernant sont pour l'instant expérimentaux, et le passage du laboratoire à la
chirurgie sera envisageable dans de nombreuses années. Cependant, plusieurs
expériences réalisées depuis sa découverte aux résultats fascinants
représentent un réel espoir pour la médecine.
Quelques exemples;
L’accident du bout de doigt coupé de M. Lee
Spievack énuméré plus haut.
Un autre exemple prometteur, une équipe de chercheurs ont trouvé une
solution pour remplacer les cellules victimes d'infarctus du myocarde du cœur
d'un cochon par de nouvelles cellules souches saines. Le cochon est intubé, au centre du bloc opératoire de la Mayo Clinic
alors qu'il se voit injecter plusieurs centaines de millions de cellules
souches dans le cœur par le Dr. Atta Behfar. Cette technique de régénération
des cœurs endommagés par un infarctus du myocarde à l'aide des cellules souches
du patient a été conçue par le Dr. André Terzic, directeur du centre de
médecine régénérative de la Mayo Clinic, et professeur d'Atta Behfar.
Récemment, lors d'une conférence, le Dr. Terzic, en compagnie du Dr.
Christian Homsy, PDG de la société belge Cardio 3 Biosciences qui a pour but
d'industrialiser et exploiter cette technique de régénération, ont tous les
deux appris une excellente nouvelle. La FDA, Food and Drug Administration, ont
exprimé leur accord pour le commencement des essais cliniques concernant la
régénération des cœurs victimes d'infarctus sur le territoire américain. Ce
procédé de régénération, baptisé C-Cure par la Mayo Clinic et Cardio 3
Biosciences sera désormais expérimenté non plus sur des souris et des cochons
mais sur des centaines d'hommes et de femmes souffrant d'insuffisance cardiaque
à la suite d'un infarctus. Un réel espoir pour les victimes d'un infarctus du
myocarde.
Des essais cliniques ont été menés sur cinq patients, des hommes âgés de
27 à 34 ans (trois militaires et deux civils), qui avaient été blessés à une
jambe depuis plus de six mois et n'avaient pas connu d'amélioration notable
malgré de la physiothérapie intensive.
Les médecins ont donc implanté chirurgicalement à ces patients, à
l'endroit de leur blessure, de la membrane de vessie de porc dépouillée de ses
cellules, pour ne laisser qu'un échafaudage de protéines appelé matrice
extracellulaire. Cette matrice a permis de mobiliser les cellules souches
produites par l'organisme lui-même, ce qui a conduit en partie à la
restauration des tissus lésés.
La technique a été considérée comme un succès chez trois des cinq
patients, alors que les deux autres participants ont de leur côté fait part d'une
plus grande stabilité de la jambe lésée et généralement d'une meilleure qualité
de vie.
Le succès de la démarche avait été défini comme une amélioration d'au
moins 25 % des mouvements dans la vie quotidienne, comme le fait de soulever le
pied en marchant, de monter des marches d'escalier, de se lever d'une chaise et
de plier la jambe dans la position assise.
« Il s'agit d'une méthode efficace pour restaurer les fonctions
musculaires chez des personnes ayant perdu une grande partie d'un muscle », a
expliqué le Dr Stephen Badylak, de l'Université de Pittsburgh, l'un des
principaux auteurs de cette étude.
Selon le Dr Badylak, il y avait jusqu'alors peu d'options pour traiter
des personnes souffrant de graves blessures avec perte de masse musculaire
importante. Mentionnons que lorsqu'une blessure n'est pas trop étendue, le
muscle a la capacité de se régénérer tout seul.
Étant donné que la vessie de porc est largement disponible et que la
sûreté de son utilisation médicale dépouillée de ses cellules est prouvée
depuis longtemps, cette approche devrait aussi permettre la régénération de
tissus humains autres que musculaires, estiment les auteurs de l'étude, qui a
été publiée dans la revue américaine Science Translational Medicine.
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Source FZN, par FRED | 5 juillet, 2016
LE CORPS HUMAIN SERA PEUT-ÊTRE UN JOUR CAPABLE DE SE RÉGÉNÉRER
La régénération cellulaire n’a rien de fantaisiste. Plusieurs amphibiens
sont en effet dotés d’un mécanisme génétique permettant à leurs membres de
repousser. En s’intéressant au génome humain, deux chercheurs américains ont
découvert que le même mécanisme était également présent chez l’Homme.
Toutefois, il ne serait pas activé chez nous. Pas par défaut en tout cas.
De nombreuses espèces sont capables de faire repousser leurs membres. Le
triton, par exemple, peut tout à fait régénérer ses tissus. Même chose pour
certaines salamandres aquatiques et notamment pour l’axolotl.
Cet animal pousse même le concept plus loin car la plupart de ses petits
copains car il peut faire repousser toutes les parties de son corps. Des
parties comme les pattes, la mâchoire, ses branchies ou même sa queue.
La régénération cellulaire n’est pas un mythe et
plusieurs animaux sont équipés d’un mécanisme génétique de ce type
Ce mécanisme génétique fascine de nombreux chercheurs. Benjamin King et
Viravuth Yin travaillent sur cette question depuis pas mal d’années maintenant
et ils ont fini par émettre l’hypothèse que cette capacité était liée à un code
générique présent sur tous ces animaux.
Ils ont donc entrepris de vérifier leur théorie en réalisant une étude
complète portant sur trois animaux différents et plus précisément sur deux
poissons et un amphibien : le poisson-zèbre, le polyptère du Sénégal et le
fameux axolotl.
Pourquoi avoir choisi ces animaux ? Tout simplement parce qu’ils sont
séparés par environ 420 millions d’années d’évolution.
Toujours est-il que leur stratégie a porté ses fruits car ils ont trouvé
un système génétique similaire chez ces trois espèces, un système basé sur dix
microARN et sur quatre ARNt. Fascinant, mais ce n’est pas fini car si cet ensemble
est commun à nos trois animaux, il semble aussi fonctionner de la même manière.
L’être humain est lui aussi équipé de ce mécanisme
génétique mais il n’est pas activé par défaut
Quel est le rapport avec nous alors ? Il est assez simple en fait. Ce
système est aussi présent chez nous mais il n’est pas activé. Même chose chez
tous les autres mammifères d’ailleurs.
Pourquoi ? C’est évidemment la question à un million d’euros mais
personne n’a encore été en mesure d’expliquer la chose. En outre, aucun
chercheur n’est parvenu à réactiver ce mécanisme chez l’être humain. Pas
encore, du moins, car pas mal de scientifiques travaillent sur le sujet. Oui et
s’ils parviennent à leurs fins, alors nous devrions être en mesure nous aussi
de régénérer nos organes ou même nos membres.
En théorie, du moins.
Source, Science & vie, Par Fiorenza Gracci, Le 06 avril 2016
UNE NOUVELLE TECHNIQUE OUVRE L'ESPOIR DE RÉPARER TOUS LES TISSUS À L'AIDE DES CELLULES SOUCHES
Cellules souches adipeuses _
De simples cellules adipeuses ont pu être transformées en cellules
souches capables de régénérer toutes sortes de tissus.
Une nouvelle technique promet de se rapprocher du miracle que tout le
monde attend : celui de pouvoir réparer n'importe quelle partie du corps
humain. En deux semaines à peine et à l'aide de deux seules substances
chimiques, des biologistes d'une université australienne ont appris à
transformer les cellules de la graisse ou des os en cellules souches
multipotentes. C'est à dire capables de régénérer toutes sortes de tissus
endommagés par des accidents, des maladies ou par le simple vieillissement.
En jargon scientifique elles portent le nom de "cellules souches
induites" (iMC, pour induced multipotent cells en anglais). Obtenues à
partir des organes adultes, à l'aide d'un traitement biochimique, elles
conservent le formidable potentiel thérapeutique des cellules souches tirées
des embryons humains, sans pour autant poser de problème sur le plan éthique.
Elles écartent aussi le risque de développer des tumeurs fréquemment observé
lors de traitement avec les cellules embryonnaires.
Même mode de réparation que chez les organes de la
salamandre
Résultat : un petit morceau de graisse ou d'os, opportunément cultivé en
laboratoire, génère une quantité virtuellement inépuisable de cellules souches
! Mieux : les cellules iMC mises au point à l'université de Nouvelle-Galles du
Sud (Australie) sont les premières à pouvoir régénérer chacune plusieurs types
de tissus, tout simplement selon l'emplacement où elles sont injectées dans
l'organisme.
Elles fonctionnent à la manière des cellules de la salamandre, également
multipotentes, qui reconstruisent entièrement les membres sectionnés de
l'animal : os, muscle, peau...
Comment fonctionne la nouvelle technique ?
Prélevées dans l'os ou dans la graisse de souris par l'équipe du
professeur John Pimanda, les cellules adultes (dites "différenciées")
ont été traitées deux jours durant avec de l'azacytidine, une substance qui
efface en quelque sorte leur mémoire. En d'autres termes, elle remet à zéro les
réglages épigénétiques intervenus au cours de leur développement à la surface
des gènes, qui ont induit leur transformation de cellules souches à cellules
adultes (un processus appelé "différenciation").
Ainsi revenues à l'état de cellules souches, elles ont été cultivées en
laboratoire pendant deux semaines sous l'effet d'un facteur de croissance
dérivé des plaquettes, PDGF. Ensuite, les biologistes ont testé chez des souris
leur capacité de réparation de lésions des disques vertébraux. Avec un franc
succès, comme le détaille une importante publication dans la revue PNAS.
Actuellement, la même équipe teste des cellules iMC prélevées chez
l'humain pour réparer des lésions chez la souris. Les essais sur l'homme sont
prévus pour 2017.
Qui pourra en bénéficier ?
Si les recherches se poursuivent avec succès, cette nouvelle technique
devrait grandement bénéficier aux personnes souffrant de douleurs chroniques,
de lésions aux disques vertébraux ou en cas de greffes compliquées concernant
les os et les articulations. Actuellement, les chirurgies censées réparer les
disques vertébraux échouent à guérir dans 20 % des cas.
Plus globalement, cette technique pourrait à terme être appliquée à
d'autres types de cellules pour réparer, potentiellement, tous les types de
tissus du corps humain !
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Personnellement je crois que le texte suivant est presque de la science-fiction. Si cela devient réel, la médecine sera d'une grande simplicité. Presque la totalité des réalisations futures énoncées sur l'ensemble de
mes recherches dans la médecine du futur, seraient pour bien dire, résolus
iniquement avec cette nouvelle invention!
Source, Maxi Science, Publié par Émeline Ferard, le 23 août 2017
Cette incroyable invention pourrait permettre à
votre corps de se réparer avec un simple contact
Des scientifiques américains ont conçu un minuscule dispositif capable
d'aider le corps à réparer des cellules, des tissus voire des organes avec un
simple contact. L'invention fait à peine la taille d'un bouton de manchette
mais elle pourrait permettre une avancée majeure dans le domaine de la médecine
régénérative. Son fonctionnement est simple : il suffit d'un contact de
quelques secondes avec la peau pour que ce dispositif agisse et aide le corps à
réparer d'éventuelles cellules endommagées, des tissus voire des organes.
Tissue nanotransfectiont |
Baptisée "Tissue nanotransfectiont" (TNT), cette nouvelle
technologie a été conçue par des chercheurs de l'Université d’État de l'Ohio
aux États-Unis. Et les premiers essais réalisés chez l'animal se sont d'ores et
déjà avérés prometteurs.
Des cellules reprogrammées Comme son nom l'indique, la technologie
repose sur le principe de transfection, autrement dit, le transfert de matériel
génétique dans des cellules. Ce transfert se fait grâce à une nanopuce à poser
sur la zone de peau à réparer.
En lui appliquant un faible courant électrique, cette nanopuce injecte
directement l'ADN ou l'ARN dans les cellules cutanées voisines. L'objectif du matériel génétique injecté
est de reprogrammer les cellules afin qu'elle puisse devenir n'importe quel
type cellulaire de n'importe quelle partie du corps telle que des vaisseaux
sanguins ou des organes comme le cœur. Ainsi transformées, les cellules peuvent
alors agir pour aider le corps à se réparer.
"En utilisant notre nouvelle technologie de nanopuce, des organes
endommagés ou lésés peuvent être remplacés. Nous avons montré que la peau est
un terrain fertile où nous pouvons faire pousser les éléments de n'importe quel
organe déclinant", a expliqué le Dr Chandan Sen, co-auteur de l'étude
parue dans la revue Nature Nanotechnology.
Testée chez l'animal Après avoir mis au point leur concept, les
scientifiques l'ont testé chez des souris et des cochons. Au cours de leur
étude, ils ont utilisé le dispositif chez des sujets ayant une patte gravement
blessée et souffrant d'un manque d'afflux sanguin. Ils ont ainsi reprogrammé
les cellules cutanées afin qu'elles deviennent des cellules vasculaires. Deux
semaines après l'application du dispositif et le transfert d'ADN, de nouveaux
vaisseaux sanguins actifs s'étaient formés dans la patte blessée et dès la
troisième semaine, le membre était sauvé, d'après les chercheurs. "C'est
difficile à imaginer mais c'est réalisable et ça marche avec succès 98% du
temps", a affirmé le Dr Sen dans un communiqué.
Durant des essais en laboratoire, l'équipe serait même allée plus loin.
Elle aurait utilisé son dispositif pour reprogrammer des cellules cutanées en
cellules nerveuses avant de les injecter dans le cerveau endommagé de souris
afin de les aider à se remettre d'une attaque cérébrale. Pour l'heure, aucun
essai n'a encore été réalisé chez l'humain.
Simple et non-invasif selon ses concepteurs, cette technologie TNT
présenterait plusieurs avantages. "Le processus prend moins d'une seconde
et est non-invasif. La puce ne reste pas sur vous et la reprogrammation des
cellules démarre", a détaillé le spécialiste. En outre, la technologie
faisant appel aux propres cellules du patient, elle éliminerait le risque de
réaction du système immunitaire.
"Le concept est très simple", a souligné L. James Lee, autre
co-auteur de l'étude. Le dispositif ne nécessite en effet aucune procédure à
réaliser en laboratoire. "D'ailleurs, nous avons même été surpris de voir
à quel point cela a fonctionné.
Dans mon laboratoire, nous avons lancé des recherches pour comprendre le
mécanisme et faire encore mieux".
Les scientifiques pensent qu'outre réparer des organes, la
technologie pourrait permettre de lutter
contre des pathologies neurologiques comme les maladies d'Alzheimer ou de
Parkinson. Selon eux, il serait par exemple possible de reprogrammer des
cellules cutanées afin d'obtenir des cellules nerveuses dans une partie
périphérique telle que le bras avant de les injecter dans le cerveau. "Ce n'est que le début, il y a plus à
venir", a conclu le Dr Sen précisant que son équipe prévoit de démarrer
les essais chez l'humain dès l'année prochaine.
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Mon analyse personnelle sur l’ensemble de mes recherches
sur la médecine du futur!
Depuis plusieurs décennies, par des énormes investissements sur la
recherche, le très grand nombre de scientifiques sur l’ensemble de la planète,
les avancés extrêmement rapide des technologies, nous conduisent à un point
culminent;
La santé éternelle, ou la mort deviendra une option que nous choisirons
à moins que la fatalité en décide autrement.
_______________________________________________________________________
La semaine prochaine, la vie éternelle pour le futur.
P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
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