dimanche 15 avril 2018

La médecine du futur, septième et dernière partie.

Que nous réserve le futur!

Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.
Semaine 13
Les articles de cette page: 
  • Les porcs, futurs fournisseurs d'organes pour l'homme?
  • Les vers marins, donneurs universels du sang du futur!
  • Un implant "vivant" mis au point pour traiter l'arthrose!
  • Deux éminents chercheurs dans le domaine de la régénération cellulaire ont consacrés leurs vies à l'origine de la régénération cellulaire.
  • Le corps humain sera peut-être un jour capable de se régénérer.
  • Une nouvelle technique ouvre l'espoir de réparer tous les tissus à l'aide des cellules souches.
  • Cette incroyable invention pourrait permettre à votre corps de se réparer avec un simple contact.






Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.



Source, Planète sciences infos, 17 janvier 2016 et France 2, publié le 11 août 2017

Les porcs, futurs fournisseurs d'organes pour l'homme ?

Il n'est plus à prouver, que bien des innovations médicales ou du domaine des sciences, ont fait l'objet d'expériences marginales, dans le secret de laboratoires, et ce, parfois au mépris de toute éthique. Certaines aboutissant à de piètres résultats, n'ont jamais été révélées, d'autres ont causé des décès sur des volontaires ayant accepté de les tester, les dernières enfin, reconnues comme intéressantes, scientifiquement parlant, ont reçu l'aval de la communauté scientifique.
Le 12 novembre 2015, la très sérieuse revue scientifique "Nature", publiait dans son numéro, un article que l'on pourrait qualifier de stupéfiant, affirmant que des généticiens, étaient parvenus à rendre possible la transplantation d'organe de cochon chez l'homme, sans que ne surviennent ensuite, les phénomènes de rejet de greffe.
Des généticiens américains viennent en effet de réussir à modifier génétiquement des porcs afin de les rendre compatibles avec les humains. Une avancée de taille.
C'est une avancée qui pourrait révolutionner la greffe d'organes. Cœur, foie, ou encore poumon, les donneurs humains sont chaque année insuffisants. La solution pourrait venir d'animaux à quatre pattes : de porcelets génétiquement modifiés. Jusqu'à présent, les greffes porcines présentaient un risque de transmission de virus pouvant infecter les humains, mais comme le révèle la revue américaine Science, une équipe scientifique internationale est parvenue à retirer les gènes responsables de virus grâce à la méthode du clonage.
Je vais tenter de rapporter les derniers résultats, relatifs aux expériences tentées à ce jour sur le sujet.
Tout d'abord, depuis des lustres, les généticiens recherchent l'animal dont le système immunitaire, se rapprocherait le plus de celui de l'homme, et souvent celui du porc, présentant de fortes similitudes avait été mis en avant.
Toutes les tentatives de greffes, furent vouées généralement à l'échec, tout au plus certaines ont-elles permis au patient "humain ou animal", de vivre quelques mois, voire un peu plus après l'intervention. (On assure que les hommes ayant reçu des organes de porc, étaient des volontaires, dont les pathologies gravissimes étaient incurables).
Le problème principal venait du fait, que le système immunitaire du porc, ne correspondait pas vraiment à celui de l'homme, d'où les soucis de rejets de greffe.
Eh bien des généticiens seraient parvenus, à modifier ce système immunitaire, en créant des cochons transgéniques, sur lesquels ils auraient implanté au niveau de leur ADN, des gènes humains !
Bien entendu, si certains généticiens et autres spécialistes en la matière, applaudissent des deux mains, les autres crient au scandale, surtout que l'on a appris suite à la publication de l'article de la revue "Nature", que non seulement le procédé serait "au point", mais qu'en plus, des interventions avaient été réalisées.
En Chine, il est d’ores et déjà autorisé de procéder à des greffes de cornée de porc sur l'homme.
Aux États-Unis, bien que ce ne soit ni vraiment interdit, ni officiellement autorisé, une étude réalisée par l'Hôpital Général de Boston, répertorie des dizaines de patients, ayant bénéficié de greffe de peau de porc, et affirme-t-on avec un total succès.
Les États-Unis, ne sont pas les seuls, à s'être engouffrés dans la voie de la transplantation de tissus, ou organes de porc transgénique sur l'homme, une énorme firme néo-zélandaise la "Living Cell Technologies", serait sur le point de faire valider dans nombre de pays, un système révolutionnaire d'implantation de "morceaux de pancréas de cochon", dans celui de patients diabétiques, afin de produire à nouveau de l'insuline.
Muhammed Mohiuddin, chirurgien et membre de l'Institut National du Cœur dans le Maryland (USA), estimerait être en mesure, de transplanter un cœur de porc transgénique sur des êtres humains, car ayant réussi cette prouesse sur un babouin, qui aurait sans le moindre problème de rejet, survécu presque 3 ans, et ne serait pas mort des suites de l'intervention.
Un autre chirurgien de l'Université de Pittsburgh (USA), affirme lui aussi avoir procédé à une greffe de reins de porc transgénique sur un babouin, qui aurait vécu, toujours sans connaître le moindre souci de rejet, durant 136 jours.
Je terminerais par citer les travaux du responsable du laboratoire de recherches de l'Université du Maryland (USA), Robin Pierson, qui œuvre sur d'éventuelles transplantations de poumons de porc transgénique sur des babouins. Cependant, il avoue se heurter à un problème de taille, car les poumons sont constitués d'une très fine trame de vaisseaux sanguins. Le sang des babouins se retrouvant en contact avec les protéines du porc transgénique, il se produirait une coagulation, qui conduirait pour l'instant de façon indubitable, les babouins greffés à la mort, quelques jours après la greffe.
 Robin Pierson, reconnaît qu'il faudra certainement encore des années, pour envisager des essais sur l'être humain, mais pense que la voie vers la transplantation d'organe de porc sur l'homme, est désormais ouverte.
D'ailleurs, la firme américaine United Therapeutics, dans le Maryland a d’ores et déjà investi 100 millions de dollars, pour "fabriquer" des porcs génétiquement modifiés.
Enfin, des spécialistes en épidémiologie, plus alarmistes semble-t-il, attirent l'attention sur le fait, que les cochons sont porteurs de nombreux virus et rétrovirus, et que ces derniers demeurant certainement présents dans les organes transplantés, il faudrait s'employer à les éradiquer en amont, afin qu'ils ne viennent pas ensuite "se réveiller", sur les patients greffés, et provoquer des troubles, ou pathologies, dont on ignore totalement la nature et les conséquences.

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Source, L’express, Par Stéphanie Benz, publié le 12 novembre 2017

Les vers marins, donneurs universels du sang du futur !

Et si les hommes devaient leur salut à... des vers marins? L'arénicole est dotée d'une hémoglobine qui pourrait servir un jour de substitut au sang humain et sauver de nombreuses vies.
Comme le bout du tunnel qui s'ouvre sur une illumination. Plus de vingt ans après avoir découvert les fabuleuses propriétés du sang d'Arenicolamarina, Franck Zal exulte. Entre avril 2016 et février 2017, 60 patients ont pu recevoir de l'hémoglobine de ce ver marin dans les veines, dans le cadre d'un essai clinique. Et il ne s'est rien passé: aucune réaction immunitaire ni trouble vasculaire. 
Certes, il ne s'agissait pas directement d'une transfusion. Ces malades ont été greffés avec des reins perfusés grâce à ce produit, dont une petite quantité a pu passer dans leur organisme. "Il n'empêche: ce premier test a montré l'absence de toxicité de l'hémoglobine de ver arénicole pour l'homme", se réjouit l'ancien chercheur du CNRS, aujourd'hui à la tête de la société de biotechnologies Hemarina, à Morlaix (Finistère).
En effet, ce petit invertébré (de 10 à 25 centimètres de longueur), dont les tortillons de sable parsèment les plages bretonnes, pourrait bien, un jour, révolutionner la médecine. Comme chez tous les êtres vivants, son hémoglobine joue un rôle essentiel: transporter l'oxygène à travers l'organisme. Mais celle du ver peut fixer 50 fois plus d'oxygène (O2) que celle de l'homme, tout en étant 250 fois plus petite. 
Et surtout, contrairement à la nôtre, elle n'est pas encapsulée dans des globules rouges qui déterminent le groupe sanguin (A, B, O...) et, par conséquent, ne pose pas de problème de compatibilité. Pour faire court, Franck Zal a potentiellement mis le doigt sur un transporteur d'oxygène universel -une molécule miraculeuse que les médecins cherchent depuis toujours.
L'oxygène stocké pendant près de six heures
Au départ, ce biologiste de formation ambitionnait simplement de comprendre comment cet animal marin qui, à marée haute, filtre avec ses branchies (comme les poissons) l'oxygène dissous dans l'eau, pouvait survivre à marée basse. 
Il a fini par trouver: "En 450 millions d'années d'évolution, l'arénicole a réussi à se doter de sa propre bouteille d'oxygène interne par l'intermédiaire de son hémoglobine, qui stocke l'oxygène pendant près de six heures", s'émerveille encore le spécialiste. Persuadé de tenir là une innovation majeure, il se bat depuis pour que sa trouvaille arrive jusqu'aux patients. Un long chemin dont l'essai clinique réussi de ce début d'année constitue une étape importante.

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Source, Le Figaro, Par Anne Lefèvre-Balleydier, Publié le 13 juin 2016

Un implant «vivant» mis au point pour traiter l'arthrose

Un laboratoire de l'Inserm vient de dévoiler un implant d'un nouveau genre combinant biomatériaux et cellules souches, qui doit permettre de réparer durablement les articulations.
Recouvrant les extrémités osseuses, le cartilage est un tissu fragile qui joue le double rôle d'amortisseur et de roulement à billes. A chacun de nos mouvements, c'est inexorable: il s'use. Une fois abîmé, il se régénère peu car, contrairement à l'os, il n'est pas vascularisé. Quand l'usure est telle qu'elle atteint l'os, on parle d'arthrose. Longtemps considérée comme une fatalité liée au vieillissement, cette maladie ne bénéficie que de traitements destinés à soulager la douleur. Les recherches pourraient prochainement changer la donne.
 En effet, un implant d'un nouveau genre vient de voir le jour dans un laboratoire de l'Inserm. Son invention part d'un constat. En général, quand on constate un problème de cartilage, l'érosion de celui-ci ne vient pas de débuter: il n'y en a quasiment plus et l'os situé juste en dessous commence lui aussi à être touché. A l'unité Inserm de Strasbourg dédiée à la nanomédecine régénérative, Nadia Benkirane-Jessel et son équipe ont donc décidé de s'attaquer en parallèle à la réparation du cartilage et de l'os. 
Les chercheurs ont ainsi créé un implant constitué de deux compartiments: une membrane fibreuse à base de polymères ou de collagène pouvant délivrer des facteurs de croissance osseux grâce à des nanoréservoirs et, au-dessus, une couche de gel qui renferme des cellules souches pouvant se différencier soit en cellules de l'os (ostéoblastes), soit en cellules du cartilage (chondrocytes).
Cette structure à deux étages permet en fait de reproduire l'environnement physiologique de l'articulation et offre la porosité adéquate à l'infiltration des cellules souches. En parallèle de leur croissance, ces dernières sont capables de s'infiltrer plus profondément dans la membrane poreuse, déclenchant ainsi la libération des facteurs de croissance, qui stimulent à leur tour la prolifération de nouvelles cellules.

Comment mettre en place cet implant? Le chirurgien doit d'abord couvrir l'os abîmé de la membrane fibreuse puis déposer immédiatement après la seconde couche contenant les cellules souches. «Ensuite, le travail se fait tout seul!» explique Nadia Benkirane-Jessel, la directrice de recherche. L'implant a déjà été testé avec succès sur des modèles animaux. Les chercheurs attendent désormais des financements afin de lancer les essais cliniques de phase 1 chez l'homme. «Ces essais seront conduits sur 30 patients (de 18 à 50 ans) ayant des lésions du genou, et recrutés dans trois pays (France, Angleterre, Espagne). L'implant, déjà breveté, sera mis en place par un seul acte chirurgical» précise la chercheuse. Si les résultats s'avèrent concluants, cette technique, en plus de réparer le cartilage, permettra de régénérer l'os situé juste en dessous, et servira dans le traitement de lésions articulaires, notamment celles provoquées par des traumatismes.
Pour l'heure, seules deux techniques de greffes de cartilage mises au point il y a une vingtaine d'années coexistent. L'une d'elles consiste à aller prélever une petite carotte de cartilage et d'os à la périphérie de la zone à traiter pour le réinsérer dans la zone usée. Problème: bien que son emplacement soit choisi pour ne pas faire défaut au fonctionnement de l'articulation, la carotte prélevée doit être d'étendue limitée. D'où le recours à une autre option: le prélèvement de cellules cartilagineuses, appelées chondrocytes, puis leur mise en culture afin de les multiplier avant de les injecter dans l'articulation du patient. Mais cette technique, difficile à mettre en œuvre, n'est réalisée que dans un petit nombre de centres agréés. De plus, s'il est relativement facile de cultiver des cellules de la peau, cela s'avère bien plus compliqué pour le cartilage, et les résultats sont souvent décevants.
Voilà pourquoi les chercheurs strasbourgeois misent sur une autre piste: fabriquer du cartilage à l'aide d'une matrice de biomatériaux que l'on ensemence avec des chondrocytes ou avec des cellules souches, tout en ajoutant au mélange des facteurs de croissance pour les pousser à coloniser ce tissu synthétique. En France, on estime que 9 à 10 millions de personnes souffrent d'arthrose.
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Mes sources, The Boston Globe Par JM Lawrence, 4 mai 2008, LesLimitesDuCorpsHumain, 05 février 2015 et Radio-Canada avec agence France-presse, Publié le 30 avril 2014
Deux éminents chercheurs dans le domaine de la régénération cellulaire ont consacrés leurs vies à ses recherches, le résultat tien presque du miracle. Ils sont à l'origine de la régénération cellulaire.

Dr. Alan Spievack, 74 ans, éducateur, pionnier de la régénération cellulaire a enseigné à Harvard
Le Dr Alan Spievack a détenu 19 brevets pour des dispositifs médicaux. Il s'est intéressé à la régénération tout en travaillant avec les salamandres.
Presque du miracle!
Il y a plusieurs années, la recherche du Dr Spievack a aidé  son frère. Il a utilisé un extrait de poudre de vessie de porc pour faire repousser le doigt de son frère.
En 2007 lorsque Lee Spievack se coupe accidentellement environ 1cm de son annulaire avec une hélice d'un avion en modèle réduit. L'hôpital où il séjourne lui propose alors de créer un moignon à l'extrémité de son doigt grâce à de la peau prélevée ailleurs sur son corps. 
Il consulte alors son frère, ancien chirurgien, qui a déjà rencontré Stephen Badylak (l'autre chercheur) et que par conséquent il connait les bienfaits de la poudre obtenue à partir de la matrice extracellulaire et il lui recommande d'utiliser cette poudre à l'instar de créer un moignon. Lee Spievack reçoit alors un tube de poudre avec laquelle il doit saupoudrer son doigt tous les deux jours. Et le miracle se produit : en moins de quatre semaines, le bout de son annulaire repousse, l'os, la chair, l'ongle et même les empreintes digitales.
"Ce qu'il a fait avec mon doigt, il a dit que ce sera à cette génération ce que les antibiotiques étaient à la dernière génération", a déclaré Lee Spievack.
Lee Spievack
Annulaire de Lee Spievack : Avant/Après
La recherche est maintenant testée par l'armée sur les mains blessées de cinq anciens combattants de guerre en Irak à San Antonio. L'Institut de recherche chirurgicale de l'armée américaine à Fort Sam Houston a commencé son étude pilote après que des médecins eurent vu des photos du doigt de Lee et passé en revue les recherches publiées par le Dr Spievack et Stephen Badylak de l'Institut McGowan de médecine régénérative de l'Université de Pittsburgh.
"Alan n'a jamais rien fait de la manière traditionnelle", a déclaré Badylak. "Alan a toujours défié le système et n'a pas accepté les choses telles qu'elles étaient, ce qui explique probablement pourquoi il a réussi."
En 1999, le Dr Spievack a fondé une société de médecine régénérative appelée ACell Inc., basée dans le Maryland. ACell détient les brevets pour la poudre de "matrice extracellulaire" et commercialise des produits aux vétérinaires.
Les hommes ont publié des recherches démontrant la régénération chez les animaux du larynx, les cordes vocales, l'œsophage, la vessie, et tous les composants du système musculaire squelettique.
L'intérêt du Dr Spievack pour la régénération a commencé dans les années 1950 alors qu'il était étudiant au Kenyon College, selon un article publié dans le Kenyon College Bulletin. Son professeur de biologie, Maxwell E. Power, l'a chargé d'élever des salamandres, de couper leurs membres et d'enregistrer combien de temps il leur a fallu pour se régénérer. Le Dr Spievack a souvent crédité le professeur pour l'avoir inspiré à devenir médecin.

L’autre chercheur, Stephen Badylak
Stephen Badylak
Tout commence vers la fin des années 1980. Stephen Badylak, un américain spécialiste de la pathologie animale, souhaite trouver une alternative aux tubes synthétiques qui remplacent les aortes (les plus grosses et principales artères du cœur qui distribuent le sang oxygéné à l'ensemble de l'organisme) en chirurgie cardiaque. Il veut remplacer ces tubes synthétiques car ils provoquent des inflammations et forment des caillots sanguins.
Lui vint alors l'idée de prélever un morceau d'intestin grêle de son chien qui possède le bon diamètre afin de le greffer à la place de son artère. Grâce à cette expérience, il pourra déterminer si le morceau d'intestin grêle est assez résistant pour jouer le rôle d'une artère au sein de l'organisme d'un chien.

 Après avoir effectué l'opération, Stephen s'attend à ce que son chien ne survive pas. Pourtant, le lendemain, son chien était toujours en vie et en pleine forme. Stephen reproduit alors l'opération sur quatorze autres chiens, opérations qui s'avèrent concluantes. Afin de suivre l'évolution de la greffe, il réalise quelques observations au microscope, et c'est à ce moment précis que Stephen va faire une découverte qui va révolutionner le monde de la médecine. Il s'avère que le « tube » utilisé avait perdu les cellules internes spécifiques aux intestins, cependant il avait gagné des cellules spécifiques aux vaisseaux sanguins. Il y avait toujours la trace de la suture mais le tissu observé était celui d'une artère. Après avoir examiné d'autres chiens, il observe à chaque fois la disparition du tissu intestinal. Il en déduit donc que quelque chose dans ce tissu provoque la régénération de l'aorte.
Ce miracle a finalement été identifié par Stephen Badylak après de multiples recherches. Ce phénomène s'explique par la matrice extracellulaire, l'armature qui maintient les cellules intestinales ensemble. Par la suite, Stephen s'aperçoit qu'en ôtant toutes les cellules de cette matrice, un matériau blanc est obtenu. Ce matériau peut être sous diverses formes (en poudre, gel ou encore en feuilles) et il ne peut être rejeté par les organismes-hôtes. Malgré cette découverte, Stephen n'a pas encore résolu le problème : il doit comprendre comment cette matrice extracellulaire agit sur l'organisme.
La résolution de ce problème se produit en 2000, lors d'une biopsie effectuée sur un patient. La poudre issue du matériau blanc obtenu à partir de la matrice contient des protéines spécifiques qui agissent sur l'organisme à l'aide des cellules souches. Concrètement, ces protéines ordonnent le corps de commencer le processus de formation tissulaire en envoyant des signaux aux cellules souches afin qu'elles sachent quelle tâche accomplir. Cette découverte marque ainsi le début prometteur de la médecine régénérative.
Ainsi, on qualifie du terme « médecine régénérative » le fait de réparer ou régénérer une lésion ou un organe malade en remplaçant les parties endommagées concernées par un nouveau tissu cellulaire. La thérapie cellulaire s'appuie sur la culture des cellules avant de procéder à la transplantation, mais aussi sur l'utilisation des cellules souches notamment les cellules souches embryonnaires ou les cellules souches pluripotentes induites. L'intérêt d'utiliser ces cellules souches repose sur leur pluripotence, capacité qui permet à ces cellules de se transformer en n'importe quel type cellulaire et à se répliquer indéfiniment. Cette capacité a permis par exemple de transformer des cellules de peau en neurones.
De nombreuses maladies sont concernées à la médecine régénérative, car celle-ci possède un réel potentiel pour les vaincre. 
Le pouvoir de différenciation des cellules souches étant pratiquement illimité, l'application de la thérapie cellulaire sur des pathologies très répandues est attendue, notamment les greffes de cellules pancréatiques qui délivreraient l'insuline du corps des patients diabétiques, ou encore des greffes neurales afin de soigner les maladies neurodégénératives.
Parmi les autres maladies susceptibles d'être soignées grâce à la médecine régénératrice, on retrouve :
  • plusieurs types de cancer (leucémies, cancer du sein, du poumon, des testicules et autres)
  • les maladies cardiaques (infarctus, insuffisance cardiaque)
  • les désordres neurologiques (maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer ou encore les accidents cérébro-vasculaires)
  • les maladies oculaires (dégénérescence maculaire, glaucome, anomalies de la cornée)
  • les maladies auto-immunes (diabète, atteintes rénales, sclérodermie...)
  • les maladies musculo-squelettiques (traumatismes endommageant de cartilage, arthrose, dystrophie musculaire)

Bien que la médecine régénérative soit révolutionnaire, les travaux la concernant sont pour l'instant expérimentaux, et le passage du laboratoire à la chirurgie sera envisageable dans de nombreuses années. Cependant, plusieurs expériences réalisées depuis sa découverte aux résultats fascinants représentent un réel espoir pour la médecine.
Quelques exemples;
L’accident du bout de doigt coupé de M. Lee Spievack énuméré plus haut.
Un autre exemple prometteur, une équipe de chercheurs ont trouvé une solution pour remplacer les cellules victimes d'infarctus du myocarde du cœur d'un cochon par de nouvelles cellules souches saines. Le cochon est intubé, au centre du bloc opératoire de la Mayo Clinic alors qu'il se voit injecter plusieurs centaines de millions de cellules souches dans le cœur par le Dr. Atta Behfar. Cette technique de régénération des cœurs endommagés par un infarctus du myocarde à l'aide des cellules souches du patient a été conçue par le Dr. André Terzic, directeur du centre de médecine régénérative de la Mayo Clinic, et professeur d'Atta Behfar.
Récemment, lors d'une conférence, le Dr. Terzic, en compagnie du Dr. Christian Homsy, PDG de la société belge Cardio 3 Biosciences qui a pour but d'industrialiser et exploiter cette technique de régénération, ont tous les deux appris une excellente nouvelle. La FDA, Food and Drug Administration, ont exprimé leur accord pour le commencement des essais cliniques concernant la régénération des cœurs victimes d'infarctus sur le territoire américain. Ce procédé de régénération, baptisé C-Cure par la Mayo Clinic et Cardio 3 Biosciences sera désormais expérimenté non plus sur des souris et des cochons mais sur des centaines d'hommes et de femmes souffrant d'insuffisance cardiaque à la suite d'un infarctus. Un réel espoir pour les victimes d'un infarctus du myocarde.
 Des essais cliniques ont été menés sur cinq patients, des hommes âgés de 27 à 34 ans (trois militaires et deux civils), qui avaient été blessés à une jambe depuis plus de six mois et n'avaient pas connu d'amélioration notable malgré de la physiothérapie intensive.
Les médecins ont donc implanté chirurgicalement à ces patients, à l'endroit de leur blessure, de la membrane de vessie de porc dépouillée de ses cellules, pour ne laisser qu'un échafaudage de protéines appelé matrice extracellulaire. Cette matrice a permis de mobiliser les cellules souches produites par l'organisme lui-même, ce qui a conduit en partie à la restauration des tissus lésés.
La technique a été considérée comme un succès chez trois des cinq patients, alors que les deux autres participants ont de leur côté fait part d'une plus grande stabilité de la jambe lésée et généralement d'une meilleure qualité de vie.
Le succès de la démarche avait été défini comme une amélioration d'au moins 25 % des mouvements dans la vie quotidienne, comme le fait de soulever le pied en marchant, de monter des marches d'escalier, de se lever d'une chaise et de plier la jambe dans la position assise.
« Il s'agit d'une méthode efficace pour restaurer les fonctions musculaires chez des personnes ayant perdu une grande partie d'un muscle », a expliqué le Dr Stephen Badylak, de l'Université de Pittsburgh, l'un des principaux auteurs de cette étude.
Selon le Dr Badylak, il y avait jusqu'alors peu d'options pour traiter des personnes souffrant de graves blessures avec perte de masse musculaire importante. Mentionnons que lorsqu'une blessure n'est pas trop étendue, le muscle a la capacité de se régénérer tout seul.
Étant donné que la vessie de porc est largement disponible et que la sûreté de son utilisation médicale dépouillée de ses cellules est prouvée depuis longtemps, cette approche devrait aussi permettre la régénération de tissus humains autres que musculaires, estiment les auteurs de l'étude, qui a été publiée dans la revue américaine Science Translational Medicine.

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 Source FZN, par FRED | 5 juillet, 2016

LE CORPS HUMAIN SERA PEUT-ÊTRE UN JOUR CAPABLE DE SE RÉGÉNÉRER

La régénération cellulaire n’a rien de fantaisiste. Plusieurs amphibiens sont en effet dotés d’un mécanisme génétique permettant à leurs membres de repousser. En s’intéressant au génome humain, deux chercheurs américains ont découvert que le même mécanisme était également présent chez l’Homme. Toutefois, il ne serait pas activé chez nous. Pas par défaut en tout cas.
De nombreuses espèces sont capables de faire repousser leurs membres. Le triton, par exemple, peut tout à fait régénérer ses tissus. Même chose pour certaines salamandres aquatiques et notamment pour l’axolotl.
Cet animal pousse même le concept plus loin car la plupart de ses petits copains car il peut faire repousser toutes les parties de son corps. Des parties comme les pattes, la mâchoire, ses branchies ou même sa queue.
La régénération cellulaire n’est pas un mythe et plusieurs animaux sont équipés d’un mécanisme génétique de ce type
Ce mécanisme génétique fascine de nombreux chercheurs. Benjamin King et Viravuth Yin travaillent sur cette question depuis pas mal d’années maintenant et ils ont fini par émettre l’hypothèse que cette capacité était liée à un code générique présent sur tous ces animaux.
Ils ont donc entrepris de vérifier leur théorie en réalisant une étude complète portant sur trois animaux différents et plus précisément sur deux poissons et un amphibien : le poisson-zèbre, le polyptère du Sénégal et le fameux axolotl.
Pourquoi avoir choisi ces animaux ? Tout simplement parce qu’ils sont séparés par environ 420 millions d’années d’évolution.
Toujours est-il que leur stratégie a porté ses fruits car ils ont trouvé un système génétique similaire chez ces trois espèces, un système basé sur dix microARN et sur quatre ARNt. Fascinant, mais ce n’est pas fini car si cet ensemble est commun à nos trois animaux, il semble aussi fonctionner de la même manière.
L’être humain est lui aussi équipé de ce mécanisme génétique mais il n’est pas activé par défaut
Quel est le rapport avec nous alors ? Il est assez simple en fait. Ce système est aussi présent chez nous mais il n’est pas activé. Même chose chez tous les autres mammifères d’ailleurs.
Pourquoi ? C’est évidemment la question à un million d’euros mais personne n’a encore été en mesure d’expliquer la chose. En outre, aucun chercheur n’est parvenu à réactiver ce mécanisme chez l’être humain. Pas encore, du moins, car pas mal de scientifiques travaillent sur le sujet. Oui et s’ils parviennent à leurs fins, alors nous devrions être en mesure nous aussi de régénérer nos organes ou même nos membres.
En théorie, du moins.

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Source, Science & vie, Par Fiorenza Gracci, Le 06 avril 2016

UNE NOUVELLE TECHNIQUE OUVRE L'ESPOIR DE RÉPARER TOUS LES TISSUS À L'AIDE DES CELLULES SOUCHES

Cellules souches adipeuses _
De simples cellules adipeuses ont pu être transformées en cellules souches capables de régénérer toutes sortes de tissus.
Une nouvelle technique promet de se rapprocher du miracle que tout le monde attend : celui de pouvoir réparer n'importe quelle partie du corps humain. En deux semaines à peine et à l'aide de deux seules substances chimiques, des biologistes d'une université australienne ont appris à transformer les cellules de la graisse ou des os en cellules souches multipotentes. C'est à dire capables de régénérer toutes sortes de tissus endommagés par des accidents, des maladies ou par le simple vieillissement.
En jargon scientifique elles portent le nom de "cellules souches induites" (iMC, pour induced multipotent cells en anglais). Obtenues à partir des organes adultes, à l'aide d'un traitement biochimique, elles conservent le formidable potentiel thérapeutique des cellules souches tirées des embryons humains, sans pour autant poser de problème sur le plan éthique. Elles écartent aussi le risque de développer des tumeurs fréquemment observé lors de traitement avec les cellules embryonnaires.
Même mode de réparation que chez les organes de la salamandre
Résultat : un petit morceau de graisse ou d'os, opportunément cultivé en laboratoire, génère une quantité virtuellement inépuisable de cellules souches ! Mieux : les cellules iMC mises au point à l'université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) sont les premières à pouvoir régénérer chacune plusieurs types de tissus, tout simplement selon l'emplacement où elles sont injectées dans l'organisme.
Elles fonctionnent à la manière des cellules de la salamandre, également multipotentes, qui reconstruisent entièrement les membres sectionnés de l'animal : os, muscle, peau...
Comment fonctionne la nouvelle technique ?
Prélevées dans l'os ou dans la graisse de souris par l'équipe du professeur John Pimanda, les cellules adultes (dites "différenciées") ont été traitées deux jours durant avec de l'azacytidine, une substance qui efface en quelque sorte leur mémoire. En d'autres termes, elle remet à zéro les réglages épigénétiques intervenus au cours de leur développement à la surface des gènes, qui ont induit leur transformation de cellules souches à cellules adultes (un processus appelé "différenciation").
Ainsi revenues à l'état de cellules souches, elles ont été cultivées en laboratoire pendant deux semaines sous l'effet d'un facteur de croissance dérivé des plaquettes, PDGF. Ensuite, les biologistes ont testé chez des souris leur capacité de réparation de lésions des disques vertébraux. Avec un franc succès, comme le détaille une importante publication dans la revue PNAS.
Actuellement, la même équipe teste des cellules iMC prélevées chez l'humain pour réparer des lésions chez la souris. Les essais sur l'homme sont prévus pour 2017.
Qui pourra en bénéficier ?
Si les recherches se poursuivent avec succès, cette nouvelle technique devrait grandement bénéficier aux personnes souffrant de douleurs chroniques, de lésions aux disques vertébraux ou en cas de greffes compliquées concernant les os et les articulations. Actuellement, les chirurgies censées réparer les disques vertébraux échouent à guérir dans 20 % des cas.
Plus globalement, cette technique pourrait à terme être appliquée à d'autres types de cellules pour réparer, potentiellement, tous les types de tissus du corps humain !

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Personnellement je crois que le texte suivant est presque de la science-fiction. Si cela devient réel, la médecine sera d'une grande simplicité. Presque la totalité des réalisations futures énoncées sur l'ensemble de mes recherches dans la médecine du futur, seraient pour bien dire, résolus iniquement avec cette nouvelle invention!

Source, Maxi Science, Publié par Émeline Ferard, le 23 août 2017
Cette incroyable invention pourrait permettre à votre corps de se réparer avec un simple contact
Des scientifiques américains ont conçu un minuscule dispositif capable d'aider le corps à réparer des cellules, des tissus voire des organes avec un simple contact. L'invention fait à peine la taille d'un bouton de manchette mais elle pourrait permettre une avancée majeure dans le domaine de la médecine régénérative. Son fonctionnement est simple : il suffit d'un contact de quelques secondes avec la peau pour que ce dispositif agisse et aide le corps à réparer d'éventuelles cellules endommagées, des tissus voire des organes. 
Tissue nanotransfectiont
Baptisée "Tissue nanotransfectiont" (TNT), cette nouvelle technologie a été conçue par des chercheurs de l'Université d’État de l'Ohio aux États-Unis. Et les premiers essais réalisés chez l'animal se sont d'ores et déjà avérés prometteurs.
Des cellules reprogrammées Comme son nom l'indique, la technologie repose sur le principe de transfection, autrement dit, le transfert de matériel génétique dans des cellules. Ce transfert se fait grâce à une nanopuce à poser sur la zone de peau à réparer. 
En lui appliquant un faible courant électrique, cette nanopuce injecte directement l'ADN ou l'ARN dans les cellules cutanées voisines. L'objectif du matériel génétique injecté est de reprogrammer les cellules afin qu'elle puisse devenir n'importe quel type cellulaire de n'importe quelle partie du corps telle que des vaisseaux sanguins ou des organes comme le cœur. Ainsi transformées, les cellules peuvent alors agir pour aider le corps à se réparer.
"En utilisant notre nouvelle technologie de nanopuce, des organes endommagés ou lésés peuvent être remplacés. Nous avons montré que la peau est un terrain fertile où nous pouvons faire pousser les éléments de n'importe quel organe déclinant", a expliqué le Dr Chandan Sen, co-auteur de l'étude parue dans la revue Nature Nanotechnology.
Testée chez l'animal Après avoir mis au point leur concept, les scientifiques l'ont testé chez des souris et des cochons. Au cours de leur étude, ils ont utilisé le dispositif chez des sujets ayant une patte gravement blessée et souffrant d'un manque d'afflux sanguin. Ils ont ainsi reprogrammé les cellules cutanées afin qu'elles deviennent des cellules vasculaires. Deux semaines après l'application du dispositif et le transfert d'ADN, de nouveaux vaisseaux sanguins actifs s'étaient formés dans la patte blessée et dès la troisième semaine, le membre était sauvé, d'après les chercheurs. "C'est difficile à imaginer mais c'est réalisable et ça marche avec succès 98% du temps", a affirmé le Dr Sen dans un communiqué.
Durant des essais en laboratoire, l'équipe serait même allée plus loin. Elle aurait utilisé son dispositif pour reprogrammer des cellules cutanées en cellules nerveuses avant de les injecter dans le cerveau endommagé de souris afin de les aider à se remettre d'une attaque cérébrale. Pour l'heure, aucun essai n'a encore été réalisé chez l'humain.
Simple et non-invasif selon ses concepteurs, cette technologie TNT présenterait plusieurs avantages. "Le processus prend moins d'une seconde et est non-invasif. La puce ne reste pas sur vous et la reprogrammation des cellules démarre", a détaillé le spécialiste. En outre, la technologie faisant appel aux propres cellules du patient, elle éliminerait le risque de réaction du système immunitaire.  "Le concept est très simple", a souligné L. James Lee, autre co-auteur de l'étude. Le dispositif ne nécessite en effet aucune procédure à réaliser en laboratoire. "D'ailleurs, nous avons même été surpris de voir à quel point cela a fonctionné.
Dans mon laboratoire, nous avons lancé des recherches pour comprendre le mécanisme et faire encore mieux".   Les scientifiques pensent qu'outre réparer des organes, la technologie  pourrait permettre de lutter contre des pathologies neurologiques comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson. Selon eux, il serait par exemple possible de reprogrammer des cellules cutanées afin d'obtenir des cellules nerveuses dans une partie périphérique telle que le bras avant de les injecter dans le cerveau.   "Ce n'est que le début, il y a plus à venir", a conclu le Dr Sen précisant que son équipe prévoit de démarrer les essais chez l'humain dès l'année prochaine.


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Mon analyse personnelle sur l’ensemble de mes recherches sur la médecine du futur!
Depuis plusieurs décennies, par des énormes investissements sur la recherche, le très grand nombre de scientifiques sur l’ensemble de la planète, les avancés extrêmement rapide des technologies, nous conduisent à un point culminent;
La santé éternelle, ou la mort deviendra une option que nous choisirons à moins que la fatalité en décide autrement.

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La semaine prochaine, la vie éternelle pour le futur.


P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.

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