dimanche 29 avril 2018

les progrès extraordinaires pour les handicapés physiques!

Que nous réserve le futur!

Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.

Semaine 15
Les articles de cette page: 
  • Un tétraplégique retrouve l'usage de son bras grâce à des implants cérébraux. 
  • Neuroprothèse, des singes paralysés remarchent grâce à un implant dans le cerveau (MAJ).
  • Implants, prothèses, organes artificiels... jusqu'où réparer le corps?
  • Imprimer en 3D une main bionique, le futur des prothèses approche.
  • 250 000$ pour remarcher, un homme a subi une rare opération pour se faire visser une jambe bionique.





Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.


Source, France bleu, par Tifany Antkowiak, le 29 mars 2017
Un tétraplégique retrouve l'usage de son bras grâce à des implants cérébraux
Grâce à un système d'implants cérébraux, un Américain paralysé à partir des épaules peut à nouveau utiliser son bras et sa main droite.
Bill Kochevar peut bouger sa main grâce à des électrodes et logiciels qui reconnectent son cerveau et les muscles de son bras. 
C'est une avancée remarquable, qualifiée de "première" médicale par des chercheurs : aux États-Unis , un homme tétraplégique de 56 ans peut à nouveau utiliser son bras et sa main droite grâce à une nouvelle neuroprothèse.
Près de 200 micro-électrodes implantées dans le cerveau
Le dispositif contourne la lésion de la colonne vertébrale en utilisant des fils, des électrodes et des logiciels informatiques pour reconnecter le cerveau du patient et les muscles de son bras paralysé, lui permettant de boire ou manger, comme le montre la vidéo (en anglais) publiée mardi par la Case Western Reserve University, à Cleveland.

"Être capable de bouger juste ce petit peu est impressionnant - Bill Kochevar"

Le patient âgé de 56 ans, Bill Kochevar, est tétraplégique, blessé au niveau de la quatrième vertèbre cervicale depuis un accident de vélo il y a près de dix ans. Il a deux boîtiers sur la tête et 192 micro-électrodes implantées chirurgicalement dans son cerveau, qui enregistrent les signaux que sa matière grise envoie lorsqu'il imagine bouger le bras et la main. Avec ce dispositif expérimental, ses muscles reçoivent des instructions par le biais de 36 électrodes implantées dans son bras et son avant-bras : il peut l'utiliser pour boire une gorgée de café, se gratter le nez et manger de la purée de pommes de terre. Pour quelqu'un qui a été blessé depuis plusieurs années et "qui ne pouvait pas bouger, être capable de bouger juste ce petit peu est impressionnant", a déclaré Bill Kochevar. "C'est mieux que ce que je pensais", a-t-il ajouté.
Des mouvements encore approximatifs
"À notre connaissance, c'est le premier exemple au monde d'une personne atteinte d'une paralysie totale, complète", utilisant directement la pensée pour déplacer le bras et la main pour effectuer des "mouvements fonctionnels", a déclaré le coauteur de l'étude Bolu Ajiboye à l'AFP.
Cette étude est "innovante", c'est la première fois que l'on fait état d'une personne exécutant des mouvements fonctionnels, multi-articulations (main, coude, épaule, ndlr) avec un membre paralysé grâce à une neuroprothèse motrice, souligne Steve Perlmutter, de l'Université de Washington, dans un commentaire publié avec l'article dans la revue médicale The Lancet. "Cependant, ce traitement n'est pas prêt d'être utilisé en dehors du laboratoire", nuance ce spécialiste. Il fait remarquer que les mouvements sont encore lents et approximatifs, en pointant les nombreux obstacles qu'il reste à surmonter en matière de neuroprothèses. Notamment la miniaturisation de dispositifs qui devront être aussi suffisamment bon marché et robustes afin de devenir accessibles au plus grand nombre.

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Source, Futura santé, Publié le 10 novembre 2016
Neuroprothèse : des singes paralysés remarchent grâce à un implant dans le cerveau (MAJ)
Une interface cerveau-moelle épinière permet à un singe qui a eu une lésion de la moelle épinière de retrouver l'usage d'un membre inférieur paralysé. Cette neuroprothèse qui court-circuite la lésion sera également testée chez l'Homme dans un essai clinique à l'hôpital universitaire de Lausanne.
Le 23 juin 2015, un premier singe macaque porteur d'une lésion de la moelle épinière a pu retrouver le contrôle d'un membre inférieur paralysé, et donc remarcher, grâce à une neuroprothèse appelée « interface cerveau-machine » court-circuitant la lésion. Ce système est capable de restaurer la communication entre le cerveau (lieu de genèse des actions volontaires) et la région de la moelle épinière produisant les mouvements des membres inférieurs.
Cette interface cerveau-machine enregistre l'activité cérébrale liée à l'intention de marche, la décode, et transmet cette information à la moelle épinière sous la lésion. Cette transmission est assurée par des électrodes qui stimulent les réseaux nerveux activant les muscles des jambes pendant la locomotion naturelle. Ainsi, seuls les mouvements souhaités par le singe sont produits.
Cette neuroprothèse a été conçue à l'EPFL (Lausanne, Suisse) et techniquement développée par un groupe international composé de Medtronic (États-Unis), l'université Brown (États-Unis) et le Fraunhofer ICT-IMM (Mayence, Allemagne). Elle a ensuite été testée chez le primate en collaboration avec l'Inserm, le CNRS, l'université de Bordeaux et le centre hospitalier universitaire de Lausanne (Suisse).
Les résultats ont été publiés le 9 novembre 2016 dans la revue Nature. « C'est la première fois qu'une neuroprothèse restaure la marche chez le primate », déclare Grégoire Courtine, professeur à l'EPFL, qui conduit le consortium. « Les deux singes ont été capables de remarcher immédiatement après la mise en fonction de la neuroprothèse. Aucun entraînement n'a été nécessaire », indique Erwan Bézard, directeur de recherches Inserm et directeur de l'institut des Maladies neurodégénératives (CNRS/université de Bordeaux), qui a supervisé les expériences sur le primate menées dans son centre. « Il faut toutefois conserver à l'esprit les nombreux challenges qu'il reste à relever. Même si les essais cliniques débutent, cela prendra quelques années avant que de telles approches soient disponibles en clinique pour l'Homme. »
L’interface décode les informations du cerveau et envoie des impulsions pour stimuler le membre inférieur. © EPFL/Inserm
L’interface cerveau-moelle testée chez des patients en Suisse
Dans le système nerveux intact, le signal électrique produisant la marche est généré au niveau des neurones cérébraux du cortex moteur. Ces signaux sont aussitôt envoyés à la région lombaire de la moelle épinière. À ce niveau, des réseaux complexes de neurones prennent le relais et contrôlent l'activation des muscles des jambes responsables de la marche. Des faisceaux de fibres nerveuses provenant du cerveau fournissent l'information requise à ces neurones quant à l'intention (ou non) de marcher, leur permettant alors de s'activer pour la réalisation du comportement. Une stimulation électrique délivrée précisément est donc capable de moduler ces réseaux et de produire l'activation désirée des muscles des jambes.
Le professeur Jocelyne Bloch, neurochirurgienne, du centre hospitalier universitaire de Lausanne (CHUV) conduit maintenant l'essai clinique qui permettra d'évaluer, chez l'Homme, le potentiel thérapeutique de cette technologie qui permettrait à des patients avec des lésions incomplètes de la moelle épinière de remarcher.
L'interface est composée d'un implant cérébral, d'un système d'enregistrement, d'un ordinateur, d'un stimulateur implantable et d'un implant spinal. L'implant cérébral est une puce comparable à celles déjà utilisées chez l'Homme pour des recherches sur les interfaces cerveau-ordinateur, et placée chirurgicalement sur le cortex moteur.
Développé à l'université Brown en collaboration avec les docteurs Borton et Nurmikko, le système d'enregistrement est connecté à l'implant cérébral pour enregistrer l'activité électrique et relayer celle-ci en temps réel et sans fil à un ordinateur. L'ordinateur décode l'activité électrique cérébrale, grâce à des algorithmes spécifiquement développés pour détecter le souhait du singe d'effectuer tel ou tel mouvement en temps réel. Cette « intention » de se mouvoir est transformée en protocole de stimulation de la moelle épinière qui est transmis, là encore sans fil, au stimulateur spinal implantable.
Le stimulateur spinal implantable est du type de ceux communément utilisés pour la stimulation cérébrale profonde (exemples : maladie de Parkinson, tremblement essentiel). Tim Denison et son équipe (Medtronic Inc.) ont développé un nouveau petit logiciel incorporé dans le stimulateur pour recevoir les informations en temps réel. Le stimulateur spinal implantable reçoit le protocole de stimulation sans fil et délivre les instructions de stimulation via l'implant spinal. L'implant spinal est composé de 16 électrodes préalablement placées chirurgicalement à des endroits précis sur la partie dorsale de la moelle épinière lombaire. Cet implant spinal active de manière synergique les groupes de muscles de la jambe paralysée, permettant la production des mouvements de flexion et d'extension nécessaires à la marche.

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Source, TI Techniques de l’ingénieur, par Fabien Soyez, publié le 31 mars 2016
Implants, prothèses, organes artificiels… jusqu’où réparer le corps ?
Grâce aux progrès de la robotique, de la bio-ingénierie et de la médecine, l’homme bionique est déjà une réalité. Il est possible de “réparer” le corps grâce à des implants, des prothèses, ou encore des organes artificiels.
Les progrès de la science liés à la médecine font des bonds de géants. Dans le monde entier, des chercheurs tentent de “réparer“ ceux qui en ont besoin, parfois en les transformant en véritables cyborgs.
Aujourd’hui, grâce à la technologie bionique, le corps humain tend à devenir artificiel, fait de prothèses “intelligentes” (pouvant être contrôlées par la pensée), d’implants et d’organes imprimés 3D.
(KIKA) – LOS ANGELES – Un pompier écossais qui a perdu sa main dans un accident, et sa main bionique “i-Limb Pulse”. (Credit: Touch Bionics)
Ce n’est pas de la science-fiction, et ce n’est pas non plus le simple fantasme des adeptes du courant transhumaniste – ces scientifiques et penseurs qui prédisent un futur où l’être humain pourra améliorer ses performances. Les exemples ne manquent pas, qui laissent entrevoir un avenir où (presque) tout pourra être réparé.
Des prothèses intelligentes
Depuis plus de 20 ans, dans les pas des prothèses “intelligentes” conçues par l’armée américaine à destination de ses soldats blessés et amputés, les chercheurs en robotique rivalisent de projets. Finis, les bras en cire inertes. Désormais, les personnes amputées portent des membres “bioniques”, munis d’électrodes.
L’exemple le plus emblématique est celui de Jesse Sullivan. En 2005, cet Américain a perdu ses deux bras à la suite d’une électrocution. Aujourd’hui, il porte des prothèses de bras bioniques. Grâce à elles, il peut accomplir de nombreux gestes de la vie quotidienne – comme saisir un verre d’eau. Tout cela… par la pensée.
Pour parvenir à ce résultat, les ingénieurs en biomécanique de l’Université Northwestern et du Centre pour la médecine bionique de Chicago ont “relié” la prothèse au cerveau, grâce à des électrodes, qu’ils ont placées au niveau des terminaisons nerveuses du membre disparu. Depuis les nerfs, un “signal” est transmis à un micro-ordinateur, situé dans le bras bionique.
Les prothèses myoélectriques restent chères (environ 10 à 15 000 euros pour les modèles d’Otto Bock, de Touch Bionics et de RSLSteeper, leaders du marché). Mais les mains et les bras low cost se développent peu à peu – le plus souvent en open source.
Ainsi, la main bionique Handiii, mise à disposition des internautes par le japonais Exiii, est imprimable en 3D, pour un coût de 179 euros. Le système est moins sophistiqué que celui animant les bras de Jesse Sullivan : il s’agit d’un petit capteur, placé sur le bras, et qui s’active via un smartphone, lors de la contraction d’un muscle.

Lève-toi et marche
Plus fort encore : désormais, des exosquelettes, des prothèses et des implants permettent aux paraplégiques de remarcher. En 2012, Claire Lomas, paralysée suite à un accident de cheval, a parcouru plus de 40 km à pied lors du marathon de Londres, grâce à des jambes bioniques.
Conçu par le japonais Cyberdyne, l’exosquelette robotique HAL (Hybrid Assisted Limb) se porte comme une combinaison. Il utilise les signaux émis par le cerveau de son porteur (handicapé, le plus souvent paraplégique), afin de le faire marcher.
La plupart des exosquelettes déjà disponibles sur le marché, comme HAL ou Ekso, nécessitent toutefois l’utilisation de béquilles pour se stabiliser. Pour remédier à ce problème, la startup française Wandercraft conçoit un exosquelette qui utilise l’équilibre dynamique de l’utilisateur afin de le stabiliser et de lui permettre de commander ses déplacements. Il permet ainsi aux paraplégiques ou aux myopathes de marcher à nouveau, sans béquilles. Sa commercialisation auprès des établissements de soin est prévue pour 2017.
Imprime ton organe
Les prothèses de bras, de mains ou de jambes ne sont plus les seules “pièces” du corps humain susceptibles d’être conçues via une imprimante 3D. En février 2016, l’équipe du docteur Ralph Mobs a réalisé la greffe d’une vertèbre artificielle (en titane), imprimée en 3D.
En 2014, des chirurgiens néerlandais ont de leur côté utilisé une imprimante 3D… pour implanter un crâne artificiel, en polymère. “Pour fabriquer l’implant, il fallait d’abord créer un modèle en 3D du crâne de la patiente. Un scanner a été réalisé pour obtenir une image de sa forme optimale. Après l’impression d’une copie tridimensionnelle à partir du fichier numérique, l’opération a ensuite consisté à enlever le crâne malade et à le remplacer par l’artificiel”, explique Sciences et Avenir.


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Cette main bionique redonne le sens du toucher aux amputés !
Pouvoir équiper une personne amputée d’une prothèse de main est déjà quelque chose de grandiose. Et si dans un futur plus ou moins proche, utiliser une prothèse tactile permettant de retrouver le sens du toucher devenait la norme ? Plusieurs équipes travaillent sur ce genre de projet depuis 2014.
Pour les personnes ayant leurs deux mains, faire la différence entre une balle de tennis et une orange n’est pas quelque chose d’exceptionnel. En revanche, lorsqu’il s’agit d’une personne amputée équipée d’une prothèse de main, c’est autre chose. Cette prouesse a été réalisée par Dennis Aabo Sorensen, un Danois de 36 ans ayant été le premier à tester en 2014 une main bionique conçue par l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) et la Scuola Superiore Sant’Anna de Pise (Italie).
L’intéressé n’avait pas pu sentir les subtilités d’un objet au niveau de son bras gauche depuis neuf ans ! Le prototype de prothèse offre un retour sensoriel tactile, permettant donc de sentir ce que l’on touche. Si de nombreuses prothèses permettant de saisir un objet plus ou moins fermement suivant sa nature, la prothèse du projet LifeHand 2 va beaucoup plus loin.
Des capteurs situés au niveau des doigts émettent des signaux électriques lors de la manipulation d’un objet et ces derniers sont interprétés par des algorithmes afin de générer des impulsions nerveuses. Ces impulsions sont ensuite transmises par la prothèse à quatre électrodes greffées directement sur les nerfs périphériques du moignon de l’utilisateur.
 Les tests soumis à Dennis Aabo Sorensen avaient été concluants puisqu’avec les yeux bandés, ce dernier avait pu saisir différents objets tels qu’un morceau de bois, un paquet de coton ou encore un verre en plastique tout en les différenciant les uns des autres. Les chercheurs tentent actuellement de miniaturiser le dispositif afin d’en assurer la diffusion aux quatre coins du globe.
En 2015, un projet différent avait vu le jour issu d’une collaboration entre la DARPA et l’Université Johns Hopkins (États-Unis). Ce projet était relatif au développement d’une main mécanique pilotée par les ondes cérébrales rétablissant le sens du toucher. Cependant, nous n’avons aucune information sur les évolutions de ce prototype qui paraissait prometteur tout comme le projet LifeHand 2.


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Source, Konbini, par Kate Lismore
Imprimer en 3D une main bionique : le futur des prothèses approche
Un groupe de collaborateurs japonais met au point en ce moment une nouvelle prothèse révolutionnaire. L'association de la technologie et de la science ne cessera jamais de nous étonner.
Notre peur des robots, et surtout de leur possible révolution entraînant leur domination sur le monde grâce à leur intelligence artificielle aux pouvoirs quasi-surnaturels a tendance à nous faire oublier à quel point les avancées technologiques peuvent être un réel émerveillement. C'est le cas pour la création de prothèses destinées à remplacer un membre.
Au fur et à mesure que notre connaissance du corps humain s'accroît, la technologie progresse. Les nouvelles possibilités que cette association apporte sont étonnantes, comme l'impression 3D de peau humaine pouvant être utilisée en médecine, en tant que greffon et en cosmétique.
Et voici qu'un groupe japonais appelé exii travaille sur une main robotique destinée à être utilisée par ceux ayant perdu un membre. Les capacités de cette prothèse vont bien au-delà de tout ce qui avait pu être imaginé jusqu'à présent.
"exii hackberry", une main bionique imprimée en 3D 
Plus fonctionnelle et plus accessible
La technologie d'impression 3D est utilisée en tant que moyen de collaboration, de développement d'idées et de présentation de designs de communautés de créateurs. Cette main, nommée "exii hackberry", représente la solution envisagée par le groupe.
En agrandissant sa communauté de constructeurs pour ce projet, la prothèse devient non seulement plus fonctionnelle que les mains prothétiques qui ont été faites il y a plusieurs décennies, mais aussi beaucoup plus accessible. Elle peut être créée pour une fraction de leurs prix.
Comme cette vidéo le démontre, la main bionique est capable de faire la différence entre plusieurs mouvements et pressions dont la main a besoin pour faire des lacets, tourner la page d'un livre ou remonter la fermeture éclair d'une veste.
Un projet en open source
L'"exii hackberry" s'utilise avec un smartphone, et la plupart du matériel informatique est imprimé en 3D. Récemment, exii a déclaré que la main bionique serait en open source afin d'accélérer son développement technologique grâce à des collaborateurs du monde entier. Ils espèrent attirer beaucoup d'attention de la part de développeurs, de designers et d'utilisateurs de mains artificielles en rendant les détails et le code source du projet disponibles et gratuits. Le coût de production de ces bras devrait être raisonnable, rendant la prothèse accessible pour tous et pas seulement pour les plus riches.
Le "hackberry" est considéré comme étant une progression significative de son prédécesseur, le "handii". Les améliorations qui lui ont été apportées se composent d'un poignet plus flexible permettant d'effectuer des gestes plus variés, d'une paume plus petite pour convenir aux femmes et d'une compatibilité accrue afin de pour pouvoir utiliser plusieurs sortes de batteries d'appareils photo. Comme ce projet est une expérience collaborative, les documents de code source sont disponibles sur la page exii github. Vous pourrez y trouver les modèles 3D, les codes et les données de capteurs.
Et le mieux dans tout ça, c'est que la main imprimée en 3D coûtera moins de 300 dollars. Elle deviendra sûrement une option viable pour ceux ayant besoin d'une prothèse de membres, et ce partout dans le monde.

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Source, Journal de Québec, Nicolas Lachance, publié le 16 avril 2017
250 000$ pour remarcher
Un homme a subi une rare opération pour se faire visser une jambe bionique
Luc Charlebois est en Floride afin d’essayer sa nouvelle jambe et faire de la physiothérapie. À l’aide d’une nouvelle hanche et grâce à un socle qui est vissé directement dans l’os de sa jambe, Luc peut y accrocher une jambe bionique.                                                                                        
Un homme qui a eu la jambe arrachée lors d’un grave accident de moto s’est fait visser une prothèse artificielle dans l’os en Australie. Cette jambe bionique qui lui a coûté 250 000 $ va lui permettre de marcher de nouveau.
 «C’est extraordinaire. Quand je marche, je sens. Je sais exactement où mon pied va. J’ai une sensation comme si c’était ma propre jambe», a affirmé Luc Charlebois en entrevue au Journal.
En janvier dernier, il s’est envolé vers l’Australie afin de subir une nouvelle chirurgie, l’ostéointégration, qui consiste à visser directement dans les os de sa jambe un embout de prothèse. Avec le déplacement, l’opération a coûté à l’homme environ 250 000 $.
 Le médecin lui a tout d’abord reconstruit la hanche. Il a coupé les ligaments, les muscles, puis a tout allongé. «Ils ont allongé le moignon. Les muscles, la peau et les nerfs sont rendus là», a-t-il expliqué.
Sensations
Il a subi une seconde opération le 8 février dernier. C’est à ce moment que le spécialiste lui a vissé la prothèse. «Il place le bout pour attacher la prothèse. C’est tout à l’intérieur, explique-t-il. La sensation est assez incroyable. Ça faisait 10 ans que je n’avais pas de sensation. Tout est connecté à mon corps, a-t-il réagi. Avec la nouvelle technologie, l’os pousse dans la prothèse.»
  • 40 Canadiens ont déjà fait le voyage afin de subir cette intervention. La préparation peut prendre des années.
  • Le coût moyen pour un Canadien est d’environ 150 000 $.
  • Les coûts augmentent selon la complexité, par exemple lorsque les médecins doivent reconstruire une hanche avant l’opération.
  • Plusieurs provinces offrent des programmes et couvrent environ 80 % des dépenses, comme en Ontario.
  • Aucune chirurgie d’ostéointégration n’a été payée par la Régie de l’assurance maladie du Québec.
  • L’opération n’est toujours pas approuvée par Santé Canada et est encore au stade expérimental.
LES MEMBRES DU FUTUR, CROIT UNE GREFFÉE
Une joueuse de l’équipe canadienne de volleyball assis, qui vient de se faire visser une jambe artificielle dans l’os, croit qu’un jour, des gens voudront se faire amputer des membres tellement les prothèses intelligentes seront performantes.
«Peut-être que je ne verrai pas ça de mon vivant. Mais ils peuvent vraiment repousser les barrières», a mentionné, le sourire dans la voix, Chantale Beauchesne, membre de l’équipe canadienne paralympique aux Jeux de Rio.
C’est comme si vous aviez une partie de robot en vous? lui a-t-on demandé. «Oui, comme Terminator, a rigolé l’athlète. Je suis certaine qu’ils vont faire des choses incroyables. Des experts disent qu’on verra peut-être un jour des individus qui vont vouloir se faire faire une amputation parce que les prothèses vont être meilleures que les membres normaux. Ça serait incroyable de vivre ça! Ça serait tellement sharp, ne pas avoir à faire un mouvement avec sa jambe, mais seulement avec la réaction neurologique et musculaire.»
Il y a huit ans, Chantal Beauchesne a perdu sa jambe alors qu’elle était passagère d’une motocyclette. Elle avait 25 ans. Son membre a été sectionné par un fil de métal accroché à un pylône d’Hydro.
Confort et performances
Elle a subi sa chirurgie le 11 janvier dernier et moins d’un mois plus tard, elle marchait déjà chez elle en Ontario.
«Je fais de la bicyclette, avec un genou qui est comme un ordinateur. Ça fonctionne très bien. Je vais aussi pouvoir jouer au volleyball debout, ce qui n’était pas une option pour moi avant. Je perdais toujours ma jambe», a-t-elle expliqué, indiquant vouloir retourner aux études.
Michael J. Assayag, Chirurgien orthopédiste
Michael J. Assayag est un chirurgien orthopédiste de Québec spécialisé dans la correction des malformations congénitales. Bientôt, il deviendra le premier Québécois formé afin de faire de l’ostéointégration pour les amputés. Le médecin veut revenir ensuite au Québec pour exercer.
Qu’est-ce que l’ostéointégration?
C’est comme une prothèse dentaire dans la bouche. C’est un implant directement vissé dans l’os. Ce sont des implants qui sont très solides. On peut remplacer une dent ou une multitude d’autres choses. Ce sont des implants qui ont une biocompatibilité, c’est-à-dire que le matériel se marie avec l’os de façon à ne faire qu’un.
De quoi sont faites ces prothèses?
Elles sont typiquement faites en titane, ce qui est très biocompatible. Bien entendu, c’est magnifique. C’est vraiment un domaine du futur. On peut penser à Terminator et plein d’autres films de science-fiction que nous avons vus. Ça se développe rapidement.
Jusqu’où pourront se rendre ces nouvelles technologies?
Il n’y a pas de limites. On a qu’à penser aux robots qui fonctionnent grâce à des signaux d’électroencéphalographie et je pense que ça, c’est l’avenir. Avec la robotique, de plus en plus, on est en train de voir des robots qui commencent à fonctionner grâce à la pensée et les ondes cérébrales. Un jour, on va être capable de faire des prothèses qui vont être exceptionnellement bonnes.
Quand votre départ pour l’Australie est-il prévu?
Si tout se passe bien, au début de l’automne afin de travailler avec l’équipe du docteur Munjed Al Muderis. Il reste encore énormément de travail et de planification, mais c’est là qu’on se dirige. Ça ne peut pas se faire seul.
Quand pourrions-nous voir cette nouvelle technologie au Québec?
Je veux vraiment revenir pratiquer au Québec. Je pense que d’ici quelques années (5 ans), nous pourrons voir des Québécois subir de l’ostéointégration au Québec. Sans doute à Montréal, ce serait l’endroit idéal. Dans un système public, il y a une gestion de coûts auquel il faut penser.

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Mercredi prochain, l’humain amélioré dans le futur


P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.

dimanche 22 avril 2018

La vie éternelle pour le futur!

Que nous réserve le futur!

Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.

Semaine 14
Les articles de cette page: 
  • Comment la science invente l'éternité.
  • Début des travaux sur l'immortalité par un très grand nombre de scientifiques.
  • Vivre et laisser mourir.
  • Back to the future, retour vers des recherches encore plus poussées.
  • Projet Calico.
  • Le vieillissement serait réversible? Une étude étonnante.
  • Serons-nous bientôt des Benjamin Button? Des scientifiques ont découvert un traitement anti-vieillissement.
  • La science pourrait-elle rendre l'humain immortel tout en étant en santé?
  • La première "femme génétiquement modifiée" en visite à Moscou.
  • On a rencontré Liz Parrish, la première femme génétiquement modifiée.
  • L'homme du futur sera-t-il encore humain?
  • Les grands acteurs du transhumanisme.
  • Transhumanisme, qui sont les néoprophètes?
Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.

Début des travaux sur l’immortalité par un très grand nombre de scientifiques
L’immortalité peu semblé farfelue, irréalisable, de la science-fiction. Lisez l’ensemble de cette étude et vous constaterez que c’est plutôt de la science-réalité !
Par ce premier document, vous comprendrez l’ensemble et l’évolution de cette recherche scientifique sur l’immortalité. 

 Source, Carbone, 13 avril 2017 par Khanh Dao Duc
Immortalité
Comment la science invente l’éternité
Depuis la nuit des temps, de l’Égypte au Graal en passant par la Fontaine de Jouvence ou la simple promesse de l’éternité, l’immortalité obsède les hommes. Devenu il y a longtemps un motif récurrent d’une quantité innombrable de romans, de films ou de bandes dessinées (combien de super-vilains voyant par là un moyen d’accéder au contrôle absolu ?), le thème a tout du mythe fantasmagorique, d’une quête de l’impossible, à un âge où l’homme n’est plus qu’une machine rationnelle. Et si la promesse venait au contraire de la science, qui, elle, n’a pas abandonné l’idée folle de nous faire vivre pour toujours ?
La Fontaine de jouvence par Lucas Cranach l'Ancien
Dans les années 1920, la haute société française et du monde entier se pressait pour suivre le traitement d’un chirurgien, Serge Voronoff, chanté comme étant le « célèbre docteur qui insère des glandes de singe dans des millionnaires ». Convaincu des effets rajeunissants des glandes sexuelles, Voronoff pratiquait dans sa propre clinique, à Alger, la greffe de tissus de testicules de singe dans le scrotum humain. Ces tissus provenaient d’une ferme qu’il avait lui-même fait construire pour répondre à la demande. Ce n’est qu’avec les années et faute de résultats que Voronoff et son traitement finiront par être discrédités, non sans que le chirurgien en ait auparavant tiré fortune.
Serge Voronoff 
Si cette tentative de rajeunissement nous paraît aujourd’hui absurde, à l’image de nombreux exemples historiques d’ingestions fatales d’élixirs de vie et autres remèdes miracle, il n’est pas dit que notre époque ne compte pas ses propres alchimistes et charlatans, ainsi que ses millionnaires prêts à débourser une fortune dans l’espoir de battre la mort.
Élixirs et Fontaine de Jouvence
Parmi quelques exemples recensés de ces tentatives, comptons celle ;
·         du pape Innocent VIII, à qui on aurait injecté le sang de trois jeunes garçons, qui y laissèrent la vie
·         la quête menée par des conquistadors espagnols pour trouver la Fontaine de Jouvence, qui fera de Juan Ponce de León le premier Européen à explorer la Floride.
·         Dans l’encyclopédie de Joseph Needham, Science et civilisation en Chine, on compte également d’innombrables cas d’ingestions mortelles d’élixirs de jouvence, préparés pour des empereurs et dignitaires de la Chine ancienne.
Dans l’écosystème de la Silicon Valley, empreinte de jeunisme et soutenue par des investissements colossaux, les annonces de start-up en biotechnologie se multiplient ; celles-ci sont accompagnées des propositions transhumanistes les plus folles pour repousser les limites de la longévité humaine et nous donner, à terme, l’immortalité.
Ray Kurzweil, l’un des papes de l’intelligence artificielle chez Google, est convaincu qu’il sera possible un jour de transférer le cerveau humain dans une machine.
C’est qu’au-delà de ces extravagances, il demeure toujours cette interrogation qui guette invariablement chacun de nous : comment expliquer le vieillissement que notre corps subit et son déclin vers la mort ? Une question à laquelle plus de 50 ans de recherche et de contributions scientifiques majeures nous font désormais entrevoir une réponse, logée dans notre ADN.
Durant les années 1960, seuls quelques chercheurs « intrépides » étudiaient le vieillissement, la communauté scientifique éprouvant alors peu de considération pour ce qui, durant des siècles, avait surtout relevé de la magie noire.

1962, découverte importante qui marquera la science. 
L’histoire commence au début des années 1960, à Philadelphie. Un jeune chercheur de l’Institut Wistar d’anatomie et de biologie, Leonard Hayflick, étudie le développement du cancer, dont la compréhension au niveau cellulaire n’est encore qu’à ses prémices.
Leonard Hayflick
Il se consacre pour cela à la culture de populations de cellules : à partir d’une souche donnée, il attend que cette population double par division pour en extraire la moitié, et ainsi de suite. Mais le microbiologiste remarque que les populations ayant subi une cinquantaine de fois ce protocole d’extraction ne peut plus croître, contrairement aux plus jeunes. Cette observation l’intrigue, car, à l’époque, le dogme établi en 1912 par le chirurgien français et prix Nobel de médecine Alexis Carrel affirme que les cellules sont capables de se reproduire à l’infini, et donc qu’une cellule ne peut mourir qu’en raison de facteurs externes (manque de nutriments ou stress, par exemple). De l’aveu de Hayflick lui-même, seuls quelques chercheurs « intrépides » étudiaient à l’époque le vieillissement, car la communauté scientifique éprouvait peu de considération à l’égard de ce qui, durant des siècles, avait surtout relevé de la magie noire, ou plus récemment d’histoires dignes de la Quatrième Dimension.
Convaincu par ses expériences et de potentiels biais dans les travaux de Carrel, Hayflick décide de remettre le dogme en question – l’immortalité est un sujet bien trop ambitieux pour qu’on l’abandonne. Il développe ainsi avec un collègue, Paul Moorhead, un protocole, « The dirty old man experiment ». Après avoir suivi une lignée de cellules mâles pendant 40 cycles de division, Hayflick mélange cette population avec une autre, plus « jeune », de cellules femelles. Après plusieurs cycles, le scientifique constate que les cellules mâles ont disparu, tandis que la présence des cellules femelles atteste que cette disparition ne peut être due à des facteurs externes.
Hayflick a été le premier à mettre en évidence ce que l’on appelle désormais communément la sénescence des cellules (terme dérivé du latin senescere, qui signifie « vieillir »), c’est-à-dire l’existence d’un plateau de croissance limité par un certain nombre de divisions.
 De surcroît, Hayflick a démontré que cette limite diminue lorsqu’il utilisait des cellules prélevées sur des personnes plus âgées, preuve que le vieillissement de chaque organisme se traduit dans chacune de ses cellules. Et si la jeunesse éternelle était à la portée d’un tube de laboratoire ?
Après avoir mis en évidence leur mort programmée, comment concevoir, au cœur même des cellules, selon les termes de Hayflick, un « replicomètre », en d’autres termes une horloge biologique et interne marquant leur âge ?

 1965, début de la compréhension du code génétique 
Un an après la publication de ses résultats en 1965, un biologiste de l’Académie des sciences de l’URSS, Alekseï Olovnikov, a l’idée de relier la limite de Hayflick aux mécanismes de réplication de l’ADN, et plus précisément à un défaut survenant à ses extrémités.

Alekseï Olovnikov
Pour se diviser, toute cellule doit en effet dupliquer le contenu génétique de ses chromosomes. L’ADN formant une hélice à deux brins attachés et composés de séquences complémentaires de nucléotides (molécules de base de l’ADN, symbolisées par les lettres A, T, C et G), la copie de ces séquences se fait selon le mécanisme suivant : des « copistes » lisent les séquences contenues dans chaque brin. Sur l’un des brins, la séquence se présente d’abord comme une phrase se lisant de gauche à droite, de sorte que le copiste peut naturellement la copier à la volée. 
Les copistes
Le terme renvoie à une enzyme connue sous le nom d’ADN polymérase, dont la découverte a valu au biochimiste américain Arthur Kornberg le prix Nobel en 1959.
Mais un problème de taille se présente sur l’autre brin, car l’ordre des mots de la phrase est inversé. Pour copier la phrase, il faut repérer le début du dernier mot, le copier, puis identifier le début de l’avant-dernier, et ainsi de suite. Le copiste a besoin d’un partenaire (une amorce génétique ou primer) qui vient se placer entre deux mots pour copier chaque fragment de séquence. À la fin de ce processus, le dernier mot ne peut cependant être répliqué car l’amorce ne peut plus se placer. Par conséquent, une partie d’un des brins vient à manquer et le chromosome raccourcit à l’issue de chaque réplication de l’ADN.
Postulant un tel phénomène, Olovnikov émet l’hypothèse que, après un certain nombre de divisions correspondant à la limite de Hayflick, la perte d’une portion fixe de l’extrémité originelle des chromosomes déclenche la sénescence. Mais si la théorie d’Olovnikov, publiée en 1971, était valide, elle impliquait une autre question : comment expliquer que, à une échelle plus large, un organisme puisse survivre à la limite de Hayflick imposée à ses cellules ? La quête de l’immortalité est un feuilleton pour la science et la philosophie, plein de rebondissements. 

Si, au cours des années 1960, on a réussi à « craquer » le code et isoler la structure et la composition de l’ADN, la décennie suivante a été consacrée à la lecture de ces séquences, ouvrant la voie à la génétique moderne.
Pour le savoir, il fallait accéder à une compréhension fine du contenu de l’extrémité des chromosomes. L’intuition d’Olovnikov reposait en effet sur le fait que la terminaison du chromosome était garante de son intégrité : quand bien même il existe des mécanismes qui réparent des cassures de l’ADN et les rattachent, les extrémités de deux chromosomes distincts ne fusionnent jamais. L’explication d’un tel phénomène a été donnée en 1938 par le généticien américain et prix Nobel Hermann Muller. Ce dernier a démontré que l’extrémité des chromosomes est préservée lorsqu’on les soumet à des radiations, suggérant ainsi l’existence de structure la protégeant. Il a baptisé cette partie terminale télomère, du grec telos (« fin ») et meros (« partie »).
Parallèlement à la théorie d’Olovnikov qui, dans un contexte de guerre froide, restait assez confidentielle, l’exploration du code génétique était en plein essor. Alors que la décennie précédente avait permis de « craquer » le code et d’isoler la structure et la composition de l’ADN, les généticiens les plus talentueux s’attaquaient désormais à la lecture de ces séquences, ouvrant la voie à la génétique moderne. Lire ce « code du vivant », c’est à cette tâche que se consacrait, sous la direction de Frederick Sanger, une jeune doctorante australienne à Cambridge, Elizabeth Blackburn. Après son diplôme, Blackburn a commencé en 1975 un post-doctorat à Yale, pendant lequel elle s’est intéressée au séquençage des télomères.
Frederick Sanger
Elizabeth Blackburn
Elle a découvert que ces derniers étaient formés par la répétition (entre 20 et 70 fois) d’un motif précis (CCCAA), conservé d’un organisme à l’autre. Si, suivant la théorie d’Olovnikov, la réplication de l’ADN entraînait la perte de ces motifs, Blackburn a imaginé qu’il était peut-être aussi possible d’ajouter ces motifs au chromosome, et par conséquent de maintenir la longueur des télomères au-delà du seuil déclenchant la sénescence. Pour cela, il fallait un nouvel acteur, dit dans le langage de la chimie une enzyme, ciblant les télomères pour les allonger. Après avoir installé son laboratoire à l’université de Berkeley, Blackburn a continué la quête de cette enzyme jusqu’en 1985, où, aux côtés d’une étudiante, Carol Greider, elle a mis enfin au jour son existence, un complexe constitué d’ARN et de protéines, baptisé télomérase, dont la découverte leur vaudra en 2009, avec Jack Szostak, le prix Nobel de médecine.

Début des travaux sur l’immortalité par un très grand nombre de scientifiques
Après la découverte de la télomérase et tandis que le monde se pressait en salles pour suivre les aventures d’un Highlander immortel à New York, les rêves les plus fous étaient permis. Si le lien entre le raccourcissement des télomères et le vieillissement était établi selon le modèle d’Olovnikov, la télomérase pourrait alors fournir son antidote. C’est avec cette idée qu’un chercheur fraîchement diplômé d’un doctorat en biologie et gérontologie, Michael West, a fondé en 1990 une start-up : Geron. 
Michael West
Son but initial était d’isoler la télomérase et les gènes associés à sa production, dans le but de synthétiser un médicament contre le vieillissement. Après la levée de plusieurs millions de dollars, West s’est attaché à engager dans le board de sa société des noms aussi prestigieux que Leonard Hayflick lui-même, Thomas Cech (prix Nobel de chimie en 1989), Günter Blobel (prix Nobel de médecine en 1999) ou encore James Watson, l’un des découvreurs de l’ADN (prix Nobel de médecine en 1962), donnant ainsi à la compagnie la crédibilité scientifique nécessaire pour engager des collaborations académiques et cruciales.
D’autres entreprises de biotechnologie, dont le géant Amgen, étaient en effet entrées dans la course à l’immortalité. 
Fondée en 1980, Amgen Inc. est une entreprise américaine, pionnière en biotechnologie médicale. Elle pèse aujourd’hui plus de 20 milliards de dollars et emploie plus de 18 000 personnes.
Installés dans la Silicon Valley, les chercheurs de Geron travaillaient sans relâche à isoler la provenance de chaque élément de la télomérase, c’est-à-dire les gènes l’exprimant. Une difficulté majeure était que les composantes clés dans l’allongement des télomères n’existaient que brièvement et en très faible quantité, nécessitant des efforts considérables de tentatives de purification pour les isoler.
 Ironie de l’histoire, la compagnie se fournissait par « brouettes » entières de testicules de porc, car elle supposait qu’ils pouvaient contenir plus de télomérase, rejoignant quelque part la théorie calomniée du docteur Voronoff, des décennies auparavant. Après de multiples rebondissements, la course a pris fin en août 1997. La même année où Time Magazine, qui s’intéressait à cette quête de la Fontaine de Jouvence, titrait en couverture « Forever young », Geron a publié la découverte de la sous-unité principale responsable de l’activité catalytique de la télomérase, baptisée telomerase reverse transcriptase (TERT). 
Quand Time Magazine, en 1996, s'intéressait aux recherches sur le vieillissement
Ayant au préalable pris soin de breveter le gène associé à TERT pour sécuriser la possibilité d’applications commerciales futures, la société touchait à son but. Ce jour-là, l’action de Geron a plus que doublé, générant un volume de transactions supérieur à son nombre total d’actions en circulation.
Plusieurs études ont démontré que la longévité et l’âge de chacun sont corrélés avec la longueur des télomères, influencée par différents facteurs aussi importants que le mode de vie, l’alimentation ou le fait d’avoir été victime de discriminations.

Vivre et laisser mourir
Pourtant, peu de temps après sa découverte, la compagnie a choisi de ne pas poursuivre ses efforts dans la recherche sur le vieillissement. La promesse d’un traitement miracle se heurtait en effet à une réalité physiologique bien plus complexe. Comment expliquer par exemple le vieillissement du cerveau alors que les neurones, qui ne se divisent que rarement, restaient en dessous de la limite de Hayflick ? Passée au crible des chercheurs, la télomérase avait aussi fini par révéler son importance dans le développement de tumeurs, remettant en cause son potentiel de remède miracle.
Opportuniste, Geron a ainsi décidé de concentrer ses efforts et de capitaliser ses découvertes vers un domaine tout aussi lucratif : le développement de traitements anti-cancer. Immortelles, 90 % des cellules cancéreuses produisent en effet de la télomérase, et il était possible d’imaginer que l’on puisse s’en servir pour leur détection ou ralentir leur prolifération en inhibant l’expression de la télomérase. Ce lien étroit entre sénescence et cancer amenait aussi à se demander si, au fond, la sénescence n’était pas le prix à payer pour se prémunir d’un danger plus grand – autrement dit, un moyen de contrôler, par un processus fixe et déterministe, le risque d’une accumulation de mutations aléatoires néfastes, dont la somme finirait par déclencher le passage catastrophique à une « version distordue du soi normal ».
Remise de ses ambitions prématurées et face à ces nouvelles questions, la communauté scientifique a continué d’explorer de façon plus fine la régulation des longueurs des télomères ainsi que la nature des liens exacts entre ces derniers et le vieillissement. Si la rapport entre longueur de télomère et vieillissement a été établie dans un grand nombre de pathologies, plusieurs études ont démontré que la longévité et l’âge de chacun sont plus généralement corrélés avec la longueur des télomères, influencée par différents facteurs aussi importants que le mode de vie, l’alimentation ou le fait d’avoir été victime de discriminations, par exemple. À partir de ces observations, une start-up fondée récemment propose désormais à ses clients d’analyser leurs télomères pour une centaine de dollars et d’estimer leur espérance de vie ; une perspective certes un peu triste, comparée aux promesses passées, mais une déception somme toute provisoire. Et si l’immortalité tenait d’abord dans le fait de se savoir vivant ici et maintenant ? Ou dans le lien qui nous relie au temps, et par là aux machines qui permettent de l’étirer ?

Back to the future, retour vers des recherches encore plus poussées
C’est à l’aube d’une nouvelle révolution, bio-informatique, que le rêve de repousser la barrière de la mort trouve désormais un nouveau moteur. En 2013, le président de Google, Larry Page, à son tour a annoncé la création de Calico (California Life Company), basée dans le complexe secret du Google X Lab (rebaptisé X en 2016). 
Larry Page
Projet Calico
Si la compréhension du vieillissement a connu au cours du siècle passé des avancées extraordinaires avec l’exploration toujours plus fine de la cellule, c’est désormais à une toute autre échelle que les chercheurs de Calico dissèquent les facteurs du vieillissement. À l’ère du big data et grâce à la baisse exponentielle du coût de séquençage, il est aujourd’hui possible d’avoir accès au contenu génétique de millions de personnes à travers le monde. En 2015, Calico a ainsi révélé un partenariat avec Ancestry. Historiquement spécialisée dans la recherche généalogique, la compagnie américaine a lancé en 2009 sa branche DNA, qui propose, à partir d’un échantillon de salive, d’estimer l’ethnicité ou de retrouver des parents éloignés.
À partir de la base de données gigantesque amassée par Ancestry, intégrant arbres généalogiques et le contenu génétique de millions de personnes, le défi de Calico est de trouver des motifs complexes pour expliquer la longévité humaine et son hérédité. Une manière aussi de permettre aux biologistes, plongés dans la complexité gigantesque du vivant, de déterminer par quelles voies la sénescence se déclenche, régulées par un agencement de composantes dont les télomères font partie. Dans l’épilogue provisoire de cette longue histoire, c’est enfin par l’exploitation d’une de ces voies que, en mars 2017, des chercheurs de l’université Érasme de Rotterdam ainsi que du Buck Institute for Research on Aging, en Californie, ont modifié un peptide (petite protéine) qui cible les cellules sénescentes. De cette manière, ce peptide déclenche l’apoptose de la cellule (une forme de mort contrôlée) pour éviter qu’elle ne nécrose en induisant une inflammation toxique. En attendant son application prochaine à l’homme, les effets de la procédure sur une vieille souris sont ceux d’une vraie cure de jouvence (restauration des capacités physiques et de la fourrure, rétablissement de fonctions rénales…). Ainsi, le rêve de battre la mort resurgit, attendant peut-être aussi d’être encore déçu. Mais après tout, qu’importe : nous avons l’éternité pour devenir immortels.

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Après avoir une image globale de l’évolution des recherches sur le domaine de l’immortalité, voici une partie des principales recherches précises et actuelles sur le sujet.

Source, Positivr, Par Harold Paris - Publié le 17 décembre 2016
LE VIEILLISSEMENT SERAIT RÉVERSIBLE ? UNE ÉTUDE ÉTONNANTE...
Publiée dans la revue scientifique Cell ce 15 décembre, cette étude étonnante montre que le vieillissement pourrait un jour devenir un lointain souvenir.
Et si les rides, les cheveux gris et les problèmes qui accompagnent le vieillissement n’étaient plus qu’un lointain souvenir dans quelques années ? Pour ces scientifiques, cela ne fait aucun doute : le processus du vieillissement peut être réversible.
Une nouvelle étude a été publiée ce jeudi 15 décembre dans les lignes de la revue scientifique Cell. Les principaux auteurs sont Juan Carlos Izpisua Belmonte, Alejandro Ocampo, Pradeep Reddy et Paloma MartinezRedondo du Gene Expression Laboratory au sein du Salk Institute for Biological Studies situé à La Jolla, en Californie (États-Unis).
L’équipe à l’origine de cette étude a montré qu’une nouvelle forme de thérapie génique pouvait produire un effet de rajeunissement chez la souris. Résultats ? Une meilleure santé cardio-vasculaire, une colonne vertébrale redressée, une apparence plus “jeune”, une guérison plus rapide en cas de blessure… et une durée de vie prolongée de 30%.
Juan Carlos Izpisua Belmonte – Crédit photo : Salk Institute
Juan Carlos Izpisua Belmonte explique :
“Notre étude montre que le vieillissement n’est pas obligé de fonctionner dans une seule direction. Avec une modulation prudente, il peut être inversé.”
D’après les résultats particulièrement impressionnants de cette étude, les chercheurs pensent que le vieillissement n’est pas simplement une usure physique au fil du temps, mais aussi en partie, voire principalement, le résultat d’une horloge génétique interne.
Bien évidemment, les équipes à l’origine de cette étude restent prudents. Une application humaine est encore très lointaine (des dizaines d’années) et ils ne prétendent pas non-plus que le vieillissement pourrait être complètement éliminé :
“Notre objectif n’est pas seulement l’extension de la durée de vie, mais surtout l’amélioration de l’état de santé tout au long de la vie.”
En d’autres termes, ce que veulent ces scientifiques, c’est traiter le vieillissement plutôt que de traiter les maladies liées à la vieillesse.
Crédit photo : Salk Institute
La méthode utilisée dans le cadre de ces travaux de recherche consiste à “rembobiner” l’horloge de cellules adultes, comme celles de la peau, des muscles ou d’autres organes.
Une technique qui n’est pas nouvelle mais qui, pour la première fois, a pu être réalisée sans faire revenir celles-ci à l’état de cellules souches.
Les cellules souches sont très puissantes : elles ont la capacité de se multiplier et de se transformer en n’importe quel autre type de cellule. Il s’agit d’une technique déjà testées dans le cadre d’autres travaux de recherche pour fournir des “pièces de rechange” pour les patients. Mais les laisser proliférer au sein d’un organisme adulte augmente drastiquement le risque de cancer.
Dans les lignes du Guardian, Wolf Reik, professeur d’épigénétique au Babraham Institute de Cambridge, explique :
“Avec les cellules souches IPS, vous réinitialisez l’horloge de vieillissement et revenez à zéro. Revenir à zéro, à un état embryonnaire, n’est probablement pas ce que vous souhaitez. Alors vous vous demandez : jusqu’où ‘rembobiner’ ?”
Les souris traitées étaient toutes atteintes d’un trouble génétique, la progéria, qui induit un vieillissement accéléré, des dommages au niveau de l’ADN, d’autres nombreux problèmes de santé et une durée de vie considérablement réduite.
A gauche : du tissus musculaire d’une souris âgée non traitée. À droite : du tissus musculaire d’une souris après « reprogrammation. » – Credit photo : Salk Institute
Après six semaines de traitements, les souris traitées étaient visiblement plus jeunes, leur peau et leurs muscles avaient repris du tonus, les dommages au niveau de l’ADN avaient diminué et leur durée de vie avait été prolongée de 30%.
D’après Juan Carlos Izpisua Belmonte :
“C’est la première fois que quelqu’un démontre que la reprogrammation cellulaire chez un animal peut fournir un effet bénéfique en termes de santé et étendre la durée de vie.”
Pour le chercheur, le travail continu et la suite semble logique :
“Nous pensons que des approches chimiques pourraient être utilisées dans des essais cliniques chez l’homme dans les dix prochaines années. (…) Ces produits chimiques pourraient être administrés dans des crèmes ou des injections pour rajeunir la peau, les muscles ou les os.”
Nul ne sait ce que nous prépare l’avenir… Mais une petite occasion d’en voir un petit bout en plus ne serait pas de refus. Vous ne trouvez pas ?

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Source, 20 minutes, Marie Lombard, Publié le 29 mars 2017
Serons-nous bientôt des Benjamin Button? Des scientifiques ont découvert un traitement anti-vieillissement
SCIENCE (FICTION) Un groupe de chercheurs pensent avoir trouvé le moyen de bloquer le vieillissement grâce à un traitement qui aide les cellules à réparer l’ADN endommagé…
Des scientifiques découvrent un moyen de ne pas vieillir voire de rajeunir, à l'instar du cas «Benjamin Button» — REX FEATURES/SIPA
Qui est Benjamin Button?
Pour ceux qui ne le connaissent savent pas, l'Étrange Histoire de Benjamin Button, est une nouvelle fantastique de Francis Scott Fitzgerald, d'abord publiée dans Colliers Magazine le 27 mai 1922, par la suite devenu un film sortie en 2008.
Le livre 1922
Le film 2008
Le résumé de l’histoire; En 1860, dans le Baltimore d'avant-guerre, Mr. et Mrs. Roger Button occupent une situation enviable. Leur enfant à venir s'apprête à voir le jour dans l'hôpital de la ville. Mais celui-ci, qu'ils baptiseront Benjamin, ne correspond pas à leur légitime attente. Né vieillard, il a l'apparence d'un homme de 70 ans mesurant 1,83 m. Les premières années seront difficiles pour l'enfant ridé et rejeté par tous, jusqu'à l'université qui refuse son inscription.
 Mais le temps semble atténuer ses souffrances et son corps rajeunit de jour en jour. Alors qu'il paraît avoir 50 ans, il fait la rencontre de la jeune Hildegarde Moncrief, attirée par les hommes mûrs. L'attirance est mutuelle et le mariage ne tarde pas. La petite famille s'agrandit avec l'arrivée de Roscoe mais la tension s'installe aussi dans le couple. Tandis qu'elle vieillit naturellement, Benjamin gagne en jeunesse physique et se livre aux occupations frivoles après avoir combattu lors de la Guerre hispano-américaine.
À présent accepté par l'université, il y devient vite une vedette par ses exploits sportifs. Mais sa croissance inversée ne s'arrête pas à cette période dorée et l'enfance le guette. Voulant à nouveau s'engager dans la guerre, il est logiquement refusé et doit se résigner à rejoindre les jeunes enfants auxquels il ressemble à présent. Dans le jardin d'enfants, il découvre les plaisirs simples et l'arôme du lait qu'on lui donne sera son dernier souvenir…
Benjamin Button ne sera plus une exception. Une équipe internationale de chercheurs a fait une découverte qui pourrait changer le sens de la vie humaine. Il s’agit d’un nouveau traitement… permettant d’inverser ou tout du moins de stopper le vieillissement et d’ainsi vivre plus longtemps et en meilleure santé.
Dans leur étude publiée par la revue Science, les chercheurs expliquent avoir isolé une étape clé du processus moléculaire permettant aux cellules de réparer de l’ADN endommagé. Le traitement, pour l’instant expérimenté seulement sur des souris, agit sur le matériel génétique usé par le vieillissement et les radiations (telles que celles produites par le soleil) que les cellules âgées ne parviennent plus à combattre. « Les cellules de vieilles souris étaient impossibles à distinguer de celles des plus jeunes spécimens après seulement une semaine de traitement », écrit ainsi le professeur David Sinclair, auteur principal de l’étude menée à la faculté de médecine d' Harvard.
Cette étude a été financée par la Nasa qui souhaite venir en aide aux astronautes qui partiront (un jour peut-être) en mission sur Mars, car l’humain a tendance à vieillir précocement dans l’espace, du fait de la radiation cosmique et des faiblesses musculaires engendrées par l’apesanteur. 

Toutefois le traitement serait aussi destiné aux enfants ayant survécu à un cancer. Car selon le docteur Lindsay Wu, lui aussi auteur de l’étude, 96 % d’entre eux souffrent de maladies chroniques telles que le diabète et Alzheimer avant d’avoir atteint l’âge de 45 ans.
Un traitement prêt « d’ici 3 ou 5 ans »

« Autant de maux qui s’additionnent au fait qu’ils subissent un vieillissement accéléré, ce qui est désastreux », explique-t-il. Cela serait fantastique de faire quelque chose pour régler cela ». Le scientifique est optimiste « Nous n’avons jamais été aussi proches d’un médicament anti-âge sûr et efficace qui pourrait arriver sur le marché d’ici trois ou cinq ans ». Des tests sur les humains devraient être effectués dans les trois prochains mois, il faut espérer qu’ils fonctionnent sinon la seule population à profiter de cette fontaine de jouvence sera celle des souris.

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Source, Radio-Canada, Publié par Danny Lemieux de Découverte, le 3 février 2018
La science pourrait-elle rendre l'humain immortel tout en étant en santé?
Au 20e siècle, l'augmentation spectaculaire de l'espérance de vie a principalement été attribuable à la diminution de la mortalité infantile. Aujourd'hui, les chercheurs essaient de ralentir le processus de vieillissement. Retarder l'apparition de maladies afin de prolonger la vie, c'est le nouveau Saint-Graal.
Repousser les effets du vieillissement représente un vieux fantasme scientifique. Et si la quête ultime était tout autre? Une quête plus réaliste, plus accessible. C’est de cette façon que le gérontologue de réputation mondiale James Kirkland aborde la question.
« On veut prolonger la période durant laquelle on ne développe aucune maladie chronique. Et si on augmente l’espérance de vie au passage, ce serait intéressant. »
Son objectif ne consiste pas à prévenir séparément les maladies liées au vieillissement. Avec son équipe à la clinique Mayo, il veut s’attaquer au processus biologique du vieillissement. L'idée est simple, mais l’approche est révolutionnaire. Elle a d’ailleurs donné naissance à une nouvelle discipline : la géroscience.
En ciblant les fondements du vieillissement, on s’attaque à toutes les maladies en même temps. On veut éviter de soigner une maladie X et que le patient meure finalement de la maladie d’Alzheimer.
-James Kirkland, gérontologue

Pour contrer le vieillissement ou ralentir son processus, le Dr James Kirkland concentre ses énergies sur une cellule particulière, la cellule sénescente. Présente surtout dans les tissus capables de se régénérer, la cellule sénescente est une cellule en fin de vie, mais qui refuse de mourir. Elle devient si résistante que le système immunitaire peine à s’en débarrasser.
James Kirkland, gérontologue à la clinique Mayo aux États-Unis Photo : Radio-Canada
La conséquence? Les cellules sénescentes s’accumulent dans les tissus. Et cette accumulation produit de l’inflammation. Or, on sait que l’inflammation chronique endommage les cellules saines. De plus, les produits libérés par les cellules sénescentes bloquent les connexions entre les cellules saines et les empêchent de bien fonctionner.
« Les cellules sénescentes s’accumulent là où commencent les principales maladies chroniques liées à l'âge comme le diabète, l'arthrite, l'ostéoporose, la démence, les maladies rénales, etc. », explique le Dr James Kirkland.
Et si on pouvait se débarrasser des cellules sénescentes avant qu’elles ne produisent de l’inflammation, pourrions-nous vieillir en santé, sans maladie chronique?
L’équipe américaine du Dr Kirkland a pu identifier une demi-douzaine de mécanismes – des raisons pour lesquelles les cellules sénescentes refusent de mourir. Ces mécanismes sont des cibles potentielles pour attaquer la cellule sénescente à l’aide de médicaments.
Or, grâce à la bio-informatique, on a constaté qu’une quinzaine de médicaments tueurs de cellules sénescentes existent déjà. Ils sont utilisés et commercialisés pour d’autres raisons médicales, mais ils peuvent agir directement sur la cellule sénescente.
Le concept est prometteur. On l’a expérimenté chez les souris et les résultats sont plus que positifs.
« Une dose mensuelle retarde ou même inverse l'ostéoporose. Les souris plus âgées marchent sur un tapis roulant, comme le font les plus jeunes. Et cet effet persiste deux ans. »
Les résultats exposés sont si intéressants que la Food and Drug Administration, l’équivalent américain de Santé Canada, a autorisé la mise sur pied d’essais cliniques. Ils ont lieu en ce moment à la clinique Mayo.

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Source, Sputnik, Le 21 juin 2016
La première "femme génétiquement modifiée" en visite à Moscou
Liz Parrish, le premier humain à avoir subi une thérapie génique pour ne jamais vieillir, est arrivée à Moscou et a parlé de son expérience.
En septembre 2015, la PDG de la société américaine Bioviva Elizabeth Parrish (âgée à l'époque de 44 ans) a subi deux thérapies géniques expérimentales élaborées par son entreprise: une pour se protéger contre la perte de masse musculaire avec l’âge et une autre visant à combattre l’appauvrissement des cellules souches responsables de diverses maladies et infirmités liées à l’âge.
Neuf mois après le commencement de sa thérapie, Elizabeth Parrish s'est rendue à Moscou, en Russie, pour donner une conférence de presse.
Les Russes ont eu ainsi l'occasion de juger de leurs propres yeux du bon état physique de la "femme génétiquement modifiée": corps en parfait état, peau douce et lisse, taille fine et beaux cheveux.
Dans une interview accordée au journal russe Komsomolskaïa Pravda, elle a parlé de sa nouvelle vie. Elizabeth Parrish est ainsi perpétuellement observée par des médecins, fait régulièrement des tests et passe les différents examens nécessaires.
"Je me rends compte que si je ne l'avais pas fait, je mourrais de toute façon à cause de maladies qu'entraîne le vieillissement. Tandis que dans le cas où l'expérience s'avérerait réussie, cela pourrait sauver des millions de gens", a commenté la femme sans âge.
Le "cobaye" de sa propre société avoue qu'elle se porte bien. Par exemple, son corps et ses muscles restent dans un bon état bien qu'elle n'ait pas le temps de faire du sport.
Elle insiste également sur le fait que cette thérapie ne présente aucun danger et n'apporte que des bénéfices.
"Nous l'avons fait pour prouver qu'une telle thérapie n'est pas néfaste, qu'elle n'entraîne pas le cancer et qu'elle est efficace, c'est-à-dire qu'elle conduit au rajeunissement", a raconté Elizabeth Parrish.
L'Américaine a en outre souligné qu'il ne fallait pas considérer la thérapie génétique comme quelque chose de magique ou de fantastique car son application à des êtres humains n'était qu'une question de temps.

Source, Mashable, par Émilie Laystary
21 MAI 2017
On a rencontré Liz Parrish, la première femme génétiquement modifiée
Et vous, que feriez-vous si l'on vous donnait demain la possibilité de ralentir votre vieillissement ? Liz Parrish ne s'est pas attardée sur la question. Pour prouver que son entreprise BioViva en est capable, l'Américaine de 46 ans a sauté le pas.
C'est une personne très atypique. À la fois férocement convaincue par l'efficacité de son traitement et un peu hagarde, comme perdue au milieu des critiques auxquelles elle fait face. Liz Parrish ne fait pas l'unanimité et elle le sait.
Au sein de la communauté scientifique, il se dit que son projet de lutter contre la dégradation des cellules manque par endroits de rigueur. Ailleurs dans la société civile, c'est son envie de ralentir le vieillissement de l'homme qui est questionnée. Prolonger la vie humaine, est-ce éthique ?
"Si vous pouviez faire une chose qui pourrait sauver des millions de vies, peut-être même des milliards, le feriez-vous ? Moi, je le ferais", lance l'entrepreneuse à chaque interview. 
Pour cette Américaine de 46 ans, il est évident que si des hommes sont capables de repousser l'âge de la mort, alors il leur appartient de le faire puis de démocratiser ce traitement. "Vieillir est une maladie", a estimé Liz Parrish sur la scène de l'Échappée volée, un événement lancé par le créateur de TEDxParis pour discuter de l'innovation mise au service de la société.
Liz Parrish a subi deux thérapies géniques expérimentales imaginées par sa propre entreprise en septembre 2015 : la première a été pensée pour contrer la perte de masse musculaire liée à l'âge et la seconde pour lutter contre l’appauvrissement des cellules souches responsables des maladies et des infirmités liées à l’âge.
Selon l'entreprise BioViva dont elle est la CEO, il est possible de régénérer nos télomères, soient les extrémités de nos brins d'ADN, qui s'érodent à mesure que nous avançons dans la vie. "Des études chez l'animal montrent que la thérapie génique de la télomérase prolonge la durée de vie", promet Liz Parrish. De là à être certain que l'effet est le même chez l'homme, il y a encore un gouffre. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA), organisme en charge des denrées alimentaires et des médicaments, a refusé de donner son accord à BioViva pour soumettre le traitement appliqué aux souris à des patients humains. Alors pour contourner cette interdiction, Liz Parrish s'est rendue en Colombie en 2015 afin de se faire ses injections.
Une escroquerie médicale ou un transhumanisme en marche ?
Les premiers résultats annoncés se veulent prometteurs : les télomères de l'Américaine auraient repoussé de 9 %, ce qui équivaut à un rajeunissement de vingt ans. "L'imagerie IRM de mon corps entier a également révélé une augmentation de ma masse musculaire et une réduction de ma graisse intramusculaire", se réjouit celle qui a l'impression d'avoir gagné en vigueur alors qu'elle avoue avoir peu de temps pour faire du sport en ce moment. Bien sûr, ce bilan est à prendre avec beaucoup de pincettes : d'une part, il intervient après seulement deux ans d'observation, ce qui est encore peu, d'autre part, il émane de l'entreprise elle-même, qui a tout intérêt à communiquer sur son succès.
Un article du MIT Technology Review fait mention de George Church, un expert en génomique à Harvard, qui regrette que l'expérimentation ait fait l'économie de se faire sous la supervision d'organisme de régulation. Car même si le test de la patiente zéro Liz Parrish est confirmé par quelques organisme tiers, tels que le laboratoire d'essais cliniques SpectraCell qui estime que les télomères sont effectivement "plus longs" ou encore l'organisme luttant contre les maladies liées au vieillissement Biogerontology Research Foundation qui confirme le rajeunissement de ses globules blancs, il est difficile de faire avancer la discussion collective tant que les résultats ne pourront être vérifiés par d'autres chercheurs et publiés dans les revues scientifiques.
"Il y a de fortes chances pour que l'on se souvienne de cette expérimentation comme l'une des pires escroqueries médicales ou, éventuellement, comme le début improbable d'une ère où les êtres humains se font administrer des thérapies géniques non pas pour soigner des maladies, mais pour rajeunir", alerte le MIT Technology Review.
Sachant que l'objectif de BioViva est de commercialiser massivement son traitement d'ici 2020, il est évident que ce planning laisse peu de temps pour en débattre ne serait-ce que d'un point de vue éthique.

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Maintenant le plus terrifiant ou fantastique des recherches scientifique!
Les différents groupes travaillent sur le projet, sont très discret sur leurs avancées actuelles. Beaucoup de sources de reportage très sérieux traitent du sujet, en voici un entre autre qui explique cette nouvelle avenue.

Source, ARTE.TV, 30 janvier 2017 | @Mathieu Boch

L’homme du futur sera-t-il encore humain ?
Focus sur le "transhumanisme", ce mouvement qui rêve d’un homme qui s’est totalement émancipé de l’apesanteur du corps. Organes bioniques, modification des gènes et révolution numérique : la technique a déjà fait un bond énorme dans tous ces domaines scientifiques, si bien que pour les transhumanistes, la science pourra bientôt dépasser les limites du corps humain, jusqu’à la quasi-immortalité. La neuvième édition du Forum européen de la bioéthique met à l’épreuve du réel cette idéologie -appelée par certains "religion"- et ouvre les débats pendant six jours, jusqu’au 4 février à Strasbourg. La mort de la mort n’est-elle qu’un fantasme ? Et si ce n’est pas le cas, à quoi ressemblera l’homme du futur ?
La vague transhumaniste
Le transhumanisme a le vent en poupe et pour cause : la science fait des miracles. Elle a permis à un jeune américain totalement paralysé de se mouvoir grâce à une puce électronique greffée dans son cerveau. La génétique de son côté multiplie les essais fructueux de modification de l’ADN qui permettrait dans le futur de traiter certaines maladies en modifiant irréversiblement les espèces. Des miracles qui donnent à rêver d'un jour où l’homme n’aura plus de problème de santé, mais sera réparé et augmenté. Indéfiniment.
Mais ce n’est pas tout, le transhumanisme s’appuie aussi sur la "révolution de l’information" pour affirmer que le cerveau pourra lui aussi être augmenté à coup de puces greffées dans le cortex, capables d'injecter de l'information directement dans le cerveau. L'intelligence artificielle illimitée au service de l'intelligence humaine limitée en somme. Imaginez donc pouvoir apprendre instantanément le chinois sans en avoir vu et lu une seule ligne. Une légende urbaine prétend que nous n'utilisons que 10% de nos neurones, le potentiel est donc énorme. Laissons pour l'instant de côté l'éventualité d'un "brainhack" ou d'un "biohack", mais le risque est, lui-aussi, énorme.
Pour les transhumanistes, le cerveau augmenté n'est qu'une étape. Prenez date : "dans trente ans, les humains seront capables de télécharger leur esprit en totalité vers des ordinateurs pour devenir numériquement immortels" selon Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie chez Google. 
Les hommes pourront donc vivre sans l’entrave d'un corps périssable. Comprenez bien : pour les partisans de ce mouvement, le corps est une "anomalie génétique (...), c'est le vestige d'une humanité dépassée" selon le sociologue David Le Breton.
Projet Avatar, de Dmitry Itskov
Le rêve transhumaniste, de la science-fiction ?
Le transhumanisme est un mouvement, une idéologie voire même une religion selon Olivier Ezratty, consultant digital. Comme dans toute religion, il y a des prophètes, ou plutôt des "technoprophètes". Le géant du web, Google, en est un : comme porte-voix, on peut difficilement faire mieux.
L'analogie entre transhumanisme et religion s'arrête là : selon Olivier Ezratty, cette "technoreligion" signifie la fin de la religion. Tout simplement parce qu'elle repose sur la volonté de "l'homme à vouloir devenir son propre dieu".
Les transhumanistes ont bon espoir de parvenir à leurs fins : les progrès actuels de la science sont bluffants. Aujourd’hui, on se prend à rêver que tout soit un jour proche guérissable grâce au progrès technique. Prenons l'exemple de la génétique : en 2012, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont découvert le CRISPR Cas9, une méthode permettant de couper-coller des branches d'ADN. Cette technique aura permis à une équipe chinoise de créer des chiens bodybuildés et à une entreprise du Minnesota de faire naître des vaches laitières sans corne. Pas franchement utile ce genre d'expériences me direz-vous, mais elles montrent que cette technique de modification des gènes -irréversible- fonctionne et est très prometteuse.
C'est au nom de ces promesses que le chercheur à l'Inserm, Eric Marois, travaille sur l'éradication du paludisme grâce aux ciseaux génétiques du CRISPR Cas9. "Soit on élimine le moustique, (…) soit on essaye de comprendre pourquoi certains moustiques n’arrivent pas à éliminer le parasite". Soit on éradique une espèce entière, soit on guérit le moustique avant l’homme : pour le chercheur, ces options sont durablement possibles par CRISPR Cas9.
Le problème dans tout ça, c'est qu'on ne sait pas ce que l'écosystème deviendrait sans moustique. Un autre problème est soulevé par le généticien Jean-Louis Mandel : supprimer des gènes, c'est rompre un équilibre, "s'il est présent, c'est pour une raison. Même si on ne sait pas encore laquelle." La manipulation génétique est encore trop embryonnaire et il est trop tôt pour s'aventurer à la manipulation d'embryons humains, comme les Chinois ont pu le faire en 2015.
Bref, on ne peut pas encore affirmer que toutes les maladies seront "éradiquées en 2100" comme l'affirme le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, un autre transhumaniste qui a investi quelques milliards d'euros pour réaliser cette prophétie et faire avancer l'espérance de vie moyenne au-delà de 100 ans...
Le transhumanisme est-il compatible avec l’intelligence artificielle ?
Revenons à nos moutons. La finalité du transhumanisme -ou au moins de la partie de ce mouvement concentré dans la Silicon Valley- est d'offrir à l'humanité la capacité "de devenir numériquement immortels". Pour cela, Google a massivement investi dans les recherches sur l'Intelligence artificielle. Et pas à pas, la firme américaine avance avec des faits d'armes qui pourront vous sembler anecdotiques.
En octobre 2015, l'intelligence artificielle Deepmind a écrasé le champion européen en titre de go, Fan Hui, par cinq victoires à zéro et l'un des meilleurs joueurs mondiaux Lee Sedol.
Le professeur de gynécologie obstétrique, Israël Nisand explique comment la machine a appris : "en s'entrainant des milliards de fois avec une autre machine". Ce n'est donc pas un logiciel de simulation de jeu de go, comme il en existe depuis des années, mais un ordinateur à qui on a insufflé la faculté d'apprentissage. Autre exemple : la Google Car, une voiture qui sera bientôt capable de conduire sans action humaine et, surtout, de façon plus sûre que n'importe quel humain. 
Prochaine étapepour Google DeepMind : le cancer. En 2016, elle a annoncé un partenariat avec des hôpitaux britanniques pour faciliter le traitement des cancers de la tête et du cou et permettre de localiser les zones touchées.
Dans le domaine de la santé, l'intelligence artificielle s'est déjà taillée une place de choix, si bien qu'Israël Nisand annonce déjà "la disparition des radiologues, dermatologues et chirurgiens". Dans un futur pas si lointain, les robots chirurgicaux opéreront mieux que les hommes.
Élémentaire mon cher Watson. Mais Israël Nisand a oublié de mentionner le sombre avenir des oncologues. L'intelligence artificielle d'IBM, Watson, est capable de prévoir une leucémie bien avant que le corps médical puisse le diagnostiquer. Le cofondateur de l'agence Izhak, Mickaël Ben David, affirme que "cette intelligence artificielle est capable de détecter en 300 mots d'un patient, les signes d'une schizophrénie".
Tout cela, c'est aujourd'hui et maintenant. Demain, le corps médical sera contraint de recourir à des IA plus évoluées : "l’analyse complète de la biologie d’une tumeur exige, par exemple, 20 000 milliards d’octets (20 téraoctets)". Là où un homme mettrait des années à digérer et traiter cette quantité d'informations, l'IA le fera sans ciller en un claquement de doigts.
 Ces progrès en matière d'IA semblent marquer la fin de l'intelligence humaine. D'ailleurs, en augmentant des machines à la place des hommes, n'est-ce pas en complète contradiction avec le transhumanisme ? Pas forcément. Google avance et investit sur ces deux terrains à la fois. D'ailleurs, Mickaël Ben David résume bien cette volonté de perfectionner l'intelligence non humaine : "chaque projet technologique a créé un secours. Lorsque l'ascenseur a été inventé pour nous faciliter la vie, l'escalier de secours a été créé. Il en va de même pour l'humanité : l'intelligence artificielle est une humanité de secours".  

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Source, Le Devoir, Nicolas Le Dévédec, 19 septembre 2017
Les grands acteurs du transhumanisme
Photo: Brendan Smialowski Agence France-Presse Fervent défenseur des idéaux transhumanistes, Elon Musk a fondé, en 2016, la «start-up» Neuralink avec pour objectif affiché de fusionner le cerveau humain et l’intelligence artificielle.

Né à la fin des années 1980 au cœur de la Silicon Valley, en Californie, le mouvement transhumaniste n’a cessé depuis d’essaimer et de gagner en notoriété en Europe et en Amérique du Nord. Loin d’être homogène, le mouvement regroupe aujourd’hui une diversité d’acteurs, notamment des ingénieurs, des philosophes, des bioéthicien, des entrepreneurs ainsi que de nombreux membres de la société civile, dont plusieurs occupent d’importantes positions de pouvoir.
Si le mouvement compte plusieurs tendances idéologiques qui ne se recoupent pas toutes, ses différents membres partagent néanmoins un même optimisme quant à la capacité d’améliorer l’être humain et ses performances grâce aux avancées technoscientifiques et biomédicales. Créée en 1998 à l’initiative des philosophes Nick Bostrom et David Pearce, Humanity + (anciennement la World Transhumanist Association) constitue à ce jour la plus importante association transhumaniste avec près de 6000 membres revendiqués.
Plusieurs partis politiques transhumanistes ont également émergé ces dernières années aux États-Unis, en Angleterre et, plus récemment, en Allemagne. 


Source, Par LEXPRESS.fr , publié le 05/04/2016 et Wikipédia
Transhumanisme: qui sont les néoprophètes?
L'idéologie transhumaniste, qui prétend augmenter à l'infini les capacités de l'être humain, a conquis tous les milieux. Penseurs, scientifiques, financiers, farfelus... L'Express fait le tri.
Pour "infuser" la société, le mouvement transhumaniste s'appuie sur quatre grandes familles. La première regroupe les penseurs et se compose d'individualités radicalement différentes. Rien de commun entre un Ray Kurzweil, figure emblématique et excentrique, un Nick Bostrom, plus philosophe et modéré, ou encore l'extropien Max More. Sans oublier Zoltan Istvan, écrivain et philosophe qui se présente à l'élection présidentielle américaine de 2016, et Ramez Naam, auteur américain de science-fiction. 

Les Penseurs
« Télécharger un cerveau humain signifie scanner tous les détails essentiels et les installer ensuite sur un système de calcul suffisamment puissant. Ce processus permettrait de capturer l'intégralité de la personnalité d'une personne, sa mémoire, ses talents, son histoire ».
"Les machines [...] deviendront équivalentes à nos capacités biologiques et les dépasseront".
Né le 12 février 1948, est un auteur, ingénieur, chercheur, et futurologue américain. Considéré comme le "pape" de la discipline. Ingénieur de métier, il est professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et a été embauché par Google en 2013 comme directeur de l'ingénierie.
Il prévoit que des nanorobots seront utilisés pour maintenir le corps humain en bonne santé et prolonger la durée de vie humaine.
Kurzweil a souligné l'extrême danger des nanotechnologies mais fait valoir que, dans la pratique, les progrès ne peuvent pas être arrêtés, et toute tentative de le faire ne fera que retarder les progrès des technologies de défense plus que les malveillantes, augmentant ainsi le danger.
Il est notamment président fondateur de la Fondation Kurzweil, soutenant le développement de technologies destinées aux personnes handicapées.
Il est aussi (en 2006) membre du conseil d'administration du Massachusetts Institute of Technology.
Kurzweil fait partie de l'Army Science Advisory Board, chargé de conseiller l'armée américaine dans les domaines scientifiques et techniques.


"Nous pourrions vivre des vies meilleures par l'utilisation raisonnée des technologies"
 Il est un philosophe suédois connu pour son approche du principe anthropique et ses recherches relatives aux simulations informatique.
Né le 10 mars 1973, Helsingborg, Suède
Un des penseurs les plus importants de notre époque, Nick Bostrom change notre manière de voir les choses – comment les avancées dans les domaines de l’intelligence artificielle et des autres technologies vont redessiner l’humanité et comment nos actions présentes vont influencer le futur.



"Nous remettons en question le caractère inévitable du vieillissement et de la mort"
Max More. Président d'Alcor, la plus grande société de cryogénisation (140 "clients"). A la fin des années 1980, il a lancé le mouvement extropien, qui affiche sa foi en un progrès illimité. Courant extrémiste.

Max More (né Max T. O'Connor , janvier 1964) est un philosophe et futurologue qui écrit, parle et consulte sur la prise de décision avancée sur les technologies émergentes . 

"Au 21ème siècle, alors que l'homme moderne affronte la finitude de la vie, tout le monde fait face à un pari transhumaniste "

Écrivain et philosophe qui se présente à l'élection présidentielle américaine de 2016 pour sensibiliser le public aux questions de politique transhumaniste.
Istvan a contribué à faire connaître sa campagne à la fin de 2015 en conduisant un bus en forme de cercueil - le «bus d'immortalité» - à travers les États-Unis. Istvan a planifié la tournée d'autobus pour augmenter la conscience de prolongation de la vie. À la fin de la tournée d'Immortality Bus, Istvan a livré une "Déclaration de Droits Transhumaniste" au Capitole des États-Unis.
Zoltan Istvan Gyurko, professionnellement connu sous le nom de Zoltan Istvan (né le 30 mars 1973), est un transhumaniste américain, journaliste, entrepreneur et futurologue libertaire. 
Ancien journaliste de la National Geographic Channel, Istvan écrit désormais des articles futuristes, transhumanistes, libertaires et laïques sur les grands médias, dont la carte mère de Vice, Wired, The Huffington Post, TechCrunch et Newsweek. Istvan apparaît régulièrement sur les chaînes de télévision et de vidéo discutant de sujets futuristes. Il est l'un des transhumanistes les plus influents du monde et croit que le transhumanisme deviendra un mouvement social dominant dans la prochaine décennie.
 
Son œuvre, publié en 2013





Selon le roman d'Istvan, les trois lois du Transhumanisme sont:
  1. Un transhumaniste doit sauvegarder sa propre existence avant tout.
  2. Un transhumaniste doit s'efforcer d'atteindre l'omnipotence aussi rapidement que possible - tant que ses actions ne sont pas en conflit avec la Première Loi.
  3. Un transhumaniste doit sauvegarder la valeur dans l'univers aussi longtemps que ses actions ne sont pas en conflit avec les première et deuxième lois.

Né au Caire, est un écrivain américain de science-fiction et d'essais sur les technologies.
Il est arrivé aux Etats-Unis à l'âge de 3 ans.
Il travaille pendant 13 ans chez Microsoft sur les logiciels Outlook ou Internet Explorer, ainsi que sur le moteur de recherche Bing.
Il fait partie du mouvement transhumaniste.

La trilogie du Nexus
La Nexus Trilogy est une trilogie post- thriller écrite par l'auteur américain Ramez Naam et publiée entre 2012 et 2015. La série de roman suit le protagoniste Kaden Lane, un scientifique qui travaille sur un nano-médicament expérimental, Nexus, qui permet au cerveau d'être programmé et mis en réseau, reliant les esprits humains ensemble. Alors qu'il poursuit son travail, il s'embarrasse du gouvernement et des intrigues des entreprises. L'histoire se déroule en l'an 2040.




La deuxième famille, celle des financiers, représente des personnalités qui, via leur société - Sergey Brin et Larry Page (Google) -, leur fondation - Larry Ellison; Paul F. Glenn, directeur de Cycad - ou leur fonds d'in vestissement - Peter Thiel -, mettent des sommes colos sales au service des tenants de l'immortalité. Sans oublier Craig Venter, spécialiste des biotechnologies, et Peter Diamandis, directeur de la X Prize Foundation et président de la Singularity University. 


Les soutiens financiers
Sergey Brin, (russe Sergueï Mikhaïlovitch Brin (cyrillique : Сергей Михайлович4 Брин) , né le 21 août 1973 à Moscou.

Fondateur de Google, il n'a jamais cessé de soutenir la recherche pour lutter contre le vieillissement. Un choix assumé : avec son compère Larry Page, il a poussé à la création de Calico, l'entreprise fer de lance de Google dans le domaine de la santé. "Vaincre le cancer [...] ne serait pas une si grande avancée", analyse-t-il.
En 1990, il commence ses études à l'université du Maryland où il obtient en 1993 le diplôme du Bachelor of science (BSc) en mathématiques et informatique (l'équivalent d'une licence). Il les poursuit à l'université Stanford en Californie, où il obtient un master ou plus exactement un Master of Science en informatique (M.S.), puis entreprend un doctorat en informatique (PhD).
C'est là que Sergey Brin rencontre Larry Page avec qui il va travailler sur un projet de moteur de recherche internet qui deviendra Google en 1998.
Il est engagé dans le mouvement transhumaniste.
En 2016, selon Forbes sa fortune est estimée à 35,6 milliards de dollars américains ; il est donc placé 13e sur la liste des milliardaires du monde du magazine.

Né le 26 mars 1973 à East Lansing dans le Michigan, est un informaticien américain.
Fondateur de Google, il n'a jamais cessé de soutenir la recherche pour lutter contre le vieillissement. Comme son compère Sergey Brin, il a poussé à la création de Calico, l'entreprise fer de lance de Google dans le domaine de la santé.
Il obtient un Bachelor (licence) en ingénierie informatique, avec mention, à l'université du Michigan. Il est également titulaire d'un master (M.S.) en sciences informatiques de l'université Stanford dans la Silicon Valley en Californie et d'un MBA honoris causa de l'Instituto de Empresa à Madrid.
Il commence des études doctorales à l'université Stanford sous la direction de Terry Winograd. C'est à Stanford que Larry Page et Sergueï Brin (qui était également en thèse) se rencontrent et que commence l'aventure Google.
Page est l'inventeur du procédé PageRank de classement des pages Web en fonction de leur popularité.
En 2002, le Forum économique mondial lui décerne le titre de « leader international de l'économie du futur » et, en 2004, il reçoit le prix Marconi.
Larry Page est engagé dans le mouvement transhumaniste.
En 2016 selon Forbes, sa fortune est estimée à 36,4 milliards de dollars, ce qui le place donc au 12e rang sur la liste des milliardaires du monde du magazine.

"La mort n'a jamais eu de sens pour moi"
Né Lawrence Joseph Ellison le 17 août 1944 à New York (États-Unis), est un homme d'affaires américain.
Sa fortune est estimée en janvier 2017 par Forbes à 52,2 milliards de dollars américains, ce qui en fait le septième individu le plus riche au monde.
Passionné de voile (coupe de l'America) et de tennis, il possède sa propre fondation médicale qui, en moins de vingt ans, a investi quelque 430 millions de dollars dans la recherche anti-âge.
Le 19 septembre 2014, il quitte son poste de PDG d’Oracle, mais demeurant directeur de la technologie chez Oracle, par ailleurs, il devient aussi président du conseil d’administration du groupe.
Il est engagé dans le mouvement transhumaniste.
Il fait un caméo dans le film Iron Man 2, où il joue son propre rôle.
En 2012, il achète l'île hawaïenne de Lanai.
Il est le propriétaire du tournoi de tennis Masters d'Indian Wells.

Il est le président et le directeur de Cycad Group, LLC. Il était le moteur de sa création. M. Glenn dirige toutes ses activités de capital de risque par l'entremise du Groupe Cycad. Après avoir passé plusieurs années à Wall Street, il quitte les sociétés de banque d'investissement et poursuit une carrière de négoce de matières premières et de titres publics pour son propre compte. Le succès de M. Glenn dans ces domaines l'a mené vers le monde du capital-investissement et du capital-risque.

"Il est impossible de fixer a priori les limites de notre durée de vie".
Né le 11 octobre 1967 à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne, est un entrepreneur américain d'origine allemande, gérant de hedge fund, et investisseur de capital risque.
Créateur du site de paiement en ligne PayPal et tête pensante de la Silicon Valley. Il ingurgite quotidiennement des hormones pour ralentir son processus de vieillissement et a montré un vif intérêt pour la cryogénisation.
En 1998, avec Max Levchin et Elon Musk, il cofonde PayPal et en devient directeur général. Il est actuellement le président de Clarium Capital Management LLC, un hedge fund dit de "global macro", gérant près de 3 milliards de dollars et un partenaire gérant de The Founders Fund, un fonds de capital-risque de 50 millions de dollars qu'il a lancé en 2005. Investisseur précoce dans Facebook, le site populaire de réseau social, il est membre du conseil d'administration. En 2004, il fonde la société de big data Palantir Technologies.
Pendant ses années de lycée, il devient un joueur d'échec classé au niveau national.
Débuts professionnels
Après avoir obtenu son Juris doctor, Thiel a été greffier pour le juge J.L. Edmondson de la cour d'appel des États-Unis pour le onzième circuit, pratiquant le droit et plus tard les instruments financiers dérivés. Il fonde le Thiel Capital Management, un fonds à multi-stratégie, en 1996.
Fortune personnelle : 2,5 milliards USD (2018) Forbes

John Craig Venter, né le 14 octobre 1946 à Salt Lake City, est un biotechnologiste et homme d'affaires américain. Il s'est illustré dans la course au séquençage du génome humain grâce à une technique innovante. 
Au sein des NIH, il travaille d'abord sur les récepteurs des neurotransmetteurs. Il cherche en particulier à isoler leurs gènes et les séquencer. Il devient ce faisant un des pionniers du séquençage automatisé.
Venter quitte les NIH en 1992 pour monter une fondation privée appelée TIGR, The Institute for Genome Research et monte une plateforme de séquençage à grande échelle.
En 1998, Venter quitte le TIGR et fonde la Celera Genomics avec le soutien de la société Perkin-Elmer. Il devient le président et le directeur scientifique de cette nouvelle société dont l'objectif est de séquencer le génome humain, entrant ainsi en compétition avec le consortium public international. En 2000 Venter et Celera annoncent avoir fini de séquencer le génome, en même temps que le consortium international. On apprendra plus tard que le génome séquencé par Celera est celui de Craig Venter lui-même.
En 2002, Venter quitte Celera et monte le J. Craig Venter Institute. Ses nouveaux objectifs sont d'explorer la biodiversité génomique et de parvenir à recréer un organisme vivant synthétique en laboratoire.
Venter est actuellement président du Center for the Advancement of Genomics.
Le 6 octobre 2007, il annonce au Guardian « un pas philosophique important dans l'histoire de notre espèce » : la création en laboratoire d'un chromosome artificiel de synthèse, premier pas vers la possible création d'une forme de vie artificielle.
En 2010, Craig Venter et son équipe publient dans le journal Science la description de la création d'une cellule à génome synthétique.


En 2002, il reçoit le prix Paul-Ehrlich-et-Ludwig-Darmstaedter (2002)





«Je suis très inquiet. Un jour, les leaders politiques vont se réveiller et ce sera trop tard. Il faut les devancer. Je crois bien plus au pouvoir des entrepreneurs qu’à celui des hommes politiques, et même de la politique tout court
«Your biggest problems are your biggest opportunities
Né le 20 mai 1961 à New York) est un ingénieur, physicien et entrepreneur Gréco-Américain.
Carrière
Il est le fondateur et président de la Fondation X Prize, et co-fondateur et président exécutif de la Singularity University. Il est l'ancien PDG et cofondateur de Zero Gravity Corporation, cofondateur et vice-président de Space Adventures Ltd., fondateur et président de Rocket Racing League, cofondateur d'International Space University, cofondateur de Planetary Resources, fondateur Students for the Exploration and Development of Space, et vice-président & cofondateur de Human Longevity, Inc.

Il est engagé dans le mouvement transhumaniste.


La troisième famille, celle des scientifiques, compte une poignée seulement d'individus tant les objectifs ultimes des transhumanistes sont peu réalisables. Parmi eux, outre les iconoclastes - Aubrey de Grey et Ken Hayworth -, les "sérieux" se trouvent du côté de ceux qui ciblent leurs objectifs sur des maladies précises, comme Bill Maris avec le cancer. 

Les scientifiques
"La première personne qui vivra mille ans est déjà née"
« Il y a des différences vraiment importantes entre le type de créativité d’un scientifique et celui d’un ingénieur technique. Cela signifie que je suis capable de penser de plusieurs manières très différentes, et me retrouver avec des approches des choses qui sont différentes de la manière de penser d'un scientifique normal »
« Si nous devons mettre en œuvre des thérapies régénératrices bénéficiant non seulement aux générations futures, mais aussi à ceux d’entre nous qui sont encore vivants, nous devons encourager les scientifiques à travailler sur le problème du vieillissement. »
Aubrey De Grey. Avec sa barbe de Raspoutine, ce "bio gérontologue" entend guérir le vieillissement, considéré comme une simple maladie. A créé la Fondation Sen, qui travaille à l'ingénierie d'"une sénescence négligeable", dont le siège a été installé dans la Silicon Valley, près de celui de Google.
Aubrey David Nicholas Jasper de Grey, né le 20 avril 1963 à Londres, est un scientifique anglais, ancien informaticien à l’université de Cambridge et autodidacte en biogérontologie. Il vit actuellement à Cambridge.
Il travaille sur le modèle, de développer un moyen de régénérer les tissus cellulaires permettant de rajeunir et d’étendre l’espérance de vie humaine à l’infini. Il aurait identifié sept causes du processus de vieillissement qui doivent être contrées afin de mener à bien ce projet.
Il est actuellement président et directeur des recherches de la Methuselah Foundation (en) et rédacteur en chef du journal Rejuvenation Research (en).

"La condition humaine m'énerve, nous avons une durée de vie très courte"
Ken Hayworth. Neurobiologiste, diplômé de Harvard, il a monté la Brain Preservation Foundation. En 2012, il annonçait vouloir se suicider par injection létale pour ressusciter son esprit dans une enveloppe cybernétique.
Kenneth Hayworth est un brillant ingénieur dont les travaux ont un impact certain sur le projet connectome visant à cartographier le réseau de neurones du cerveau humain. Quand il envisage de devenir immortel en se suicidant jeune pour assurer la conservation de son cerveau, il n'est pas fou. Mais quand il explique comment un téléchargement de l'esprit va le ressusciter, il peut paraître stupide...
Kenneth Hayworth, président et cofondateur de la Brain Preservation Foundation, est actuellement chercheur principal au Janilia Farm Research Campus ( JFRC ) de l'Institut médical Howard Hughes, à Ashburn, en Virginie.
Avant de passer au CRFJ, Hayworth était chercheur postdoctoral à l'Université Harvard. Hayworth est co-inventeur du procédé Tape-to-SEM pour l'imagerie volumique à haut débit de circuits neuronaux à l'échelle nanométrique et il a conçu et construit plusieurs machines automatisées pour mettre en œuvre ce processus. Hayworth a reçu un doctorat en neurosciences de l'Université de Californie du Sud pour ses recherches sur la façon dont le système visuel humain code les relations spatiales entre les objets.
Hayworth est un ardent défenseur de la préservation du cerveau et du cerveau et un co-fondateur de la Brain Preservation Foundation qui préconise la mise en place d'une procédure de perfusion de glutaraldéhyde d'urgence dans les hôpitaux et le développement d'une procédure d'inclusion du cerveau. La préservation à travers un cerveau humain entier.

"La médecine doit sortir de l'âge de pierre"
Diplômé en neurosciences, il dirige Google Ventures, spécialisé dans la lutte contre le cancer. Ce fonds d'investissement aurait des parts dans plus 280 start-up, pour un montant estimé à 425 millions de dollars. Sa spécialité : la lutte IMAGES contre le cancer.
Bill Maris est un entrepreneur et un capital-risqueur axé sur la technologie et les sciences de la vie. Il est le fondateur et le premier PDG de Google Ventures (GV). Il est le créateur du projet de Calico de Google, une compagnie concentrée sur la base génétique du vieillissement. Il est le fondateur du premier pionnier d'hébergement web Burlee.com, maintenant partie de Web.com, et le fondateur de Section 32, un fonds de capital-risque californien axé sur la technologie de frontière.
Maris est titulaire d'un diplôme en neurosciences du Middlebury College.

Carrière
Au milieu des années 2000, Maris s'est associé avec l'entrepreneur David Green pour transférer une nouvelle lentille acrylique hydrophobe à Aurolab pour soigner la cécité due à la cataracte dans le monde en développement, où elle a été utilisée chez plus de 30 millions de patients.
Maris a fondé GV, anciennement Google Ventures, en 2008 en tant que branche d'investissement en capital-risque de Google Inc. Il était responsable de la stratégie et de la gestion du fonds et a supervisé des investissements de 3,0 milliards de dollars dans la technologie et les sciences de la vie.
Maris a fondé Calico, une entreprise multimilliardaire dont la mission est de comprendre et d'influencer la base génétique du vieillissement. Google a financé la société après que Maris ait présenté le conseil d'administration.
Lors d'une interview en 2015, Maris a déclaré que les découvertes en matière de soins de santé peuvent améliorer considérablement la qualité et la durée de la vie humaine à travers le monde, et qu'il cherche à investir dans des sociétés biotechnologiques prometteuses.
Maris était également le vice-président des projets spéciaux chez Google, où il était fortement impliqué dans Google X , Verily .
Maris a quitté Google Ventures le 12 août 2016, déclarant "mission accomplie".
En 2017, Maris a fondé la Section 32, un fonds de capital-risque californien dont la gestion est d'environ 400 millions de dollars.


Enfin, la dernière famille se réduit à un cabinet de curiosités où se rangent les farfelus. A l'instar de Natasha Vita-More, de Martine Rothblatt ou encore du délirant Dmitry Itskov, véritable coqueluche des médias mais si peu crédible.

Les farfelus
"Un jour, nous aurons un corps alternatif""
Natasha Vite-More. Présidente du mouvement Humanity +, la femme de Max More possède une plastique irréprochable et bien peu naturelle. Elle développe le concept de "primo-posthumain" avec l'idée de posséder un corps prothétique (composé de prothèses).
Natasha Vita-More (née Nancie Clark) est une designer américaine et une artiste.
En 2018, elle est présidente du conseil d'administration de Humanity+. Depuis 2012, elle est instructeur à l'Université de l'avancement de la technologie. Elle est également membre de l'Institut pour l'éthique et les technologies émergentes.
En 2007, le New York Times la décrit comme « la première femme transhumaniste philosophe ».

"Des programmes aussi [...] accessibles qu'iTunes permettront de faire revivre une personne d'une autre façon".
Martine Rothblatt. Martin n'est devenu Martine qu'à 40 ans, après un long traitement aux hormones. A la tête de plusieurs entreprises, elle est le PDG le mieux payé du pays (salaire : 38 millions de dollars). Elle a créé son propre mouvement transhumaniste (Terasem).

Martine Aliana Rothblatt, née Martin Rothblatt en 1954 à Chicago, est une avocate, auteure et femme d'affaires américaine.
Diplômée en droit de l'Université de Californie à Los Angeles, Martine Rothblatt est la fondatrice de l'entreprise pharmaceutique United Therapeutics Corp et des startups GeoStar et Sirius Radio (une société spécialisée dans l'exploitation des satellites). Elle a rédigé un contrat qui aligne son salaire sur le prix de l'action de la firme ; à ce titre, elle gagne 38 millions de dollars.
En 2004, elle lance un mouvement transhumaniste


"L'immortalité est un effet secondaire"
Milliardaire, il a lancé le projet Avatar, qui vise à transplanter un cerveau humain dans un corps robotisé (le sien). Avec l'espoir ultime de créer un... avatar-hologramme identique à l'homme. Il aurait embauché 30 chercheurs messianique .et délirante.
Le milliardaire russe Dmitry Itskov prévoit la vie éternelle pour 2045
Il est le fondateur de New Media Stars, une société de médias basée sur le Web. Il a rapporté 1 milliard de £ de sa société d'édition de nouvelles basée à Moscou. Itskov est surtout connu pour être le fondateur de l'Initiative 2045, qui vise à atteindre l'immortalité cybernétique d'ici 2045. Itskov a commencé sa fondation en 2011.
Il a déclatrré, dans un documentaire de la BBC Horizon TV 2016, que «l'objectif ultime de [son] plan est de transférer la personnalité de quelqu'un dans le nouveau porteur artificiel.»

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Mon opinion personnel :
Comme vous pouvez le constater, les travaux pour atteindre l’immortalité sont très sérieux. Les penseurs et les scientifiques ayant beaucoup de connaissances sur le domaine, chapeauté par des fervents extrêmement fortunés.
Ce mouvement est très fort et mettent toutes les efforts pour arrivés à leurs fin.
Alors que nous réserve le futur!
Par les recherches réalisées et présentées sur ce blog, j'ai une bonne idée de l'avenir de notre civilisation. À la fin de mes recherches, je vais rédiger un livre qui décrira l'évolution et le futur que nous réserve notre planète.


La semaine prochaine, les progrès extraordinaires pour les handicapés physiques!


P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.