Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.
Semaine 14
Les articles de cette page:
- Comment la science invente l'éternité.
- Début des travaux sur l'immortalité par un très grand nombre de scientifiques.
- Vivre et laisser mourir.
- Back to the future, retour vers des recherches encore plus poussées.
- Projet Calico.
- Le vieillissement serait réversible? Une étude étonnante.
- Serons-nous bientôt des Benjamin Button? Des scientifiques ont découvert un traitement anti-vieillissement.
- La science pourrait-elle rendre l'humain immortel tout en étant en santé?
- La première "femme génétiquement modifiée" en visite à Moscou.
- On a rencontré Liz Parrish, la première femme génétiquement modifiée.
- L'homme du futur sera-t-il encore humain?
- Les grands acteurs du transhumanisme.
- Transhumanisme, qui sont les néoprophètes?
Début des travaux sur l’immortalité par un très grand nombre de scientifiques
L’immortalité peu semblé
farfelue, irréalisable, de la science-fiction. Lisez l’ensemble de cette étude
et vous constaterez que c’est plutôt de la science-réalité !
Par ce premier document, vous comprendrez
l’ensemble et l’évolution de cette recherche scientifique sur l’immortalité.
Source, Carbone, 13 avril 2017 par Khanh Dao Duc
Immortalité
Comment la science invente l’éternité
Depuis la nuit des temps, de l’Égypte au Graal en passant par la
Fontaine de Jouvence ou la simple promesse de l’éternité, l’immortalité obsède
les hommes. Devenu il y a longtemps un motif récurrent d’une quantité
innombrable de romans, de films ou de bandes dessinées (combien de super-vilains
voyant par là un moyen d’accéder au contrôle absolu ?), le thème a tout du
mythe fantasmagorique, d’une quête de l’impossible, à un âge où l’homme n’est
plus qu’une machine rationnelle. Et si la promesse venait au contraire de la
science, qui, elle, n’a pas abandonné l’idée folle de nous faire vivre pour
toujours ?
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La Fontaine de jouvence par Lucas Cranach l'Ancien
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Dans les années 1920, la haute société française et du monde entier se
pressait pour suivre le traitement d’un chirurgien, Serge Voronoff, chanté
comme étant le « célèbre docteur qui insère des glandes de singe dans des
millionnaires ». Convaincu des effets rajeunissants des glandes sexuelles,
Voronoff pratiquait dans sa propre clinique, à Alger, la greffe de tissus de
testicules de singe dans le scrotum humain. Ces tissus provenaient d’une ferme
qu’il avait lui-même fait construire pour répondre à la demande. Ce n’est
qu’avec les années et faute de résultats que Voronoff et son traitement
finiront par être discrédités, non sans que le chirurgien en ait auparavant
tiré fortune.
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Serge
Voronoff |
Si cette tentative de rajeunissement nous paraît aujourd’hui absurde, à
l’image de nombreux exemples historiques d’ingestions fatales d’élixirs de vie
et autres remèdes miracle, il n’est pas dit que notre époque ne compte pas ses
propres alchimistes et charlatans, ainsi que ses millionnaires prêts à
débourser une fortune dans l’espoir de battre la mort.
Élixirs et Fontaine de Jouvence
Parmi quelques exemples recensés de ces tentatives, comptons celle ;
·
du pape Innocent VIII, à qui on aurait injecté le
sang de trois jeunes garçons, qui y laissèrent la vie
·
la quête menée par des conquistadors espagnols pour
trouver la Fontaine de Jouvence, qui fera de Juan Ponce de León le premier
Européen à explorer la Floride.
·
Dans l’encyclopédie de Joseph Needham, Science et
civilisation en Chine, on compte également d’innombrables cas d’ingestions
mortelles d’élixirs de jouvence, préparés pour des empereurs et dignitaires de
la Chine ancienne.
Dans l’écosystème de la Silicon Valley, empreinte de jeunisme et
soutenue par des investissements colossaux, les annonces de start-up en
biotechnologie se multiplient ; celles-ci sont accompagnées des propositions
transhumanistes les plus folles pour repousser les limites de la longévité
humaine et nous donner, à terme, l’immortalité.
Ray Kurzweil, l’un des papes de l’intelligence artificielle chez Google,
est convaincu qu’il sera possible un jour de transférer le cerveau humain dans
une machine.
C’est qu’au-delà de ces extravagances, il demeure toujours cette
interrogation qui guette invariablement chacun de nous : comment expliquer le
vieillissement que notre corps subit et son déclin vers la mort ? Une question
à laquelle plus de 50 ans de recherche et de contributions scientifiques
majeures nous font désormais entrevoir une réponse, logée dans notre ADN.
Durant les années 1960, seuls quelques chercheurs « intrépides »
étudiaient le vieillissement, la communauté scientifique éprouvant alors peu de
considération pour ce qui, durant des siècles, avait surtout relevé de la magie
noire.
1962, découverte importante qui marquera la
science.
L’histoire commence au début des années 1960, à Philadelphie. Un jeune
chercheur de l’Institut Wistar d’anatomie et de biologie, Leonard Hayflick,
étudie le développement du cancer, dont la compréhension au niveau cellulaire
n’est encore qu’à ses prémices.
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Leonard Hayflick
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Il se consacre pour cela à la culture de populations de cellules : à
partir d’une souche donnée, il attend que cette population double par division
pour en extraire la moitié, et ainsi de suite. Mais le microbiologiste remarque
que les populations ayant subi une cinquantaine de fois ce protocole
d’extraction ne peut plus croître, contrairement aux plus jeunes. Cette
observation l’intrigue, car, à l’époque, le dogme établi en 1912 par le
chirurgien français et prix Nobel de médecine Alexis Carrel affirme que les
cellules sont capables de se reproduire à l’infini, et donc qu’une cellule ne
peut mourir qu’en raison de facteurs externes (manque de nutriments ou stress,
par exemple). De l’aveu de Hayflick lui-même, seuls quelques chercheurs «
intrépides » étudiaient à l’époque le vieillissement, car la communauté
scientifique éprouvait peu de considération à l’égard de ce qui, durant des
siècles, avait surtout relevé de la magie noire, ou plus récemment d’histoires
dignes de la Quatrième Dimension.
Convaincu par ses expériences et de potentiels biais dans les travaux de
Carrel, Hayflick décide de remettre le dogme en question – l’immortalité est un
sujet bien trop ambitieux pour qu’on l’abandonne. Il développe ainsi avec un
collègue, Paul Moorhead, un protocole, « The dirty old man experiment ». Après
avoir suivi une lignée de cellules mâles pendant 40 cycles de division,
Hayflick mélange cette population avec une autre, plus « jeune », de cellules
femelles. Après plusieurs cycles, le scientifique constate que les cellules
mâles ont disparu, tandis que la présence des cellules femelles atteste que
cette disparition ne peut être due à des facteurs externes.
Hayflick a été le premier à mettre en évidence ce que l’on appelle
désormais communément la sénescence des cellules (terme dérivé du latin
senescere, qui signifie « vieillir »), c’est-à-dire l’existence d’un plateau de
croissance limité par un certain nombre de divisions.
De surcroît, Hayflick a démontré
que cette limite diminue lorsqu’il utilisait des cellules prélevées sur des
personnes plus âgées, preuve que le vieillissement de chaque organisme se
traduit dans chacune de ses cellules. Et si la jeunesse éternelle était à la
portée d’un tube de laboratoire ?
Après avoir mis en évidence leur mort programmée, comment concevoir, au
cœur même des cellules, selon les termes de Hayflick, un « replicomètre », en
d’autres termes une horloge biologique et interne marquant leur âge ?
1965, début de la compréhension du code génétique
Un an après la publication de ses résultats en 1965, un biologiste de
l’Académie des sciences de l’URSS, Alekseï Olovnikov, a l’idée de relier la
limite de Hayflick aux mécanismes de réplication de l’ADN, et plus précisément
à un défaut survenant à ses extrémités.
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Alekseï Olovnikov
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Pour se diviser, toute cellule doit en effet dupliquer le contenu
génétique de ses chromosomes. L’ADN formant une hélice à deux brins attachés et
composés de séquences complémentaires de nucléotides (molécules de base de
l’ADN, symbolisées par les lettres A, T, C et G), la copie de ces séquences se
fait selon le mécanisme suivant : des « copistes » lisent les séquences
contenues dans chaque brin. Sur l’un des brins, la séquence se présente d’abord
comme une phrase se lisant de gauche à droite, de sorte que le copiste peut
naturellement la copier à la volée.
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Les copistes
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Le terme renvoie à une enzyme connue sous le nom d’ADN polymérase, dont
la découverte a valu au biochimiste américain Arthur Kornberg le prix Nobel en
1959.
Mais un problème de taille se présente sur l’autre brin, car l’ordre des
mots de la phrase est inversé. Pour copier la phrase, il faut repérer le début
du dernier mot, le copier, puis identifier le début de l’avant-dernier, et
ainsi de suite. Le copiste a besoin d’un partenaire (une amorce génétique ou
primer) qui vient se placer entre deux mots pour copier chaque fragment de
séquence. À la fin de ce processus, le dernier mot ne peut cependant être
répliqué car l’amorce ne peut plus se placer. Par conséquent, une partie d’un
des brins vient à manquer et le chromosome raccourcit à l’issue de chaque
réplication de l’ADN.
Postulant un tel phénomène, Olovnikov émet l’hypothèse que, après un
certain nombre de divisions correspondant à la limite de Hayflick, la perte
d’une portion fixe de l’extrémité originelle des chromosomes déclenche la
sénescence. Mais si la théorie d’Olovnikov, publiée en 1971, était valide, elle
impliquait une autre question : comment expliquer que, à une échelle plus
large, un organisme puisse survivre à la limite de Hayflick imposée à ses
cellules ? La quête de l’immortalité est un feuilleton pour la science et la
philosophie, plein de rebondissements.
Si, au cours des années 1960, on a réussi à «
craquer » le code et isoler la structure et la composition de l’ADN, la
décennie suivante a été consacrée à la lecture de ces séquences, ouvrant la
voie à la génétique moderne.
Pour le savoir, il fallait accéder à une compréhension fine du contenu
de l’extrémité des chromosomes. L’intuition d’Olovnikov reposait en effet sur
le fait que la terminaison du chromosome était garante de son intégrité : quand
bien même il existe des mécanismes qui réparent des cassures de l’ADN et les
rattachent, les extrémités de deux chromosomes distincts ne fusionnent jamais.
L’explication d’un tel phénomène a été donnée en 1938 par le généticien
américain et prix Nobel Hermann Muller. Ce dernier a démontré que l’extrémité
des chromosomes est préservée lorsqu’on les soumet à des radiations, suggérant
ainsi l’existence de structure la protégeant. Il a baptisé cette partie
terminale télomère, du grec telos (« fin ») et meros (« partie »).
Parallèlement à la théorie d’Olovnikov qui, dans un contexte de guerre
froide, restait assez confidentielle, l’exploration du code génétique était en
plein essor. Alors que la décennie précédente avait permis de « craquer » le
code et d’isoler la structure et la composition de l’ADN, les généticiens les
plus talentueux s’attaquaient désormais à la lecture de ces séquences, ouvrant
la voie à la génétique moderne. Lire ce « code du vivant », c’est à cette tâche
que se consacrait, sous la direction de Frederick Sanger, une jeune doctorante
australienne à Cambridge, Elizabeth Blackburn. Après son diplôme, Blackburn a
commencé en 1975 un post-doctorat à Yale, pendant lequel elle s’est intéressée
au séquençage des télomères.
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Frederick Sanger
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Elizabeth Blackburn
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Elle a découvert que ces derniers étaient formés par la répétition
(entre 20 et 70 fois) d’un motif précis (CCCAA), conservé d’un organisme à
l’autre. Si, suivant la théorie d’Olovnikov, la réplication de l’ADN entraînait
la perte de ces motifs, Blackburn a imaginé qu’il était peut-être aussi
possible d’ajouter ces motifs au chromosome, et par conséquent de maintenir la
longueur des télomères au-delà du seuil déclenchant la sénescence. Pour cela,
il fallait un nouvel acteur, dit dans le langage de la chimie une enzyme,
ciblant les télomères pour les allonger. Après avoir installé son laboratoire à
l’université de Berkeley, Blackburn a continué la quête de cette enzyme
jusqu’en 1985, où, aux côtés d’une étudiante, Carol Greider, elle a mis enfin
au jour son existence, un complexe constitué d’ARN et de protéines, baptisé télomérase,
dont la découverte leur vaudra en 2009, avec Jack Szostak, le prix Nobel de
médecine.
Début des travaux sur l’immortalité par un très
grand nombre de scientifiques
Après la découverte de la télomérase et tandis que le monde se pressait
en salles pour suivre les aventures d’un Highlander immortel à New York, les
rêves les plus fous étaient permis. Si le lien entre le raccourcissement des
télomères et le vieillissement était établi selon le modèle d’Olovnikov, la
télomérase pourrait alors fournir son antidote. C’est avec cette idée qu’un
chercheur fraîchement diplômé d’un doctorat en biologie et gérontologie,
Michael West, a fondé en 1990 une start-up : Geron.
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Michael West
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Son but initial était d’isoler la télomérase et les gènes associés à sa
production, dans le but de synthétiser un médicament contre le vieillissement.
Après la levée de plusieurs millions de dollars, West s’est attaché à engager
dans le board de sa société des noms aussi prestigieux que Leonard Hayflick
lui-même, Thomas Cech (prix Nobel de chimie en 1989), Günter Blobel (prix Nobel
de médecine en 1999) ou encore James Watson, l’un des découvreurs de l’ADN
(prix Nobel de médecine en 1962), donnant ainsi à la compagnie la crédibilité
scientifique nécessaire pour engager des collaborations académiques et
cruciales.
D’autres entreprises de biotechnologie, dont le géant Amgen, étaient en
effet entrées dans la course à l’immortalité.
Fondée
en 1980, Amgen Inc. est une entreprise américaine, pionnière en biotechnologie
médicale. Elle pèse aujourd’hui plus de 20 milliards de dollars et emploie plus
de 18 000 personnes.
Installés dans la Silicon Valley, les chercheurs de Geron travaillaient
sans relâche à isoler la provenance de chaque élément de la télomérase,
c’est-à-dire les gènes l’exprimant. Une difficulté majeure était que les
composantes clés dans l’allongement des télomères n’existaient que brièvement
et en très faible quantité, nécessitant des efforts considérables de tentatives
de purification pour les isoler.
Ironie de l’histoire, la compagnie se fournissait par « brouettes »
entières de testicules de porc, car elle supposait qu’ils pouvaient contenir
plus de télomérase, rejoignant quelque part la théorie calomniée du docteur
Voronoff, des décennies auparavant. Après de multiples rebondissements, la
course a pris fin en août 1997. La même année où Time Magazine, qui
s’intéressait à cette quête de la Fontaine de Jouvence, titrait en couverture «
Forever young », Geron a publié la découverte de la sous-unité principale
responsable de l’activité catalytique de la télomérase, baptisée telomerase
reverse transcriptase (TERT).
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Quand Time Magazine, en 1996, s'intéressait aux recherches sur le
vieillissement
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Ayant au préalable pris soin de breveter le gène associé à TERT pour
sécuriser la possibilité d’applications commerciales futures, la société
touchait à son but. Ce jour-là, l’action de Geron a plus que doublé, générant
un volume de transactions supérieur à son nombre total d’actions en
circulation.
Plusieurs études ont démontré que la longévité et
l’âge de chacun sont corrélés avec la longueur des télomères, influencée par
différents facteurs aussi importants que le mode de vie, l’alimentation ou le
fait d’avoir été victime de discriminations.
Vivre et laisser mourir
Pourtant, peu de temps après sa découverte, la compagnie a choisi de ne
pas poursuivre ses efforts dans la recherche sur le vieillissement. La promesse
d’un traitement miracle se heurtait en effet à une réalité physiologique bien
plus complexe. Comment expliquer par exemple le vieillissement du cerveau alors
que les neurones, qui ne se divisent que rarement, restaient en dessous de la
limite de Hayflick ? Passée au crible des chercheurs, la télomérase avait aussi
fini par révéler son importance dans le développement de tumeurs, remettant en
cause son potentiel de remède miracle.
Opportuniste, Geron a ainsi décidé de concentrer ses efforts et de
capitaliser ses découvertes vers un domaine tout aussi lucratif : le
développement de traitements anti-cancer. Immortelles, 90 % des cellules
cancéreuses produisent en effet de la télomérase, et il était possible
d’imaginer que l’on puisse s’en servir pour leur détection ou ralentir leur
prolifération en inhibant l’expression de la télomérase. Ce lien étroit entre
sénescence et cancer amenait aussi à se demander si, au fond, la sénescence
n’était pas le prix à payer pour se prémunir d’un danger plus grand – autrement
dit, un moyen de contrôler, par un processus fixe et déterministe, le risque
d’une accumulation de mutations aléatoires néfastes, dont la somme finirait par
déclencher le passage catastrophique à une « version distordue du soi normal ».
Remise de ses ambitions prématurées et face à ces nouvelles questions,
la communauté scientifique a continué d’explorer de façon plus fine la
régulation des longueurs des télomères ainsi que la nature des liens exacts
entre ces derniers et le vieillissement. Si la rapport entre longueur de
télomère et vieillissement a été établie dans un grand nombre de pathologies,
plusieurs études ont démontré que la longévité et l’âge de chacun sont plus
généralement corrélés avec la longueur des télomères, influencée par différents
facteurs aussi importants que le mode de vie, l’alimentation ou le fait d’avoir
été victime de discriminations, par exemple. À partir de ces observations, une
start-up fondée récemment propose désormais à ses clients d’analyser leurs
télomères pour une centaine de dollars et d’estimer leur espérance de vie ; une
perspective certes un peu triste, comparée aux promesses passées, mais une
déception somme toute provisoire. Et si l’immortalité tenait d’abord dans le
fait de se savoir vivant ici et maintenant ? Ou dans le lien qui nous relie au
temps, et par là aux machines qui permettent de l’étirer ?
Back to the future, retour vers des recherches
encore plus poussées
C’est à l’aube d’une nouvelle révolution, bio-informatique, que le rêve
de repousser la barrière de la mort trouve désormais un nouveau moteur. En
2013, le président de Google, Larry Page, à son tour a annoncé la création de
Calico (California Life Company), basée dans le complexe secret du Google X Lab
(rebaptisé X en 2016).
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Larry Page
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Projet Calico
Si la compréhension du vieillissement a connu au cours du siècle passé
des avancées extraordinaires avec l’exploration toujours plus fine de la
cellule, c’est désormais à une toute autre échelle que les chercheurs de Calico
dissèquent les facteurs du vieillissement. À l’ère du big data et grâce à la
baisse exponentielle du coût de séquençage, il est aujourd’hui possible d’avoir
accès au contenu génétique de millions de personnes à travers le monde. En
2015, Calico a ainsi révélé un partenariat avec Ancestry. Historiquement
spécialisée dans la recherche généalogique, la compagnie américaine a lancé en
2009 sa branche DNA, qui propose, à partir d’un échantillon de salive,
d’estimer l’ethnicité ou de retrouver des parents éloignés.
À partir de la base de données gigantesque amassée par Ancestry,
intégrant arbres généalogiques et le contenu génétique de millions de
personnes, le défi de Calico est de trouver des motifs complexes pour expliquer
la longévité humaine et son hérédité. Une manière aussi de permettre aux
biologistes, plongés dans la complexité gigantesque du vivant, de déterminer
par quelles voies la sénescence se déclenche, régulées par un agencement de
composantes dont les télomères font partie. Dans l’épilogue provisoire de cette
longue histoire, c’est enfin par l’exploitation d’une de ces voies que, en mars
2017, des chercheurs de l’université Érasme de Rotterdam ainsi que du Buck
Institute for Research on Aging, en Californie, ont modifié un peptide (petite
protéine) qui cible les cellules sénescentes. De cette manière, ce peptide
déclenche l’apoptose de la cellule (une forme de mort contrôlée) pour éviter
qu’elle ne nécrose en induisant une inflammation toxique. En attendant son
application prochaine à l’homme, les effets de la procédure sur une vieille
souris sont ceux d’une vraie cure de jouvence (restauration des capacités
physiques et de la fourrure, rétablissement de fonctions rénales…). Ainsi, le
rêve de battre la mort resurgit, attendant peut-être aussi d’être encore déçu.
Mais après tout, qu’importe : nous avons l’éternité pour devenir immortels.
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Après avoir une image globale de l’évolution des
recherches sur le domaine de l’immortalité, voici une partie des principales
recherches précises et actuelles sur le sujet.
Source, Positivr, Par Harold Paris - Publié le 17 décembre 2016
LE VIEILLISSEMENT SERAIT RÉVERSIBLE ? UNE ÉTUDE
ÉTONNANTE...
Publiée dans la revue scientifique Cell ce 15 décembre, cette étude
étonnante montre que le vieillissement pourrait un jour devenir un lointain
souvenir.
Et si les rides, les cheveux gris et les problèmes qui accompagnent le
vieillissement n’étaient plus qu’un lointain souvenir dans quelques années ?
Pour ces scientifiques, cela ne fait aucun doute : le processus du
vieillissement peut être réversible.
Une nouvelle étude a été publiée ce jeudi 15 décembre dans les lignes de
la revue scientifique Cell. Les principaux auteurs sont Juan Carlos Izpisua
Belmonte, Alejandro Ocampo, Pradeep Reddy et Paloma MartinezRedondo du Gene
Expression Laboratory au sein du Salk Institute for Biological Studies situé à
La Jolla, en Californie (États-Unis).
L’équipe à l’origine de cette étude a montré qu’une nouvelle forme de
thérapie génique pouvait produire un effet de rajeunissement chez la souris.
Résultats ? Une meilleure santé cardio-vasculaire, une colonne vertébrale
redressée, une apparence plus “jeune”, une guérison plus rapide en cas de
blessure… et une durée de vie prolongée de 30%.
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Juan Carlos Izpisua Belmonte – Crédit photo : Salk Institute
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Juan Carlos Izpisua Belmonte explique :
“Notre étude montre que le vieillissement n’est pas obligé de
fonctionner dans une seule direction. Avec une modulation prudente, il peut
être inversé.”
D’après les résultats particulièrement impressionnants de cette étude,
les chercheurs pensent que le vieillissement n’est pas simplement une usure
physique au fil du temps, mais aussi en partie, voire principalement, le
résultat d’une horloge génétique interne.
Bien évidemment, les équipes à l’origine de cette étude restent
prudents. Une application humaine est encore très lointaine (des dizaines
d’années) et ils ne prétendent pas non-plus que le vieillissement pourrait être
complètement éliminé :
“Notre objectif n’est pas seulement l’extension de la durée de vie, mais
surtout l’amélioration de l’état de santé tout au long de la vie.”
En d’autres termes, ce que veulent ces scientifiques, c’est traiter le
vieillissement plutôt que de traiter les maladies liées à la vieillesse.
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Crédit photo : Salk Institute
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La méthode utilisée dans le cadre de ces travaux de recherche consiste à
“rembobiner” l’horloge de cellules adultes, comme celles de la peau, des muscles
ou d’autres organes.
Une technique qui n’est pas nouvelle mais qui, pour la première fois, a
pu être réalisée sans faire revenir celles-ci à l’état de cellules souches.
Les cellules souches sont très puissantes : elles ont la capacité de se
multiplier et de se transformer en n’importe quel autre type de cellule. Il
s’agit d’une technique déjà testées dans le cadre d’autres travaux de recherche
pour fournir des “pièces de rechange” pour les patients. Mais les laisser
proliférer au sein d’un organisme adulte augmente drastiquement le risque de
cancer.
Dans les lignes du Guardian, Wolf Reik, professeur d’épigénétique au
Babraham Institute de Cambridge, explique :
“Avec les cellules souches IPS, vous réinitialisez l’horloge de
vieillissement et revenez à zéro. Revenir à zéro, à un état embryonnaire, n’est
probablement pas ce que vous souhaitez. Alors vous vous demandez : jusqu’où
‘rembobiner’ ?”
Les souris traitées étaient toutes atteintes d’un trouble génétique, la
progéria, qui induit un vieillissement accéléré, des dommages au niveau de
l’ADN, d’autres nombreux problèmes de santé et une durée de vie
considérablement réduite.
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A gauche : du tissus musculaire d’une souris âgée non traitée. À droite
: du tissus musculaire d’une souris après « reprogrammation. » – Credit photo :
Salk Institute
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Après six semaines de traitements, les souris traitées étaient
visiblement plus jeunes, leur peau et leurs muscles avaient repris du tonus,
les dommages au niveau de l’ADN avaient diminué et leur durée de vie avait été
prolongée de 30%.
D’après Juan Carlos Izpisua Belmonte :
“C’est la première fois que quelqu’un démontre que la reprogrammation
cellulaire chez un animal peut fournir un effet bénéfique en termes de santé et
étendre la durée de vie.”
Pour le chercheur, le travail continu et la suite semble logique :
“Nous pensons que des approches chimiques pourraient être utilisées dans
des essais cliniques chez l’homme dans les dix prochaines années. (…) Ces
produits chimiques pourraient être administrés dans des crèmes ou des
injections pour rajeunir la peau, les muscles ou les os.”
Nul ne sait ce que nous prépare l’avenir… Mais une petite occasion d’en
voir un petit bout en plus ne serait pas de refus. Vous ne trouvez pas ?
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Source, 20 minutes, Marie Lombard, Publié le 29 mars 2017
Serons-nous bientôt des Benjamin Button? Des
scientifiques ont découvert un traitement anti-vieillissement
SCIENCE (FICTION) Un groupe de chercheurs pensent avoir trouvé le moyen
de bloquer le vieillissement grâce à un traitement qui aide les cellules à
réparer l’ADN endommagé…
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Des scientifiques découvrent un moyen de ne pas vieillir voire de
rajeunir, à l'instar du cas «Benjamin Button» — REX FEATURES/SIPA
Qui est Benjamin Button?
Pour ceux qui ne le connaissent savent pas, l'Étrange Histoire de
Benjamin Button, est une nouvelle fantastique de Francis Scott Fitzgerald,
d'abord publiée dans Colliers Magazine le 27 mai 1922, par la suite devenu un
film sortie en 2008.
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Le livre 1922 |
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Le film 2008 |
Le résumé de l’histoire; En 1860, dans le Baltimore d'avant-guerre,
Mr. et Mrs. Roger Button occupent une situation enviable. Leur enfant à venir
s'apprête à voir le jour dans l'hôpital de la ville. Mais celui-ci, qu'ils
baptiseront Benjamin, ne correspond pas à leur légitime attente. Né vieillard,
il a l'apparence d'un homme de 70 ans mesurant 1,83 m. Les premières années
seront difficiles pour l'enfant ridé et rejeté par tous, jusqu'à l'université
qui refuse son inscription.
Mais le temps semble atténuer ses souffrances et
son corps rajeunit de jour en jour. Alors qu'il paraît avoir 50 ans, il fait la
rencontre de la jeune Hildegarde Moncrief, attirée par les hommes mûrs.
L'attirance est mutuelle et le mariage ne tarde pas. La petite famille
s'agrandit avec l'arrivée de Roscoe mais la tension s'installe aussi dans le
couple. Tandis qu'elle vieillit naturellement, Benjamin gagne en jeunesse
physique et se livre aux occupations frivoles après avoir combattu lors de la
Guerre hispano-américaine.
À présent accepté par l'université, il y devient
vite une vedette par ses exploits sportifs. Mais sa croissance inversée ne
s'arrête pas à cette période dorée et l'enfance le guette. Voulant à nouveau
s'engager dans la guerre, il est logiquement refusé et doit se résigner à
rejoindre les jeunes enfants auxquels il ressemble à présent. Dans le jardin
d'enfants, il découvre les plaisirs simples et l'arôme du lait qu'on lui donne
sera son dernier souvenir…
Benjamin Button ne sera plus une exception. Une équipe internationale de
chercheurs a fait une découverte qui pourrait changer le sens de la vie
humaine. Il s’agit d’un nouveau traitement… permettant d’inverser ou tout du
moins de stopper le vieillissement et d’ainsi vivre plus longtemps et en
meilleure santé.
Dans leur étude publiée par la revue Science, les chercheurs expliquent
avoir isolé une étape clé du processus moléculaire permettant aux cellules de
réparer de l’ADN endommagé. Le traitement, pour l’instant expérimenté seulement
sur des souris, agit sur le matériel génétique usé par le vieillissement et les
radiations (telles que celles produites par le soleil) que les cellules âgées
ne parviennent plus à combattre. « Les cellules de vieilles souris étaient
impossibles à distinguer de celles des plus jeunes spécimens après seulement
une semaine de traitement », écrit ainsi le professeur David Sinclair, auteur
principal de l’étude menée à la faculté de médecine d' Harvard.
Cette étude a été financée par la Nasa qui souhaite venir en aide aux
astronautes qui partiront (un jour peut-être) en mission sur Mars, car l’humain
a tendance à vieillir précocement dans l’espace, du fait de la radiation
cosmique et des faiblesses musculaires engendrées par l’apesanteur.
Toutefois le traitement serait aussi destiné aux enfants ayant survécu à
un cancer. Car selon le docteur Lindsay Wu, lui aussi auteur de l’étude, 96 %
d’entre eux souffrent de maladies chroniques telles que le diabète et Alzheimer
avant d’avoir atteint l’âge de 45 ans.
Un traitement prêt « d’ici 3 ou 5 ans »
« Autant de maux qui s’additionnent au fait qu’ils subissent un
vieillissement accéléré, ce qui est désastreux », explique-t-il. Cela serait
fantastique de faire quelque chose pour régler cela ». Le scientifique est
optimiste « Nous n’avons jamais été aussi proches d’un médicament anti-âge sûr
et efficace qui pourrait arriver sur le marché d’ici trois ou cinq ans ». Des
tests sur les humains devraient être effectués dans les trois prochains mois,
il faut espérer qu’ils fonctionnent sinon la seule population à profiter de
cette fontaine de jouvence sera celle des souris.
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Source, Radio-Canada, Publié par Danny Lemieux de Découverte, le 3
février 2018
La science pourrait-elle rendre l'humain immortel
tout en étant en santé?
Au 20e siècle, l'augmentation spectaculaire de l'espérance de vie a
principalement été attribuable à la diminution de la mortalité infantile.
Aujourd'hui, les chercheurs essaient de ralentir le processus de
vieillissement. Retarder l'apparition de maladies afin de prolonger la vie,
c'est le nouveau Saint-Graal.
Repousser les effets du vieillissement représente un vieux fantasme
scientifique. Et si la quête ultime était tout autre? Une quête plus réaliste,
plus accessible. C’est de cette façon que le gérontologue de réputation
mondiale James Kirkland aborde la question.
« On veut prolonger la période durant laquelle on ne développe aucune
maladie chronique. Et si on augmente l’espérance de vie au passage, ce serait
intéressant. »
Son objectif ne consiste pas à prévenir séparément les maladies liées au
vieillissement. Avec son équipe à la clinique Mayo, il veut s’attaquer au
processus biologique du vieillissement. L'idée est simple, mais l’approche est
révolutionnaire. Elle a d’ailleurs donné naissance à une nouvelle discipline :
la géroscience.
En ciblant les fondements du vieillissement, on
s’attaque à toutes les maladies en même temps. On veut éviter de soigner une
maladie X et que le patient meure finalement de la maladie d’Alzheimer.
-James Kirkland, gérontologue
Pour contrer le vieillissement ou ralentir son processus, le Dr James
Kirkland concentre ses énergies sur une cellule particulière, la cellule
sénescente. Présente surtout dans les tissus capables de se régénérer, la
cellule sénescente est une cellule en fin de vie, mais qui refuse de mourir.
Elle devient si résistante que le système immunitaire peine à s’en débarrasser.
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James Kirkland, gérontologue à la clinique Mayo aux États-Unis Photo :
Radio-Canada
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La conséquence? Les cellules sénescentes s’accumulent dans les tissus.
Et cette accumulation produit de l’inflammation. Or, on sait que l’inflammation
chronique endommage les cellules saines. De plus, les produits libérés par les
cellules sénescentes bloquent les connexions entre les cellules saines et les
empêchent de bien fonctionner.
« Les cellules sénescentes s’accumulent là où commencent les principales
maladies chroniques liées à l'âge comme le diabète, l'arthrite, l'ostéoporose,
la démence, les maladies rénales, etc. », explique le Dr James Kirkland.
Et si on pouvait se débarrasser des cellules sénescentes avant qu’elles
ne produisent de l’inflammation, pourrions-nous vieillir en santé, sans maladie
chronique?
L’équipe américaine du Dr Kirkland a pu identifier une demi-douzaine de
mécanismes – des raisons pour lesquelles les cellules sénescentes refusent de
mourir. Ces mécanismes sont des cibles potentielles pour attaquer la cellule
sénescente à l’aide de médicaments.
Or, grâce à la bio-informatique, on a constaté qu’une quinzaine de
médicaments tueurs de cellules sénescentes existent déjà. Ils sont utilisés et
commercialisés pour d’autres raisons médicales, mais ils peuvent agir
directement sur la cellule sénescente.
Le concept est prometteur. On l’a expérimenté chez les souris et les
résultats sont plus que positifs.
« Une dose mensuelle retarde ou même inverse l'ostéoporose. Les souris
plus âgées marchent sur un tapis roulant, comme le font les plus jeunes. Et cet
effet persiste deux ans. »
Les résultats exposés sont si intéressants que la Food and Drug
Administration, l’équivalent américain de Santé Canada, a autorisé la mise sur
pied d’essais cliniques. Ils ont lieu en ce moment à la clinique Mayo.
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Source, Sputnik, Le 21 juin 2016
La première "femme génétiquement
modifiée" en visite à Moscou
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Liz Parrish, le premier humain à avoir subi une
thérapie génique pour ne jamais vieillir, est arrivée à Moscou et a parlé de
son expérience.
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En septembre 2015, la PDG de la société américaine Bioviva Elizabeth
Parrish (âgée à l'époque de 44 ans) a subi deux thérapies géniques
expérimentales élaborées par son entreprise: une pour se protéger contre la
perte de masse musculaire avec l’âge et une autre visant à combattre
l’appauvrissement des cellules souches responsables de diverses maladies et
infirmités liées à l’âge.
Neuf mois après le commencement de sa thérapie, Elizabeth Parrish s'est
rendue à Moscou, en Russie, pour donner une conférence de presse.
Les Russes ont eu ainsi l'occasion de juger de leurs propres yeux du bon
état physique de la "femme génétiquement modifiée": corps en parfait
état, peau douce et lisse, taille fine et beaux cheveux.
Dans une interview accordée au journal russe Komsomolskaïa Pravda, elle
a parlé de sa nouvelle vie. Elizabeth Parrish est ainsi perpétuellement
observée par des médecins, fait régulièrement des tests et passe les différents
examens nécessaires.
"Je me rends compte que si je ne l'avais pas fait, je mourrais de
toute façon à cause de maladies qu'entraîne le vieillissement. Tandis que dans
le cas où l'expérience s'avérerait réussie, cela pourrait sauver des millions
de gens", a commenté la femme sans âge.
Le "cobaye" de sa propre société avoue qu'elle se porte bien.
Par exemple, son corps et ses muscles restent dans un bon état bien qu'elle
n'ait pas le temps de faire du sport.
Elle insiste également sur le fait que cette thérapie ne présente aucun
danger et n'apporte que des bénéfices.
"Nous l'avons fait pour prouver qu'une telle thérapie n'est pas
néfaste, qu'elle n'entraîne pas le cancer et qu'elle est efficace, c'est-à-dire
qu'elle conduit au rajeunissement", a raconté Elizabeth Parrish.
L'Américaine a en outre souligné qu'il ne fallait pas considérer la
thérapie génétique comme quelque chose de magique ou de fantastique car son
application à des êtres humains n'était qu'une question de temps.
Source, Mashable, par Émilie Laystary
21 MAI 2017
On a rencontré Liz Parrish, la première femme
génétiquement modifiée
Et vous, que feriez-vous si l'on vous donnait demain la possibilité de
ralentir votre vieillissement ? Liz Parrish ne s'est pas attardée sur la
question. Pour prouver que son entreprise BioViva en est capable, l'Américaine
de 46 ans a sauté le pas.
C'est une personne très atypique. À la fois férocement convaincue par
l'efficacité de son traitement et un peu hagarde, comme perdue au milieu des
critiques auxquelles elle fait face. Liz Parrish ne fait pas l'unanimité et elle
le sait.
Au sein de la communauté scientifique, il se dit que son projet de
lutter contre la dégradation des cellules manque par endroits de rigueur.
Ailleurs dans la société civile, c'est son envie de ralentir le vieillissement
de l'homme qui est questionnée. Prolonger la vie humaine, est-ce éthique ?
"Si vous pouviez faire une chose qui
pourrait sauver des millions de vies, peut-être même des milliards, le
feriez-vous ? Moi, je le ferais", lance l'entrepreneuse à chaque
interview.
Pour cette Américaine de 46 ans, il est évident que si des hommes sont
capables de repousser l'âge de la mort, alors il leur appartient de le faire
puis de démocratiser ce traitement. "Vieillir est une maladie",
a estimé Liz Parrish sur la scène de l'Échappée volée, un événement lancé par
le créateur de TEDxParis pour discuter de l'innovation mise au service de la
société.
Liz Parrish a subi deux thérapies géniques expérimentales imaginées par
sa propre entreprise en septembre 2015 : la première a été pensée pour contrer
la perte de masse musculaire liée à l'âge et la seconde pour lutter contre
l’appauvrissement des cellules souches responsables des maladies et des
infirmités liées à l’âge.
Selon l'entreprise BioViva dont elle est la CEO, il est possible de
régénérer nos télomères, soient les extrémités de nos brins d'ADN, qui
s'érodent à mesure que nous avançons dans la vie. "Des études chez
l'animal montrent que la thérapie génique de la télomérase prolonge la durée de
vie", promet Liz Parrish. De là à être certain que l'effet est le même
chez l'homme, il y a encore un gouffre. Aux États-Unis, la Food and Drug
Administration (FDA), organisme en charge des denrées alimentaires et des
médicaments, a refusé de donner son accord à BioViva pour soumettre le
traitement appliqué aux souris à des patients humains. Alors pour contourner
cette interdiction, Liz Parrish s'est rendue en Colombie en 2015 afin de se
faire ses injections.
Une escroquerie médicale ou un transhumanisme en marche ?
Les premiers résultats annoncés se veulent prometteurs : les télomères
de l'Américaine auraient repoussé de 9 %, ce qui équivaut à un rajeunissement
de vingt ans. "L'imagerie IRM de mon corps entier a également révélé une
augmentation de ma masse musculaire et une réduction de ma graisse
intramusculaire", se réjouit celle qui a l'impression d'avoir gagné en
vigueur alors qu'elle avoue avoir peu de temps pour faire du sport en ce
moment. Bien sûr, ce bilan est à prendre avec beaucoup de pincettes : d'une
part, il intervient après seulement deux ans d'observation, ce qui est encore
peu, d'autre part, il émane de l'entreprise elle-même, qui a tout intérêt à
communiquer sur son succès.
Un article du MIT Technology Review fait mention de George Church, un
expert en génomique à Harvard, qui regrette que l'expérimentation ait fait
l'économie de se faire sous la supervision d'organisme de régulation. Car même
si le test de la patiente zéro Liz Parrish est confirmé par quelques organisme
tiers, tels que le laboratoire d'essais cliniques SpectraCell qui estime que les
télomères sont effectivement "plus longs" ou encore l'organisme
luttant contre les maladies liées au vieillissement Biogerontology Research
Foundation qui confirme le rajeunissement de ses globules blancs, il est
difficile de faire avancer la discussion collective tant que les résultats ne
pourront être vérifiés par d'autres chercheurs et publiés dans les revues
scientifiques.
"Il y a de fortes chances pour que l'on se souvienne de cette
expérimentation comme l'une des pires escroqueries médicales ou, éventuellement,
comme le début improbable d'une ère où les êtres humains se font administrer
des thérapies géniques non pas pour soigner des maladies, mais pour
rajeunir", alerte le MIT Technology Review.
Sachant que l'objectif de BioViva est de commercialiser massivement son
traitement d'ici 2020, il est évident que ce planning laisse peu de temps pour
en débattre ne serait-ce que d'un point de vue éthique.
_______________________
Maintenant le plus terrifiant ou fantastique des
recherches scientifique!
Les différents groupes travaillent sur le projet,
sont très discret sur leurs avancées actuelles. Beaucoup de sources de
reportage très sérieux traitent du sujet, en voici un entre autre qui explique
cette nouvelle avenue.
Source, ARTE.TV, 30 janvier 2017 | @Mathieu Boch
L’homme du futur sera-t-il encore humain ?
Focus sur le "transhumanisme", ce mouvement qui rêve d’un
homme qui s’est totalement émancipé de l’apesanteur du corps. Organes
bioniques, modification des gènes et révolution numérique : la technique a déjà
fait un bond énorme dans tous ces domaines scientifiques, si bien que pour les
transhumanistes, la science pourra bientôt dépasser les limites du corps
humain, jusqu’à la quasi-immortalité. La neuvième édition du Forum européen de
la bioéthique met à l’épreuve du réel cette idéologie -appelée par certains
"religion"- et ouvre les débats pendant six jours, jusqu’au 4 février
à Strasbourg. La mort de la mort n’est-elle qu’un fantasme ? Et si ce n’est pas
le cas, à quoi ressemblera l’homme du futur ?
La vague transhumaniste
Le transhumanisme a le vent en poupe et pour cause : la science fait des
miracles. Elle a permis à un jeune américain totalement paralysé de se mouvoir
grâce à une puce électronique greffée dans son cerveau. La génétique de son
côté multiplie les essais fructueux de modification de l’ADN qui permettrait
dans le futur de traiter certaines maladies en modifiant irréversiblement les
espèces. Des miracles qui donnent à rêver d'un jour où l’homme n’aura plus de
problème de santé, mais sera réparé et augmenté. Indéfiniment.
Mais ce n’est pas tout, le transhumanisme s’appuie aussi sur la
"révolution de l’information" pour affirmer que le cerveau pourra lui
aussi être augmenté à coup de puces greffées dans le cortex, capables
d'injecter de l'information directement dans le cerveau. L'intelligence
artificielle illimitée au service de l'intelligence humaine limitée en somme.
Imaginez donc pouvoir apprendre instantanément le chinois sans en avoir vu et
lu une seule ligne. Une légende urbaine prétend que nous n'utilisons que 10% de
nos neurones, le potentiel est donc énorme. Laissons pour l'instant de côté
l'éventualité d'un "brainhack" ou d'un "biohack", mais le
risque est, lui-aussi, énorme.
Pour les transhumanistes, le cerveau augmenté n'est qu'une étape. Prenez
date : "dans trente ans, les humains seront capables de télécharger leur
esprit en totalité vers des ordinateurs pour devenir numériquement
immortels" selon Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie chez Google.
Les hommes pourront donc vivre sans l’entrave d'un corps périssable.
Comprenez bien : pour les partisans de ce mouvement, le corps est une
"anomalie génétique (...), c'est le vestige d'une humanité dépassée"
selon le sociologue David Le Breton.
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Projet Avatar, de Dmitry Itskov
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Le rêve transhumaniste, de la science-fiction ?
Le transhumanisme est un mouvement, une idéologie voire même une
religion selon Olivier Ezratty, consultant digital. Comme dans toute religion,
il y a des prophètes, ou plutôt des "technoprophètes". Le géant du
web, Google, en est un : comme porte-voix, on peut difficilement faire mieux.
L'analogie entre transhumanisme et religion s'arrête là : selon Olivier
Ezratty, cette "technoreligion" signifie la fin de la religion. Tout
simplement parce qu'elle repose sur la volonté de "l'homme à vouloir
devenir son propre dieu".
Les transhumanistes ont bon espoir de parvenir à leurs fins : les
progrès actuels de la science sont bluffants. Aujourd’hui, on se prend à rêver
que tout soit un jour proche guérissable grâce au progrès technique. Prenons
l'exemple de la génétique : en 2012, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna
ont découvert le CRISPR Cas9, une méthode permettant de couper-coller des
branches d'ADN. Cette technique aura permis à une équipe chinoise de créer des
chiens bodybuildés et à une entreprise du Minnesota de faire naître des vaches
laitières sans corne. Pas franchement utile ce genre d'expériences me
direz-vous, mais elles montrent que cette technique de modification des gènes
-irréversible- fonctionne et est très prometteuse.
C'est au nom de ces promesses que le chercheur à l'Inserm, Eric Marois,
travaille sur l'éradication du paludisme grâce aux ciseaux génétiques du CRISPR
Cas9. "Soit on élimine le moustique, (…) soit on essaye de comprendre
pourquoi certains moustiques n’arrivent pas à éliminer le parasite". Soit
on éradique une espèce entière, soit on guérit le moustique avant l’homme :
pour le chercheur, ces options sont durablement possibles par CRISPR Cas9.
Le problème dans tout ça, c'est qu'on ne sait pas ce que l'écosystème
deviendrait sans moustique. Un autre problème est soulevé par le généticien
Jean-Louis Mandel : supprimer des gènes, c'est rompre un équilibre, "s'il
est présent, c'est pour une raison. Même si on ne sait pas encore
laquelle." La manipulation génétique est encore trop embryonnaire et il
est trop tôt pour s'aventurer à la manipulation d'embryons humains, comme les
Chinois ont pu le faire en 2015.
Bref, on ne peut pas encore affirmer que toutes les maladies seront
"éradiquées en 2100" comme l'affirme le fondateur de Facebook, Mark
Zuckerberg, un autre transhumaniste qui a investi quelques milliards d'euros
pour réaliser cette prophétie et faire avancer l'espérance de vie moyenne
au-delà de 100 ans...
Le transhumanisme est-il compatible avec
l’intelligence artificielle ?
Revenons à nos moutons. La finalité du transhumanisme -ou au moins de la
partie de ce mouvement concentré dans la Silicon Valley- est d'offrir à
l'humanité la capacité "de devenir numériquement immortels". Pour
cela, Google a massivement investi dans les recherches sur l'Intelligence
artificielle. Et pas à pas, la firme américaine avance avec des faits d'armes
qui pourront vous sembler anecdotiques.
En octobre 2015, l'intelligence artificielle Deepmind a écrasé le
champion européen en titre de go, Fan Hui, par cinq victoires à zéro et l'un
des meilleurs joueurs mondiaux Lee Sedol.
Le professeur de gynécologie obstétrique, Israël Nisand explique comment
la machine a appris : "en s'entrainant des milliards de fois avec une
autre machine". Ce n'est donc pas un logiciel de simulation de jeu de go,
comme il en existe depuis des années, mais un ordinateur à qui on a insufflé la
faculté d'apprentissage. Autre exemple : la Google Car, une voiture qui sera
bientôt capable de conduire sans action humaine et, surtout, de façon plus sûre
que n'importe quel humain.
Prochaine étapepour Google DeepMind : le cancer. En 2016, elle a
annoncé un partenariat avec des hôpitaux britanniques pour faciliter le
traitement des cancers de la tête et du cou et permettre de localiser les zones
touchées.
Dans le domaine de la santé, l'intelligence artificielle s'est déjà taillée
une place de choix, si bien qu'Israël Nisand annonce déjà "la disparition
des radiologues, dermatologues et chirurgiens". Dans un futur pas si
lointain, les robots chirurgicaux opéreront mieux que les hommes.
Élémentaire mon cher Watson. Mais Israël Nisand a oublié de mentionner
le sombre avenir des oncologues. L'intelligence artificielle d'IBM, Watson, est
capable de prévoir une leucémie bien avant que le corps médical puisse le
diagnostiquer. Le cofondateur de l'agence Izhak, Mickaël Ben David, affirme que
"cette intelligence artificielle est capable de détecter en 300 mots d'un
patient, les signes d'une schizophrénie".
Tout cela, c'est aujourd'hui et maintenant. Demain, le corps médical
sera contraint de recourir à des IA plus évoluées : "l’analyse complète de
la biologie d’une tumeur exige, par exemple, 20 000 milliards d’octets (20
téraoctets)". Là où un homme mettrait des années à digérer et traiter
cette quantité d'informations, l'IA le fera sans ciller en un claquement de
doigts.
Ces progrès en matière d'IA semblent marquer la fin de l'intelligence
humaine. D'ailleurs, en augmentant des machines à la place des hommes, n'est-ce
pas en complète contradiction avec le transhumanisme ? Pas forcément. Google
avance et investit sur ces deux terrains à la fois. D'ailleurs, Mickaël Ben
David résume bien cette volonté de perfectionner l'intelligence non humaine :
"chaque projet technologique a créé un secours. Lorsque l'ascenseur a été
inventé pour nous faciliter la vie, l'escalier de secours a été créé. Il en va
de même pour l'humanité : l'intelligence artificielle est une humanité de
secours".
_________________________
Source, Le Devoir, Nicolas Le Dévédec, 19 septembre 2017
Les grands acteurs du transhumanisme
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Photo: Brendan Smialowski Agence France-Presse Fervent défenseur des
idéaux transhumanistes, Elon Musk a fondé, en 2016, la «start-up» Neuralink
avec pour objectif affiché de fusionner le cerveau humain et l’intelligence
artificielle.
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Né à la fin des années 1980 au cœur de la Silicon Valley, en Californie,
le mouvement transhumaniste n’a cessé depuis d’essaimer et de gagner en
notoriété en Europe et en Amérique du Nord. Loin d’être homogène, le mouvement
regroupe aujourd’hui une diversité d’acteurs, notamment des ingénieurs, des
philosophes, des bioéthicien, des entrepreneurs ainsi que de nombreux membres
de la société civile, dont plusieurs occupent d’importantes positions de
pouvoir.
Si le mouvement compte plusieurs tendances idéologiques qui ne se
recoupent pas toutes, ses différents membres partagent néanmoins un même
optimisme quant à la capacité d’améliorer l’être humain et ses performances
grâce aux avancées technoscientifiques et biomédicales. Créée en 1998 à
l’initiative des philosophes Nick Bostrom et David Pearce, Humanity +
(anciennement la World Transhumanist Association) constitue à ce jour la plus
importante association transhumaniste avec près de 6000 membres revendiqués.
Plusieurs partis politiques transhumanistes ont également émergé ces
dernières années aux États-Unis, en Angleterre et, plus récemment, en
Allemagne.
Source, Par LEXPRESS.fr , publié le 05/04/2016 et Wikipédia
Transhumanisme: qui sont les néoprophètes?
L'idéologie transhumaniste, qui prétend augmenter à
l'infini les capacités de l'être humain, a conquis tous les milieux. Penseurs,
scientifiques, financiers, farfelus... L'Express fait le tri.
Pour "infuser" la société, le mouvement transhumaniste
s'appuie sur quatre grandes familles. La première regroupe les penseurs et se
compose d'individualités radicalement différentes. Rien de commun entre un Ray
Kurzweil, figure emblématique et excentrique, un Nick Bostrom, plus philosophe
et modéré, ou encore l'extropien Max More. Sans oublier Zoltan Istvan, écrivain
et philosophe qui se présente à l'élection présidentielle américaine de 2016,
et Ramez Naam, auteur américain de science-fiction.
Les
Penseurs
« Télécharger
un cerveau humain signifie scanner tous les détails essentiels et les installer
ensuite sur un système de calcul suffisamment puissant. Ce processus
permettrait de capturer l'intégralité de la personnalité d'une personne, sa mémoire,
ses talents, son histoire ».
"Les
machines [...] deviendront équivalentes à nos capacités biologiques et les
dépasseront".
Né le 12 février 1948, est un auteur, ingénieur, chercheur, et
futurologue américain. Considéré comme le "pape" de la discipline.
Ingénieur de métier, il est professeur au Massachusetts Institute of Technology
(MIT) et a été embauché par Google en 2013 comme directeur de l'ingénierie.
Il prévoit que des nanorobots seront utilisés pour maintenir le corps
humain en bonne santé et prolonger la durée de vie humaine.
Kurzweil a souligné l'extrême danger des nanotechnologies mais fait
valoir que, dans la pratique, les progrès ne peuvent pas être arrêtés, et toute
tentative de le faire ne fera que retarder les progrès des technologies de
défense plus que les malveillantes, augmentant ainsi le danger.
Il est notamment président fondateur de la Fondation Kurzweil, soutenant
le développement de technologies destinées aux personnes handicapées.
Il est aussi (en 2006) membre du conseil d'administration du
Massachusetts Institute of Technology.
Kurzweil fait partie de l'Army Science Advisory Board, chargé de
conseiller l'armée américaine dans les domaines scientifiques et techniques.
"Nous pourrions vivre des vies meilleures par l'utilisation
raisonnée des technologies"
Il est un philosophe suédois connu pour son approche du principe
anthropique et ses recherches relatives aux simulations informatique.
Né le 10 mars 1973, Helsingborg, Suède
Un des penseurs les plus importants de notre époque, Nick Bostrom change
notre manière de voir les choses – comment les avancées dans les domaines de
l’intelligence artificielle et des autres technologies vont redessiner
l’humanité et comment nos actions présentes vont influencer le futur.
"Nous remettons en question le caractère inévitable du
vieillissement et de la mort"
Max More. Président d'Alcor, la plus grande société de cryogénisation
(140 "clients"). A la fin des années 1980, il a lancé le mouvement
extropien, qui affiche sa foi en un progrès illimité. Courant extrémiste.
Max More (né Max T. O'Connor , janvier 1964) est un philosophe et
futurologue qui écrit, parle et consulte sur la prise de décision avancée sur
les technologies émergentes .
"Au 21ème siècle, alors que l'homme moderne affronte la finitude
de la vie, tout le monde fait face à un pari transhumaniste "
Écrivain et philosophe qui se présente à l'élection présidentielle
américaine de 2016 pour sensibiliser le public aux questions de politique
transhumaniste.
Istvan a contribué à faire connaître sa campagne à la fin de 2015 en conduisant
un bus en forme de cercueil - le «bus d'immortalité» - à travers les
États-Unis. Istvan a planifié la tournée d'autobus pour augmenter la conscience
de prolongation de la vie. À la fin de la tournée d'Immortality Bus, Istvan a
livré une "Déclaration de Droits Transhumaniste" au Capitole des
États-Unis.
Zoltan Istvan Gyurko, professionnellement connu sous le nom de Zoltan
Istvan (né le 30 mars 1973), est un transhumaniste américain, journaliste,
entrepreneur et futurologue libertaire.
Ancien journaliste de la National Geographic Channel, Istvan écrit
désormais des articles futuristes, transhumanistes, libertaires et laïques sur
les grands médias, dont la carte mère de Vice, Wired, The Huffington Post,
TechCrunch et Newsweek. Istvan apparaît régulièrement sur les chaînes de
télévision et de vidéo discutant de sujets futuristes. Il est l'un des
transhumanistes les plus influents du monde et croit que le transhumanisme
deviendra un mouvement social dominant dans la prochaine décennie.
Son œuvre, publié en 2013
Selon le roman d'Istvan, les trois lois du Transhumanisme sont:
- Un transhumaniste doit
sauvegarder sa propre existence avant tout.
- Un transhumaniste doit
s'efforcer d'atteindre l'omnipotence aussi rapidement que possible - tant
que ses actions ne sont pas en conflit avec la Première Loi.
- Un transhumaniste doit
sauvegarder la valeur dans l'univers aussi longtemps que ses actions ne
sont pas en conflit avec les première et deuxième lois.
Né au Caire, est un écrivain américain de science-fiction et d'essais
sur les technologies.
Il est arrivé aux Etats-Unis à l'âge de 3 ans.
Il travaille pendant 13 ans chez Microsoft sur les logiciels Outlook ou
Internet Explorer, ainsi que sur le moteur de recherche Bing.
Il fait partie du mouvement transhumaniste.
La trilogie du Nexus
La Nexus Trilogy est une trilogie post- thriller écrite par l'auteur
américain Ramez Naam et publiée entre 2012 et 2015. La série de roman suit le
protagoniste Kaden Lane, un scientifique qui travaille sur un nano-médicament
expérimental, Nexus, qui permet au cerveau d'être programmé et mis en réseau,
reliant les esprits humains ensemble. Alors qu'il poursuit son travail, il
s'embarrasse du gouvernement et des intrigues des entreprises. L'histoire se
déroule en l'an 2040.
La deuxième famille, celle des financiers, représente des personnalités
qui, via leur société - Sergey Brin et Larry Page (Google) -, leur fondation -
Larry Ellison; Paul F. Glenn, directeur de Cycad - ou leur fonds d'in
vestissement - Peter Thiel -, mettent des sommes colos sales au service des
tenants de l'immortalité. Sans oublier Craig Venter, spécialiste des biotechnologies,
et Peter Diamandis, directeur de la X Prize Foundation et président de la
Singularity University.
Les
soutiens financiers
Sergey Brin, (russe Sergueï Mikhaïlovitch Brin (cyrillique : Сергей
Михайлович4 Брин) , né le 21 août 1973 à Moscou.
Fondateur de Google, il n'a jamais cessé de soutenir la recherche pour
lutter contre le vieillissement. Un choix assumé : avec son compère Larry Page,
il a poussé à la création de Calico, l'entreprise fer de lance de Google dans
le domaine de la santé. "Vaincre le cancer [...] ne serait pas une si
grande avancée", analyse-t-il.
En 1990, il commence ses études à l'université du Maryland où il obtient
en 1993 le diplôme du Bachelor of science (BSc) en mathématiques et
informatique (l'équivalent d'une licence). Il les poursuit à l'université
Stanford en Californie, où il obtient un master ou plus exactement un Master of
Science en informatique (M.S.), puis entreprend un doctorat en informatique
(PhD).
C'est là que Sergey Brin rencontre Larry Page avec qui il va travailler
sur un projet de moteur de recherche internet qui deviendra Google en 1998.
Il est engagé dans le mouvement transhumaniste.
En 2016, selon Forbes sa fortune est estimée à 35,6 milliards de dollars
américains ; il est donc placé 13e sur la liste des milliardaires du monde du
magazine.
Né le 26 mars 1973 à East Lansing dans le Michigan, est un informaticien
américain.
Fondateur de Google, il n'a jamais cessé de soutenir la recherche pour
lutter contre le vieillissement. Comme son compère Sergey Brin, il a poussé à
la création de Calico, l'entreprise fer de lance de Google dans le domaine de
la santé.
Il obtient un Bachelor (licence) en ingénierie informatique, avec
mention, à l'université du Michigan. Il est également titulaire d'un master
(M.S.) en sciences informatiques de l'université Stanford dans la Silicon
Valley en Californie et d'un MBA honoris causa de l'Instituto de Empresa à
Madrid.
Il commence des études doctorales à l'université Stanford sous la
direction de Terry Winograd. C'est à Stanford que Larry Page et Sergueï Brin
(qui était également en thèse) se rencontrent et que commence l'aventure
Google.
Page est l'inventeur du procédé PageRank de classement des pages Web en
fonction de leur popularité.
En 2002, le Forum économique mondial lui décerne le titre de « leader
international de l'économie du futur » et, en 2004, il reçoit le prix Marconi.
Larry Page est engagé dans le mouvement transhumaniste.
En 2016 selon Forbes, sa fortune est estimée à 36,4 milliards de
dollars, ce qui le place donc au 12e rang sur la liste des milliardaires du
monde du magazine.
"La mort n'a jamais eu de sens pour moi"
Né Lawrence Joseph Ellison le 17 août 1944 à New York (États-Unis), est
un homme d'affaires américain.
Sa fortune est estimée en janvier 2017 par Forbes à 52,2 milliards de
dollars américains, ce qui en fait le septième individu le plus riche au monde.
Passionné de voile (coupe de l'America) et de tennis, il possède sa
propre fondation médicale qui, en moins de vingt ans, a investi quelque 430
millions de dollars dans la recherche anti-âge.
Le 19 septembre 2014, il quitte son poste de PDG d’Oracle, mais
demeurant directeur de la technologie chez Oracle, par ailleurs, il devient
aussi président du conseil d’administration du groupe.
Il est engagé dans le mouvement transhumaniste.
Il fait un caméo dans le film Iron Man 2, où il joue son propre rôle.
En 2012, il achète l'île hawaïenne de Lanai.
Il est le propriétaire du tournoi de tennis Masters d'Indian Wells.
Il est le président et le directeur de Cycad Group, LLC. Il était le
moteur de sa création. M. Glenn dirige toutes ses activités de capital de
risque par l'entremise du Groupe Cycad. Après avoir passé plusieurs années à
Wall Street, il quitte les sociétés de banque d'investissement et poursuit une
carrière de négoce de matières premières et de titres publics pour son propre
compte. Le succès de M. Glenn dans ces domaines l'a mené vers le monde du
capital-investissement et du capital-risque.
"Il est impossible de fixer a priori les limites de notre durée
de vie".
Né le 11 octobre 1967 à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne, est un
entrepreneur américain d'origine allemande, gérant de hedge fund, et
investisseur de capital risque.
Créateur du site de paiement en ligne PayPal et tête pensante de la
Silicon Valley. Il ingurgite quotidiennement des hormones pour ralentir son
processus de vieillissement et a montré un vif intérêt pour la cryogénisation.
En 1998, avec Max Levchin et Elon Musk, il cofonde PayPal et en devient
directeur général. Il est actuellement le président de Clarium Capital
Management LLC, un hedge fund dit de "global macro", gérant près de 3
milliards de dollars et un partenaire gérant de The Founders Fund, un fonds de capital-risque
de 50 millions de dollars qu'il a lancé en 2005. Investisseur précoce dans
Facebook, le site populaire de réseau social, il est membre du conseil
d'administration. En 2004, il fonde la société de big data Palantir
Technologies.
Pendant ses années de lycée, il devient un joueur d'échec classé au
niveau national.
Débuts professionnels
Après avoir obtenu son Juris doctor, Thiel a été greffier pour le juge
J.L. Edmondson de la cour d'appel des États-Unis pour le onzième circuit,
pratiquant le droit et plus tard les instruments financiers dérivés. Il fonde
le Thiel Capital Management, un fonds à multi-stratégie, en 1996.
Fortune personnelle : 2,5 milliards USD (2018) Forbes
John Craig Venter, né le 14 octobre 1946 à Salt Lake City, est un
biotechnologiste et homme d'affaires américain. Il s'est illustré dans la
course au séquençage du génome humain grâce à une technique innovante.
Au sein des NIH, il travaille d'abord sur les récepteurs des
neurotransmetteurs. Il cherche en particulier à isoler leurs gènes et les
séquencer. Il devient ce faisant un des pionniers du séquençage automatisé.
Venter quitte les NIH en 1992 pour monter une fondation privée appelée
TIGR, The Institute for Genome Research et monte une plateforme de séquençage à
grande échelle.
En 1998, Venter quitte le TIGR et fonde la Celera Genomics avec le
soutien de la société Perkin-Elmer. Il devient le président et le directeur
scientifique de cette nouvelle société dont l'objectif est de séquencer le
génome humain, entrant ainsi en compétition avec le consortium public
international. En 2000 Venter et Celera annoncent avoir fini de séquencer le
génome, en même temps que le consortium international. On apprendra plus tard
que le génome séquencé par Celera est celui de Craig Venter lui-même.
En 2002, Venter quitte Celera et monte le J. Craig Venter Institute. Ses
nouveaux objectifs sont d'explorer la biodiversité génomique et de parvenir à
recréer un organisme vivant synthétique en laboratoire.
Venter est actuellement président du Center for the Advancement of
Genomics.
Le 6 octobre 2007, il annonce au Guardian « un pas philosophique
important dans l'histoire de notre espèce » : la création en laboratoire d'un
chromosome artificiel de synthèse, premier pas vers la possible création d'une
forme de vie artificielle.
En 2010, Craig Venter et son équipe publient dans le journal Science la
description de la création d'une cellule à génome synthétique.
En
2002, il reçoit le prix Paul-Ehrlich-et-Ludwig-Darmstaedter (2002)
«Je suis très inquiet. Un jour, les leaders politiques vont se
réveiller et ce sera trop tard. Il faut les devancer. Je crois bien plus au
pouvoir des entrepreneurs qu’à celui des hommes politiques, et même de la
politique tout court.»
«Your biggest problems are your biggest
opportunities.»
Né le 20 mai 1961 à New York) est un ingénieur, physicien et
entrepreneur Gréco-Américain.
Carrière
Il est le fondateur et président de la Fondation X Prize, et
co-fondateur et président exécutif de la Singularity University. Il est
l'ancien PDG et cofondateur de Zero Gravity Corporation, cofondateur et vice-président
de Space Adventures Ltd., fondateur et président de Rocket Racing League,
cofondateur d'International Space University, cofondateur de Planetary
Resources, fondateur Students for the Exploration and Development of Space, et
vice-président & cofondateur de Human Longevity, Inc.
Il est engagé dans le mouvement transhumaniste.
La troisième famille, celle des scientifiques, compte une poignée
seulement d'individus tant les objectifs ultimes des transhumanistes sont peu
réalisables. Parmi eux, outre les iconoclastes - Aubrey de Grey et Ken Hayworth
-, les "sérieux" se trouvent du côté de ceux qui ciblent leurs
objectifs sur des maladies précises, comme Bill Maris avec le cancer.
Les
scientifiques
"La première personne qui vivra mille ans est déjà née"
« Il y a des différences vraiment
importantes entre le type de créativité d’un scientifique et celui d’un
ingénieur technique. Cela signifie que je suis capable de penser de plusieurs
manières très différentes, et me retrouver avec des approches des choses qui
sont différentes de la manière de penser d'un scientifique normal »
« Si nous devons mettre en œuvre des thérapies régénératrices
bénéficiant non seulement aux générations futures, mais aussi à ceux d’entre
nous qui sont encore vivants, nous devons encourager les scientifiques à
travailler sur le problème du vieillissement. »
Aubrey De Grey. Avec sa barbe de Raspoutine, ce "bio
gérontologue" entend guérir le vieillissement, considéré comme une simple maladie.
A créé la Fondation Sen, qui travaille à l'ingénierie d'"une sénescence
négligeable", dont le siège a été installé dans la Silicon Valley, près de
celui de Google.
Aubrey David Nicholas Jasper de Grey, né le 20 avril 1963 à Londres, est
un scientifique anglais, ancien informaticien à l’université de Cambridge et
autodidacte en biogérontologie. Il vit actuellement à Cambridge.
Il travaille sur le modèle, de développer un moyen de régénérer les
tissus cellulaires permettant de rajeunir et d’étendre l’espérance de vie
humaine à l’infini. Il aurait identifié sept causes du processus de
vieillissement qui doivent être contrées afin de mener à bien ce projet.
Il est actuellement président et directeur des recherches de la
Methuselah Foundation (en) et rédacteur en chef du journal Rejuvenation
Research (en).
"La condition humaine m'énerve, nous avons une durée de vie très
courte"
Ken Hayworth. Neurobiologiste, diplômé de Harvard, il a monté la Brain
Preservation Foundation. En 2012, il annonçait vouloir se suicider par
injection létale pour ressusciter son esprit dans une enveloppe cybernétique.
Kenneth Hayworth est un brillant ingénieur dont les travaux ont un
impact certain sur le projet connectome visant à cartographier le réseau de
neurones du cerveau humain. Quand il envisage de devenir immortel en se
suicidant jeune pour assurer la conservation de son cerveau, il n'est pas fou.
Mais quand il explique comment un téléchargement de l'esprit va le ressusciter,
il peut paraître stupide...
Kenneth Hayworth, président et cofondateur de la Brain Preservation
Foundation, est actuellement chercheur principal au Janilia Farm Research
Campus ( JFRC ) de l'Institut médical Howard Hughes, à Ashburn, en Virginie.
Avant de passer au CRFJ, Hayworth était chercheur postdoctoral à
l'Université Harvard. Hayworth est co-inventeur du procédé Tape-to-SEM pour
l'imagerie volumique à haut débit de circuits neuronaux à l'échelle
nanométrique et il a conçu et construit plusieurs machines automatisées pour
mettre en œuvre ce processus. Hayworth a reçu un doctorat en neurosciences de
l'Université de Californie du Sud pour ses recherches sur la façon dont le
système visuel humain code les relations spatiales entre les objets.
Hayworth est un ardent défenseur de la préservation du cerveau et du
cerveau et un co-fondateur de la Brain Preservation Foundation qui préconise la
mise en place d'une procédure de perfusion de glutaraldéhyde d'urgence dans les
hôpitaux et le développement d'une procédure d'inclusion du cerveau. La
préservation à travers un cerveau humain entier.
"La médecine doit sortir de l'âge de pierre"
Diplômé en neurosciences, il dirige Google Ventures, spécialisé dans la
lutte contre le cancer. Ce fonds d'investissement aurait des parts dans plus
280 start-up, pour un montant estimé à 425 millions de dollars. Sa spécialité :
la lutte IMAGES contre le cancer.
Bill Maris est un entrepreneur et un capital-risqueur axé sur la
technologie et les sciences de la vie. Il est le fondateur et le premier PDG de
Google Ventures (GV). Il est le créateur du projet de Calico de Google, une
compagnie concentrée sur la base génétique du vieillissement. Il est le
fondateur du premier pionnier d'hébergement web Burlee.com, maintenant partie
de Web.com, et le fondateur de Section 32, un fonds de capital-risque
californien axé sur la technologie de frontière.
Maris est titulaire d'un diplôme en neurosciences du Middlebury College.
Carrière
Au milieu des années 2000, Maris s'est associé avec l'entrepreneur David
Green pour transférer une nouvelle lentille acrylique hydrophobe à Aurolab pour
soigner la cécité due à la cataracte dans le monde en développement, où elle a
été utilisée chez plus de 30 millions de patients.
Maris a fondé GV, anciennement Google Ventures, en 2008 en tant que
branche d'investissement en capital-risque de Google Inc. Il était responsable
de la stratégie et de la gestion du fonds et a supervisé des investissements de
3,0 milliards de dollars dans la technologie et les sciences de la vie.
Maris a fondé Calico, une entreprise multimilliardaire dont la mission
est de comprendre et d'influencer la base génétique du vieillissement. Google a
financé la société après que Maris ait présenté le conseil d'administration.
Lors d'une interview en 2015, Maris a déclaré que les découvertes en
matière de soins de santé peuvent améliorer considérablement la qualité et la
durée de la vie humaine à travers le monde, et qu'il cherche à investir dans
des sociétés biotechnologiques prometteuses.
Maris était également le vice-président des projets spéciaux chez
Google, où il était fortement impliqué dans Google X , Verily .
Maris a quitté Google Ventures le 12 août 2016, déclarant "mission
accomplie".
En 2017, Maris a fondé la Section 32, un fonds de capital-risque
californien dont la gestion est d'environ 400 millions de dollars.
Enfin, la dernière famille se réduit à un cabinet de curiosités où se
rangent les farfelus. A l'instar de Natasha Vita-More, de Martine Rothblatt ou
encore du délirant Dmitry Itskov, véritable coqueluche des médias mais si peu
crédible.
Les
farfelus
"Un jour, nous aurons un corps alternatif""
Natasha Vite-More. Présidente du mouvement Humanity +, la femme de Max
More possède une plastique irréprochable et bien peu naturelle. Elle développe
le concept de "primo-posthumain" avec l'idée de posséder un corps
prothétique (composé de prothèses).
Natasha Vita-More (née Nancie Clark) est une designer américaine et une
artiste.
En 2018, elle est présidente du conseil d'administration de Humanity+.
Depuis 2012, elle est instructeur à l'Université de l'avancement de la
technologie. Elle est également membre de l'Institut pour l'éthique et les
technologies émergentes.
En 2007, le New York Times la décrit comme « la première femme
transhumaniste philosophe ».
"Des programmes aussi [...] accessibles qu'iTunes permettront de
faire revivre une personne d'une autre façon".
Martine Rothblatt. Martin n'est devenu Martine qu'à 40 ans, après un
long traitement aux hormones. A la tête de plusieurs entreprises, elle est le
PDG le mieux payé du pays (salaire : 38 millions de dollars). Elle a créé son
propre mouvement transhumaniste (Terasem).
Martine Aliana Rothblatt, née Martin Rothblatt en 1954 à Chicago, est
une avocate, auteure et femme d'affaires américaine.
Diplômée en droit de l'Université de Californie à Los Angeles, Martine
Rothblatt est la fondatrice de l'entreprise pharmaceutique United Therapeutics
Corp et des startups GeoStar et Sirius Radio (une société spécialisée dans
l'exploitation des satellites). Elle a rédigé un contrat qui aligne son salaire
sur le prix de l'action de la firme ; à ce titre, elle gagne 38 millions de
dollars.
En 2004, elle lance un mouvement transhumaniste
"L'immortalité est un effet secondaire"
Milliardaire, il a lancé le projet Avatar, qui vise à transplanter un
cerveau humain dans un corps robotisé (le sien). Avec l'espoir ultime de créer
un... avatar-hologramme identique à l'homme. Il aurait embauché 30 chercheurs
messianique .et délirante.
Le milliardaire russe Dmitry Itskov prévoit la vie éternelle pour 2045
Il est le fondateur de New Media Stars, une société de médias basée sur
le Web. Il a rapporté 1 milliard de £ de sa société d'édition de nouvelles
basée à Moscou. Itskov est surtout connu pour être le fondateur de l'Initiative
2045, qui vise à atteindre l'immortalité cybernétique d'ici 2045. Itskov a
commencé sa fondation en 2011.
Il a déclatrré, dans un documentaire de la BBC Horizon TV 2016, que
«l'objectif ultime de [son] plan est de transférer la personnalité de quelqu'un
dans le nouveau porteur artificiel.»
_________________________
Mon opinion personnel :
Comme vous pouvez le constater, les travaux pour atteindre l’immortalité
sont très sérieux. Les penseurs et les scientifiques ayant beaucoup de
connaissances sur le domaine, chapeauté par des fervents extrêmement fortunés.
Ce mouvement est très fort et mettent toutes les efforts pour arrivés à
leurs fin.
Alors que nous réserve le futur!
Par les recherches réalisées et présentées sur ce blog, j'ai une bonne idée de l'avenir de notre civilisation. À la fin de mes recherches, je vais rédiger un livre qui décrira l'évolution et le futur que nous réserve notre planète.
La semaine prochaine, les progrès extraordinaires pour les handicapés physiques!