Que nous réserve le futur!
Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.
Semaine 9
Les articles de cette page:
- Posés par des chirurgiens en cas d'infections chroniques, des implants diffuseront des antibiotiques directement sur leur cible.
- Une prothèse biocompatible qui devient partie intégrante de l'os.
- Une nouvelle avancée pour les implants médicaux en céramique d'I-Céram
- Des logiciels vont permettre aux patients d'être plus autonomes dans la gestion de leur maladie.
- IBM développe un logiciel sur la santé mentale.
Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
Posés par des chirurgiens en cas d’infections
chroniques, des implants diffuseront des antibiotiques directement sur leur
cible :
Voilà une innovation qui pourrait bien révolutionner la chirurgie
osseuse en cas d’infections ou de métastases. C’est d’ailleurs une première
mondiale que l’équipe du docteur François Bertin a réalisée au CHU de Limoges
en juin dernier : l’implantation d’une pièce de céramique chargée en
antibiotique, développée par la société iCeram. Le résultat de dix ans de
R&D pour iCeram.
Les particularités du matériau utilisé permettent aussi d'envisager la
pose de prothèses chargées en substances actives, anti-infectieuses, qui
pourraient diminuer les risques d'infection per et post-chirurgicales.
Ce sternum en céramique poreuse est plus fin, plus léger et
paradoxalement plus solide que les prothèses en ciment ou en titane.
Atteintes cancéreuses ou infectieuses du sternum : des complications
relativement rares mais graves.
En oncologie, les cancers du sternum radio-induits et les métastases
osseuses au niveau du sternum représentent environ 200 cas par an en France.
Ces cancers nécessitent une ablation du sternum, qui est actuellement remplacé
par une prothèse en titane ou en ciment osseux retenue par des fixations
métalliques, ce qui représente une intervention lourde et à risques de
complications infectieuses post-opératoires.
Par ailleurs, en France, parmi les 42 000 patients opérés du cœur chaque
année, environ 4 % développent une complication infectieuse post-opératoire au
niveau du sternum : la médiastinite post opératoire. Ce sont donc, au total,
environ 1 300 personnes qui, chaque année en France, développent cette
infection difficile à traiter.
Une prothèse biocompatible qui devient partie
intégrante de l'os
Difficilement traitée par voie orale ou parentérale, les médiastinites
pourraient être traitées par une ablation et un remplacement du sternum. Mais
les prothèses disponibles aujourd'hui, du fait de leurs éléments métalliques,
sont à risques de rejet par l'organisme, ou de surinfection, et ne sont donc
pas utilisées dans ce contexte, mais uniquement en cas d'ablation liée à un
cancer.
Afin de lever ces limites et risques, le Dr François Bertin, chirurgien
thoracique et cardio-vasculaire dans le service du professeur Marc Laskar au
CHU de Limoges, en lien avec la société limougeaude I.CERAM, a conçu la
première prothèse de sternum en céramique d'alumine poreuse.
Ce matériau, biocompatible, présente la même porosité que l'os. Après 6
à 12 mois, il devient partie prenante de l'os et permet de restaurer la
souplesse du thorax nécessaire à une fonction respiratoire normale.
Cette nouvelle prothèse, disponible en 3 tailles, présente sur son
pourtour des orifices qui permettent de la suturer aux côtes, avant de la
recouvrir d'un lambeau de grand pectoral, ce qui facilite sa pose et diminue le
temps opératoire.
Avec des débouchés considérables. "Chaque année, en France, entre 9,000
et 10,000 patients développent une infection suite à une pose de prothèse
articulaire (hanche, genou, épaule), précise son P-DG, André Keresit. Notre
technologie va permettre de les éradiquer en quelques jours". Les implants
iCeram devraient permettre de diffuser d’autres traitements que les
antibiotiques. Notamment contre le cancer en cas de métastases osseuses. Leur
commercialisation en Europe et aux États-Unis est attendue pour 2020.
Quelques cas traités :
Première mondiale au CHU de Limoges : implantation d'une prothèse de
sternum en céramique biocompatible effectuée en mars 2015 avec succès
Une première prothèse de ce type a donc été posée, le 19 mars 2015, par
le Dr Bertin à une patiente atteinte d'un cancer du sein et
présentant une métastase au niveau du sternum.
L'opération est une réussite, tant sur le plan chirurgical que fonctionnel, selon le Dr Bertin : "le bilan de l'opération est très positif et la patiente se rétablit progressivement. Le sternum en céramique I.CERAM a pleinement répondu à mes attentes lors de l'opération. D'un point de vue chirurgical, cela constitue une évolution importante permettant un gain de temps opératoire significatif. Par ailleurs la biocompatibilité conjuguée à la résistance du matériau nous permettent de revenir à l'essence même de la chirurgie en réalisant une opération plus naturelle, limitant les risques infectieux et les rejets".
L'opération est une réussite, tant sur le plan chirurgical que fonctionnel, selon le Dr Bertin : "le bilan de l'opération est très positif et la patiente se rétablit progressivement. Le sternum en céramique I.CERAM a pleinement répondu à mes attentes lors de l'opération. D'un point de vue chirurgical, cela constitue une évolution importante permettant un gain de temps opératoire significatif. Par ailleurs la biocompatibilité conjuguée à la résistance du matériau nous permettent de revenir à l'essence même de la chirurgie en réalisant une opération plus naturelle, limitant les risques infectieux et les rejets".
Nouveau succès* Cet exploit est à mettre à l'actif
de la collaboration entre le CHU de Limoges et la société I.Ceram.
Monsieur M, âgé de 68 ans, diabétique et souffrant d'une bronchite
chronique a développé une médiastinite (infection du médiastin, zone anatomique
en arrière du sternum) suite à un quadruple pontage coronarien. Ce patient est
resté hospitalisé durant dix mois avec
une plaie béante au thorax et plusieurs complications graves (choc septique,
plusieurs arrêts cardiaques). Les traitements traditionnels se révélant
inefficaces, le Dr François Bertin, chirurgien thoracique et cardio-vasculaire
au CHU de Limoges s'est alors rapproché de la société I.Ceram pour concevoir un
implant en céramique d’alumine à structure poreuse à chargée en antibiotique, 100%
biocompatible et réhabitable, le Ceramil®. Cette prothèse présente le double
avantage de protéger l'implant du risque infectieux et de délivrer durant 4
jours l'antibiotique, la gentamicine, au cœur du risque infectieux, sécurisant
ainsi les premières étapes de la cicatrisation.
Avec l'accord des autorités de tutelle, le Dr Bertin a implanté la
nouvelle prothèse. Un succès ! "20 jours après l'opération, le patient a
pu rentrer chez lui. Il va parfaitement bien et mène une vie normale, avec
simplement un peu de rééducation à l’effort", a-t-il confié au Figaro du 3
novembre 2016.
Cette intervention marque une étape déterminante dans la chirurgie des
infections osseuses.
Aujourd'hui les équipes veulent aller plus loin et travaillent à la mise
au point d’un traitement chirurgical innovant dans le cas d'infections et de
métastases osseuses.
Une nouvelle avancée pour les implants médicaux en
céramique d'I-Céram
Juillet 2017
Les implants en céramique de la société I-Céram de Limoges connaissent
une nouvelle avancée. Grâce à ses prothèses chargées en antibiotiques, une
équipe chirurgicale a pu sauver la jambe d'un jeune homme, en juillet dernier,
après une fracture ouverte et une infection chronique du fémur.
Les implants en céramique chargés en antibiotiques, développés depuis
l'année dernière par la société I-Céram de Limoges, ont connu une nouvelle
utilisation.
Le patient en question présentait une infection osseuse chronique au
niveau de la partie distale du fémur droit, consécutive à une fracture ouverte.
Cette infection, contractée un an et demi avant l’implantation de la céramique
en question, ainsi que la bactérie en cause (staphylocoques dorés), présentait
une résistance à la méticilline ainsi qu’à d’autres antibiotiques.
Les tests d’imagerie avaient mis en évidence une destruction osseuse
avec une extension de l’inflammation à toute la partie distale du fémur. Les
médecins ont procédé à l’implantation d’un implant en céramique CERAMIL chargé
en gentamicine afin de remplacer la partie osseuse du fémur atteinte, mais
également de protéger l’implant des éventuelles bactéries restant après
l’intervention chirurgicale.
Après le nettoyage de la zone infectée et la résection de l’os malade,
la pièce en céramique fabriquée sur mesure a été insérée dans la corticale
osseuse et fixée à l’os afin de consolider son ancrage. Durant les vingt-quatre
premières heures, l’analyse des prélèvements locaux a montré la présence de
gentamicine en quantité suffisante pour envisager l’éradication des germes
sensibles qui auraient pu se trouver dans la plaie lors des premiers jours
suivant l’intervention.
Dix jours seulement après l’intervention, le patient a pu sortir de
l’hôpital avec une cicatrisation complète de la plaie. À ce jour, il n’y a pas
eu de récidive de l’infection et les radiographies standards ainsi que les
scanners montrent une intégration parfaite de la pièce en céramique avec une
repousse osseuse à son contact.
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Des logiciels vont permettre aux patients d’être
plus autonomes dans la gestion de leur maladie : plus de 10 ans de
recherche.
Aujourd’hui, les personnes atteintes de maladies chroniques (diabète,
hémophilie) ou de cancers doivent multiplier les consultations à l’hôpital pour
le suivi de leur traitement et l’actualisation de leurs ordonnances. Une
contrainte pour le patient et un coût pour le système de santé. Des solutions ont
été développées alliant le meilleur de la technologie Web et mobile et une
expertise médicale de pointe vont accompagner le malade tout au long de son
traitement : surveillance des effets secondaires, gestion des symptômes,
recommandation de doses, etc. Avec un contrôle à distance de l’équipe
soignante.
Cette technologie est déjà là!
Elle sera surement encore plus efficace et diversifiée dans les années
avenir, mais déjà elle semble prometteuse à une meilleure qualité de vie chez
leurs utilisateurs.
VOLUNTIS
Les
avancées sans précédent dans le domaine des technologies de l’information contribueront
à résoudre certains problèmes des systèmes de santé, en particulier ceux liés à
l’augmentation des maladies chroniques.
La révolution digitale dans le domaine de la santé
est en marche, Voluntis développe des logiciels compagnons de pointe pour
accompagner et soutenir les patients pendant la durée de leur traitement ou de
l’usage de leurs dispositifs médicaux.
C’est logiciels sont destinés à transformer la
prise en charge des maladies chroniques et rares en permettant :
·
de proposer des services
de soins intégrés,
·
d’aligner les intérêts
des patients avec ceux des soignants et des organismes payeurs,
·
de réduire les coûts
tout en améliorant les soins,
·
de renforcer les
échanges et la collaboration entre les patients et leurs médecins.
Ce qui permet d’accompagner et soutenir les
patients pendant la durée de leur traitement ou de l’usage de leurs dispositifs
médicaux.
Centrés sur l’aptitude à l’utilisation, ses logiciels compagnons en vue
d’augmenter l’efficacité réelle des traitements.
Par exemple, ils mettent au point des algorithmes facilitant la prise de
décision, tel que l’ajustement d’un traitement médicamenteux.
Parce qu’il accompagne le patient au quotidien tout au long de son
traitement, le logiciel compagnon vise à suivre les effets secondaires, à
orienter la gestion des symptômes, à promouvoir l’adhésion aux protocoles
thérapeutiques, à recommander des doses et à favoriser le partage de données
avec les équipes médicales.
En ce sens, les logiciels compagnons contribuent à renforcer l’autonomie
des patients, à prévenir les complications et, à augmenter l’efficacité en vie
réelle d’un traitement.
Pour démontrer les bénéfices médicaux des logiciels compagnons, ils
peuvent conduire des études cliniques. Dans le champ de la télédiabétologie, les
solutions de m-santé sont celles qui ont été parmi les plus étudiées
cliniquement. Le logiciel compagnon est actuellement en évaluation clinique
dans le domaine de l’hémophilie.
UN LOGICIEL COMPAGNON POUR LA PRISE EN CHARGE
DU DIABETE
DU CANCER
DE LA COAGULATION
DE L'HÉMOPHILIE
Theraxium est une plateforme flexible et complète qui transforme les
données de santé en intelligence médicale en vue d’améliorer les soins.
Opérée dans le Cloud, Theraxium est une plateforme modulaire web et
mobile permettant :
De recueillir des données, d’héberger des données, d’assurer des flux de
communications, d’analyser les données, d'automatiser les rappels.
Le rappel automatique des logiciels dispositifs médicaux.
La pierre angulaire
Plateforme modulaire, Theraxium permet aux équipes médicales de suivre
leurs patients à distance, de soutenir les programmes d’assistance aux patients
(éducation thérapeutique par exemple), de suivre les effets indésirables et
d’encourager l’observance thérapeutique.
Theraxium est aussi la pierre angulaire de des logiciels compagnons.
Conçue pour permettre le développement d’applications mobiles, Theraxium est la
plateforme qui sous-tend les solutions dédiées à la gestion du diabète, des
maladies respiratoires, du cancer, de l’hémophilie et de l’anticoagulation.
Fiabilité prouvée
Flexible, la plateforme Theraxium, a démontré sa fiabilité au travers de
son implémentation dans plus de 50 programmes couvrant plus de 20 domaines
thérapeutiques. À ce jour, 6 des 10 leaders pharmaceutiques mondiaux ont
déployé Theraxium dans le cadre de leur soutien aux initiatives centrées sur
les patients. À ce jour, elle a permis d’accompagner et de suivre plus de 610
000 patients dans 12 pays.
Avec plus de 50 projets e-santé et m-santé déployés, l’équipe de
Voluntis a développé une expertise unique dans le développement de logiciels
dispositifs médicaux.
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IBM développe un logiciel sur la santé mentale
Grâce à l’intelligence artificielle, nos mots seront une fenêtre sur
notre santé mentale
Aujourd’hui, aux États-Unis, un adulte sur cinq souffre d’un problème de
santé mentale, de type neurologique (Huntington, Alzheimer, Parkinson, etc.) ou
mental (dépression ou psychose), et environ la moitié des personnes atteintes
de troubles psychiatriques graves ne reçoivent aucun traitement. À lui seul, le
coût du traitement des troubles mentaux est supérieur aux coûts de traitement
du diabète, des troubles respiratoires et du cancer combinés. Le poids
économique des troubles mentaux atteint un trillion de dollars par an aux
États-Unis seulement.
Le cerveau est une boîte noire que nous ne comprenons pas complètement,
et dont le déverrouillage passe par la parole. D’ici cinq ans, ce que nous
disons et écrivons sera utilisé comme des indicateurs de notre santé mentale et
de notre bien-être physique. Les modèles de notre discours et de notre écriture
analysés par de nouveaux systèmes cognitifs fourniront des signes révélateurs de
maladies mentales et neurologiques précoces qui pourront aider les médecins et
les patients à mieux prédire, surveiller et suivre ces maladies.
Chez IBM, les scientifiques utilisent des transcriptions et des données
audio provenant d’entrevues psychiatriques, associées à des techniques
d’apprentissage mécanique, pour trouver des modèles de discours qui aideraient
les cliniciens à prédire et à surveiller précisément la psychose, la
schizophrénie, la manie et la dépression. Aujourd’hui, il suffit de 300 mots
pour aider les cliniciens à prédire la probabilité de psychose chez un patient.
À l’avenir, des techniques similaires pourraient être utilisées pour
aider les patients atteints de la maladie de Parkinson, de la maladie
d’Alzheimer, de la maladie de Huntington, du trouble de stress post-traumatique
et même des troubles comportementaux tels que l’autisme et le TDAH. Les
ordinateurs cognitifs peuvent analyser la parole d’un patient ou des mots
écrits pour rechercher les indicateurs révélateurs du langage, y compris la
signification, la syntaxe et l’intonation. En combinant les résultats de ces
mesures avec celles des dispositifs portables et des systèmes d’imagerie (IRM
et EEG), il est possible de mieux repérer, comprendre et traiter la maladie
sous-jacente.
Des signes autrefois invisibles deviendront des signes clairs de la
probabilité que les patients entrent dans un certain état mental ou de la façon
dont leur plan de traitement fonctionne, des évaluations quotidiennes dans le
confort de leur foyer complétant alors les visites cliniques régulières.
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La semaine prochaine, la médecine du futur, la suite, quatrième partie.
P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
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