Que nous réserve le futur!
Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.Semaine 4:
Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
L’invisibilité!
C’est en mai 2006, qua été présenté
dans la revue Science, les premiers travaux sur l’incivilité.
Assemblage de structures métalliques,
les métamatériaux présentent des propriétés électromagnétiques étranges,
inconnues dans la nature, comme la réfraction négative. L'invisibilité n'est
que la plus spectaculaire de leurs applications.
Au début de l'année, des chercheurs
américains et britanniques expliquaient la possibilité théorique de réaliser un volume sans paroi matérielle dont le
contenu serait invisible de l'extérieur. Appelé
« trou d'invisibilité » (invisibility cloak en anglais),
ce principe repose sur l'utilisation de lentilles à indice de
réfraction négatif. On annonçait les
premières réalisations dans les dix-huit mois. Mais les scientifiques ont
progressé bien plus vite.
2010, Des physiciens écossais ont conçu
un matériau flexible capable d'agir sur la lumière visible par l'oeil humain,
première étape vers la cape d'invisibilité chère à Harry Potter et aux amateurs
de science-fiction.
Rendre un objet invisible suppose qu'il
n'absorbe pas la lumière mais au contraire qu'elle "coule" et se
diffuse tout autour de lui.
Les chercheurs écossais de l'Université
de St. Andrews, dirigés par Andrea di Falco, ont développé leur nouveau
matériau à l'aide d'un polymère disponible dans le commerce et un support de
silicium. Résultat: le "Metaflex" est suffisamment souple pour être
placé sur une lentille de contact ordinaire, et cette membrane est capable
d'interagir avec une lumière d'une longueur d'ondes d'environ 620 nanomètres.
La lumière visible par les humains a
une longueur d'ondes comprise entre 400 nanomètres (violet et indigo) et 700
nanomètres (rouge foncé).
620 nanomètres correspond à la limite
entre l'orange et le rouge, ce qui signifie qu'un objet peint uniformément dans
cette teinte échapperait complètement au regard.
Si de nouveaux métamatériaux
s'avéraient capables d'agir sur la lumière pour d'autres couleurs du spectre
visible, on pourrait alors parvenir à cette fameuse "cape
d'invisibilité" en superposant les différentes membranes, estiment les
chercheurs écossais, qui publient leur trouvaille dans le New Journal of
Physics. (afp)
2012, Hyperstealth Biotechnology, une
entreprise privée canadienne qui a développé sa cape d'invisibilité, nommée
Quantum Stealth. Il s'agit d'une technologie développée pour l'armée américaine
ainsi que les armées canadiennes et britanniques, dans les prochaines années.
De fait, si Hyperstealth Biotechnology
a une page de son site dédiée à sa cape de furtivité, la te
2015, Une cape d'invisibilité fine et
souple prenant la forme de l'objet à dissimuler vient d'être mise au point aux
États-Unis, marquant un nouveau progrès dans les efforts des chercheurs pour
faire de la science-fiction une réalité.
Cette cape est encore microscopique: à
peine 80 nanomètres (un nanomètre équivaut à un milliardième de mètre). Mais ses
fondements scientifiques devraient permettre d'en augmenter les dimensions pour
faire disparaître des objets beaucoup plus grands, à l'instar de celle de
l'apprenti-sorcier Harry Potter.
Elle a été conçue au Lawrence Berkeley
National Laboratory, qui dépend du ministère américain de l'Énergie.
Cet équipement, présenté dans la revue
américaine Science, utilise des éléments d'or qui agissent comme des nano-antennes et
réorientent la lumière, rendant l'objet recouvert optiquement indétectable.
Les chercheurs ont ainsi recouvert un
objet tridimensionnel de la taille de quelques cellules biologiques avec cette
pellicule d'invisibilité, le faisant littéralement disparaître.
«C'est la première fois qu'un objet en
trois dimensions de forme quelconque a ainsi été rendu invisible», explique
Xiang Zhang, directeur de la division des sciences des matériaux au Laboratoire
national Lawrence Berkeley.
«Notre cape ultra-fine ressemble bien
désormais à une cape. Elle est simple à concevoir et à faire fonctionner et pourrait
être fabriquée en tailles normales pour dissimuler des objets macroscopiques»,
assure le scientifique.
C'est la diffusion de la lumière
visible, en infrarouge ou en rayons X, et son interaction avec la matière qui
permet d'observer les objets, expliquent les scientifiques.
Ces lois de la physique peuvent être
modifiées grâce à des méta-matériaux, des nanostructures artificielles aux
propriétés électromagnétiques n'existant pas dans la nature.
Les premières «capes» d'invisibilité
étaient volumineuses et difficiles à fabriquer en grandes dimensions. De plus,
elles laissaient apparaître une différence entre la partie dissimulée par la
cape et l'environnement immédiat, la rendant détectable.
Ce qui n'est pas le cas avec la
nouvelle cape: l’objet disparaît, sans différence entre le voile d'invisibilité
et ses alentours. Et elle peut être activée et désactivée en modifiant la
polarisation des nano-antennes, précisent les chercheurs.
2017, Nous avons un projet qui vise à
contrôler les ondes sismiques en plaçant judicieusement des arbres autour d’une
zone à protéger
Sébastien Guenneau, physicien à
l’Institut Fresnel à Marseille.
Paradoxalement, ce n’est pas dans le
domaine optique que les métamatériaux sont les plus prometteurs, tant les
difficultés de fabrication limitent les applications. Mais ce concept
s’appliquant à tout type d’onde, les spécialistes de l’acoustique et de la
mécanique se sont également emparés du sujet avec enthousiasme. Et cela
d’autant plus que les longueurs d’onde en jeu sont du domaine du mètre, voire
plus, ce qui facilite l’ingénierie.
Leur idée: protégeons un objet en
forçant les ondes à le contourner. «Nous avons ainsi un projet, baptisé «Meta
Foret», qui vise à contrôler les ondes sismiques en plaçant judicieusement des
arbres autour d’une zone à protéger, indique Sébastien Guenneau, directeur de
recherches CNRS à l’Institut Fresnel à Marseille. Chaque arbre de la forêt agit
comme un résonateur qui piège une petite partie des ondes de surface sismiques.
Nous développons aussi un projet en partenariat avec une filiale du groupe
Vinci pour protéger des bâtiments sensibles contre les ondes sismiques grâce à
des colonnes de béton enfouies à intervalles réguliers dans le sol.»
25 novembre 2017, Rien de plus sérieux.
Un chercheur du CNRS présente ce samedi une invention qui permet de rendre des
bâtiments « invisibles » aux ondes....
J.K. Rowling, l'auteur de « Harry
Potter », en a fait l'un des attributs de son célèbre sorcier. Mais la cape
d'invisibilité n'était qu'un rêve de romancier, jusqu'à ce que des chercheurs
conçoivent des matériaux capables de protéger les bâtiments des tremblements de
terre en les rendant « invisibles ». C'est cette histoire que va détailler ce
samedi le chercheur Sébastien Guenneau lors d'un forum organisé par le CNRS à
la Cité internationale de Paris.
Avec son équipe et en lien avec une
société spécialisée dans les fondations et le traitement des sols, ce physicien
français a conçu une sorte de bouclier aux propriétés électromagnétiques. Pour
mettre à l'abri une zone de 5 000 m 2, les chercheurs l'ont encerclée de ce «
métamatériau » aux faux airs de labyrinthe. Ils l'ont constitué en forant des
trous de plusieurs mètres disposés en anneaux concentriques autour de la zone à
protéger.
Ils ont ensuite déclenché un
microséisme en lâchant sur le terrain une masse de 17 t depuis une hauteur de
20 m. « Notre métamatériau géant a agi comme une cape d'invisibilité en déviant
les ondes sismiques de part et d'autre », explique Sébastien Guenneau. Le
retour d'expérience est si concluant que l'équipe dépose plusieurs brevets.
Les perspectives sont multiples. « Nous
sommes en discussion avec une centrale nucléaire en Ecosse et EDF nous demande
d'effectuer des simulations numériques pour protéger certains de ses bâtiments
qui ne sont plus aux normes sismiques actuelles », nous confie le physicien.
Protéger des tremblements de terre une base militaire ou des villages au cœur
d'une zone sismique n'est qu'une des applications possibles.
Protection contre la houle
Car les chercheurs ont déposé un autre
brevet qui concerne cette fois la protection contre la houle. Là encore, le
principe est d'utiliser des poteaux savamment disposés, agissant telle une cape
d'invisibilité contre les vagues scélérates. « En installant en mer une
couronne de métamatériau autour d'une plate-forme pétrolière offshore ou
devant un port, nous pouvons faire en sorte que les vagues contournent les
bâtiments à protéger », affirme le chercheur du CNRS.
Des discussions seraient déjà en cours
avec une région située le long du littoral français où les côtes sont
fragilisées par l'érosion et les coups de boutoir réguliers de l'océan. «
L'idée est de concevoir une digue capable de filtrer la mauvaise houle,
explique Sébastien Guenneau. Cette digue
permettrait de régulariser les vagues les plus chahuteuses afin qu'elles
n'abîment plus les
dunes. »
Conclusion,
l’invisibilité existe déjà, reste encore à l’amélioré pour la rendre parfaite.
Cette nouvelle technologie a de grande avantages, mais dans de mauvaises mains
serait catastrophique. Imaginé des voleurs, des prédateurs sexuel, des
meurtriers ou toutes autres personnes
ayant des intentions malveillantes, le pouvoir que cela leurs procureraient.
La semaine prochaine, Dépistage
des maladies dans le futur !
P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
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