dimanche 18 février 2018

Dépistage des maladies dans le futur !

Que nous réserve le futur!

Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.
Semaine 5:
Les articles de cette page: 
  • Maladies génétiques, un test sanguin pour les dépister en début de grossesse est à l'étude.
  • En quoi consiste l'avenir de la scoliose?
  • Cancer, de nouvelles piste de dépistage?
  • La salive, outil diagnostique du futur.
  • Dépister en plus de protéger, les préservatifs du futur.









Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.




En quoi consiste l’avenir de la scoliose?Cancer : de nouvelles pistes de dépistage ?
La salive, outil diagnostique du futurDÉPISTER EN PLUS DE PROTÉGER : LES PRÉSERVATIFS DU FUTUR


MALADIES GÉNÉTIQUES : UN TEST SANGUIN POUR LES DÉPISTER EN DÉBUT DE GROSSESSE EST À L'ÉTUDE

Prise de sang
Janvier 2017, des médecins hongkongais sont en train de mettre au point un test sanguin pour diagnostiquer, dès six semaines de grossesse, plusieurs maladies chez le futur bébé, dont l'hémophilie.

Dépister n'importe quelle maladie monogénique, c'est-à-dire résultant d'une mutation sur un seul gène, à partir d'une simple prise de sang chez la mère avant dix semaines de grossesse ? Voilà qui serait un exploit. En effet, à ce jour le diagnostic prénatal de maladies graves héréditaires repose sur l'analyse du génome fœtal à partir de cellules prélevées in utero par un examen invasif comme l'amniocentèse. Un geste qui n'est pas anodin. En outre, les médecins recherchent une mutation précise compte tenu de la présence d'une maladie particulière dans la famille, ou d'anomalies à l'échographie suggérant telle ou telle pathologie.

Cette fois, ce pourrait être une batterie de maladies dépistées en un coup. C'est en tout cas l'objectif d'une équipe de l'université de Hong Kong, qui est déjà à l'origine du test sanguin de dépistage de la trisomie 21. Le principe est d'ailleurs un peu le même. Il repose sur la présence d'ADN fœtal dans le sang maternel au cours de la grossesse. En cas de dépistage de la trisomie 21, les opérateurs testent la quantité de chromosome 21 par rapport aux autres chromosomes du fœtus et en déduisent s'il est surreprésenté ou non.

Une première version du test pourrait être disponible d'ici à 5 ans
Cette fois, il s'agira de doser des SNP, comprenez des petites séquences génétiques associées à la mutation pour savoir si le fœtus est malade. Les scientifiques ont évalué ce test chez 13 familles, chez qui les fœtus étaient à risque d'hyperplasie surrénalienne, de syndrome d'Ellis Van Creveld ou encore d'hémophilie, et sont parvenus à établir un diagnostic concluant pour douze d'entre-elles.

Mais ce test pourrait concerner bien d'autres maladies plus fréquentes comme la mucoviscidose, les thalassémies ou encore la drépanocytose. Rossa Chiu, responsable de ces travaux, estime qu'« une première version pourrait être disponible d'ici à cinq ans pour les maladies dans lesquelles le test aura prouvé son efficacité». Mais au-delà de l'efficacité, reste évidemment la question de sa validation éthique.

___________________________________


En quoi consiste l’avenir de la scoliose?


Tests de dépistage génétique
On entend par scoliose idiopathique celle qui n’a pas de cause connue; elle a tendance à se transmettre de génération en génération. Si un parent proche d’une personne est atteint de scoliose, cette personne coure une chance sur dix de développer la maladie, pourcentage beaucoup plus élevé que dans la population générale, où environ une personne sur mille est atteinte de scoliose.
  
Les chercheurs ont découvert que certains gènes sont liés à la scoliose. Certains gènes peuvent contrôler la gravité de la maladie, mais d’autres gènes ou facteurs environnementaux peuvent aussi être en cause. Il est possible que les différents gènes qui ont été identifiés fonctionnent s’expriment tous de la même manière, qui mène à scoliose.

Peut-être qu’un jour les chercheurs pourront dépister ces gènes et utiliser le test pour dépister la scoliose ou prédire sa gravité.

Plusieurs groupes de chercheurs travaillent déjà à la mise au point de ces tests. Cependant, ils doivent déterminer la capacité des tests à prédire la maladie et sa gravité, et doivent réduire les chances au minimum d’obtenir un résultat erroné.

Une fois que les chercheurs comprendront la cause génétique de la scoliose, ils pourront peut-être trouver un moyen d’en ralentir la progression au moyen de médicaments.

Prévention de la scoliose
Il n’existe actuellement aucun moyen connu de prévenir la scoliose. Les chercheurs analysent les causes de la maladie, et une fois qu’ils les connaîtront, ils pourraient être en mesure de trouver un moyen d’en empêcher l’apparition.

___________________________________


Cancer : de nouvelles pistes de dépistage ?

La détection précoce du cancer

L’annonce du diagnostic de cancer suscite généralement beaucoup d’angoisse. Pourtant, les chances de guérison sont souvent bonnes si les cellules tumorales sont détectées à temps. Dans le cas du cancer du sein, il apparaît que le dépistage par palpation et mammographie n’est pas aussi efficace qu’on l’espérait. Les faux diagnostics positifs sont fréquents et de nombreuses femmes vivent une douloureuse incertitude jusqu’à ce que la suspicion de cancer soit confirmée ou infirmée.

Détecter le cancer avant les premiers symptômes

Et si nous pouvions voir, à partir d'une simple prise de sang, si notre corps contient des cellules cancéreuses, avant même que les signes avant-coureurs ne se soient manifestés ? Grâce au test ISET du docteur Patrizia Paterlini Bréchot, ceci pourrait bien devenir une réalité. Focus sur cette nouvelle méthode innovante, en cours d'élaboration.

Les chercheurs étudient également d’autres techniques, analysant notamment les fluides corporels des patients, mais aussi leur haleine.



" Na-Nose " : un " nez artificiel " pour détecter des cancers
Chercheur et inventeur, Hossam Haick vient de créer le Na-Nose. Cet appareil génial fonctionne comme un « nez artificiel » et permet de détecter des cancers en quelques minutes et à des stades très précoces. Une invention qui pourrait sauver des millions de vie.

A Marburg, Gießen et Munich, une étude à grande échelle compare les résultats obtenus par des chiens spécialement entraînés pour reconnaître les signes de cancer et des « nez » électroniques. Là aussi, la cible est le cancer du poumon.

Des objets connectés pour lutter contre le cancer de la peau
Le mélanome est une forme de cancer de la peau très dangereux s'il n'est pas détecté à temps, et qui touche de plus en plus d'individus. Aujourd’hui, l'innovation dans la détection de ces cancers a pris une tournure très high-tech.

Le bracelet connecté June
Prévenir le cancer de la peau en surveillant l’exposition au soleil, voilà à quoi sert le bracelet connecté June. Il est doté d’un capteur UV en forme de pierre mesurant le temps d’exposition aux rayons nocifs du soleil. Les données sont envoyées sur un support numérique. Ces informations, reçues en temps réel, permettront à l’utilisateur de savoir si une protection solaire est requise.

Le microscope connecté Molescope
À installer sur un smartphone, le Molescope a été conçu pour lutter contre les différentes formes de cancers de la peau. Pour son mode de fonctionnement, le microscope connecté prend des clichés des tâches et des grains de beauté présents sur la peau. Les images obtenues sont analysées et peuvent être envoyées au médecin pour un diagnostic.

Le soutien-gorge connecté iTBra
Désormais, il est possible de lutter contre le cancer du sein grâce au soutien-gorge connecté iTBra de Cyrcadia Health. Avec cet appareil, plus besoin de faire une mammographie pour détecter d’éventuelles anomalies grâce aux capteurs de chaleur embarqués à l’intérieur. Pour faire un examen, il suffit de porter le soutien-gorge connecté pendant une demi-journée.




Les pilules connectées Google
En phase d’expérimentation, les pilules connectées de Google renferment des nanoparticules servant à diagnostiquer des maladies chroniques telles que le cancer.  Ces e-pilules, notamment ses particules, ont été mises au point afin de repérer un type de cellules particulier et s’y fixer. Pour réaliser un diagnostic, il faut associer les nanoparticules à un objet connecté.

___________________________________


La salive, outil diagnostique du futur

Longtemps négligé, ce fluide hydratant pourrait un jour permettre de détecter de nouvelles maladies parmi lesquelles le cancer, l’autisme ou Alzheimer. Des tests sont mis au point.


La salive se révèle un outil redoutablement efficace pour le diagnostic précoce d’une longue liste de maladies : affections de la gencive, caries, mais aussi cancers, maladie d’Alzheimer, infection par le virus Zika et même autisme.

Crachez ! Voilà ce que pourraient bien nous dire un jour les médecins et les dentistes, tant le fluide incolore et collant qui hydrate notre bouche est bavard. Et en recueillir quelques gouttes serait tout aussi efficace qu'une prise de sang. "In saliva veritas !", ont ainsi assuré de nombreux biochimistes, biologistes et soignants, réunis en mai à Egmond aan Zee aux Pays-Bas lors d'un symposium international qui lui était entièrement consacré.


___________________________________


DÉPISTER EN PLUS DE PROTÉGER : LES PRÉSERVATIFS DU FUTUR


Dans le futur, les préservatifs ne serviront plus seulement à se protéger contre les Infections Sexuellement Transmissibles. Ils seront aussi un outil de dépistage.
Pourquoi pas ? C’est l’idée qu’ont eu 3 collégiens, gagnants du concours des TeenTech Awards.

Trois collégiens âgés de 13 à 14 ans ont mis au point un préservatif qui change de couleurs au contact de certaines IST : le S.T.Eye. Des anticorps présents dans le latex repèrent les corps étrangers (bactéries ou virus) et donnent une couleur fluorescente au préservatif.

Pour aller plus loin, chaque IST a sa propre couleur :

Jaune pour l’herpès
Violet pour le papillomavirus
Vert pour la chlamydia
Bleu pour la syphilis
Ce préservatif intelligent est encore un prototype mais il est possible d’imaginer une reprise industrielle dans les années à venir. Plusieurs sociétés seraient intéressées pour le fabriquer.

Selon ses créateurs, ce préservatif a été créé pour détecter de manière plus sûre les IST et agir immédiatement dans l’intimité sans passer d’abord des examens chez le médecin. D’autant plus intéressant que la chlamydia et le papillomavirus sont des maladies sans symptômes. Ce préservatif pourrait participer à une meilleure prévention de ces maladies. En effet, selon l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire), le nombre d’IST continue d’augmenter.

___________________________________


Conclusion, la science progresse de plus en plus vite, en combinant la science médicale et les technologies informatiques toujours plus performantes et avant-gardistes,  les maladies seront détectées rapidement. Ce qui augmentera notre qualité de vie, ainsi quelle prolongera  notre espérance  de vie. Dans le futur l’humain repoussera  de plus en plus loin la mort, jusqu’à la vie éternel!  (Dans un blog futur je vous parlerai plus en détail de cette avenue).


La semaine prochaine, De quoi sera fait le cabinet médical du futur ?



P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire