Que nous réserve le futur!
Beaucoup d'entre nous aimerions connaître le futur, certains utilisent la voyance, d'autres les prophètes comme Nostradamus, ou d'autres moyens qui laissent beaucoup de doutes.
J'ai créé une série sur 14 recherches spécifiques à notre existence, ses recherches sont effectuées à partir des progrès scientifiques et technologiques. Par la lecture de cette série, vous découvrirez notre monde du futur, tel qu'il sera, dans un avenir souvent pas si lointain! Alors bonne lecture à vous.Semaine 5:
Les articles de cette page:
- Maladies génétiques, un test sanguin pour les dépister en début de grossesse est à l'étude.
- En quoi consiste l'avenir de la scoliose?
- Cancer, de nouvelles piste de dépistage?
- La salive, outil diagnostique du futur.
- Dépister en plus de protéger, les préservatifs du futur.
Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
En quoi consiste l’avenir de la scoliose? Cancer : de nouvelles pistes de dépistage ?
La salive, outil diagnostique du futurDÉPISTER EN PLUS DE PROTÉGER : LES PRÉSERVATIFS DU FUTUR
MALADIES GÉNÉTIQUES : UN TEST SANGUIN
POUR LES DÉPISTER EN DÉBUT DE GROSSESSE EST À L'ÉTUDE
Prise de sang
|
Janvier 2017, des médecins hongkongais
sont en train de mettre au point un test sanguin pour diagnostiquer, dès six
semaines de grossesse, plusieurs maladies chez le futur bébé, dont
l'hémophilie.
Dépister n'importe quelle maladie
monogénique, c'est-à-dire résultant d'une mutation sur un seul gène, à partir
d'une simple prise de sang chez la mère avant dix semaines de grossesse ? Voilà
qui serait un exploit. En effet, à ce jour le diagnostic prénatal de maladies
graves héréditaires repose sur l'analyse du génome fœtal à partir de cellules
prélevées in utero par un examen invasif comme l'amniocentèse. Un geste qui
n'est pas anodin. En outre, les médecins recherchent une mutation précise
compte tenu de la présence d'une maladie particulière dans la famille, ou
d'anomalies à l'échographie suggérant telle ou telle pathologie.
Cette fois, ce pourrait être une
batterie de maladies dépistées en un coup. C'est en tout cas l'objectif d'une
équipe de l'université de Hong Kong, qui est déjà à l'origine du test sanguin
de dépistage de la trisomie 21. Le principe est d'ailleurs un peu le même. Il
repose sur la présence d'ADN fœtal dans le sang maternel au cours de la
grossesse. En cas de dépistage de la trisomie 21, les opérateurs testent la
quantité de chromosome 21 par rapport aux autres chromosomes du fœtus et en
déduisent s'il est surreprésenté ou non.
Une première version du test pourrait
être disponible d'ici à 5 ans
Cette fois, il s'agira de doser des
SNP, comprenez des petites séquences génétiques associées à la mutation pour
savoir si le fœtus est malade. Les scientifiques ont évalué ce test chez 13
familles, chez qui les fœtus étaient à risque d'hyperplasie surrénalienne, de
syndrome d'Ellis Van Creveld ou encore d'hémophilie, et sont parvenus à établir
un diagnostic concluant pour douze d'entre-elles.
Mais ce test pourrait
concerner bien d'autres maladies plus fréquentes comme la mucoviscidose, les
thalassémies ou encore la drépanocytose. Rossa Chiu, responsable de ces
travaux, estime qu'« une première version pourrait être disponible d'ici à cinq
ans pour les maladies dans lesquelles le test aura prouvé son efficacité». Mais
au-delà de l'efficacité, reste évidemment la question de sa validation éthique.
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En quoi consiste l’avenir de la
scoliose?
Tests de dépistage génétique
On entend par scoliose idiopathique
celle qui n’a pas de cause connue; elle a tendance à se transmettre de
génération en génération. Si un parent proche d’une personne est atteint de
scoliose, cette personne coure une chance sur dix de développer la maladie,
pourcentage beaucoup plus élevé que dans la population générale, où environ une
personne sur mille est atteinte de scoliose.
Les chercheurs ont découvert que
certains gènes sont liés à la scoliose. Certains gènes peuvent contrôler la
gravité de la maladie, mais d’autres gènes ou facteurs environnementaux peuvent
aussi être en cause. Il est possible que les différents gènes qui ont été
identifiés fonctionnent s’expriment tous de la même manière, qui mène à
scoliose.
Peut-être qu’un jour les chercheurs
pourront dépister ces gènes et utiliser le test pour dépister la scoliose ou
prédire sa gravité.
Plusieurs groupes de chercheurs
travaillent déjà à la mise au point de ces tests. Cependant, ils doivent
déterminer la capacité des tests à prédire la maladie et sa gravité, et doivent
réduire les chances au minimum d’obtenir un résultat erroné.
Une fois que les chercheurs comprendront
la cause génétique de la scoliose, ils pourront peut-être trouver un moyen d’en
ralentir la progression au moyen de médicaments.
Prévention de la scoliose
Il n’existe actuellement aucun moyen
connu de prévenir la scoliose. Les chercheurs analysent les causes de la
maladie, et une fois qu’ils les connaîtront, ils pourraient être en mesure de
trouver un moyen d’en empêcher l’apparition.
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Cancer : de nouvelles pistes de
dépistage ?
La détection précoce du cancer
L’annonce du diagnostic de cancer suscite
généralement beaucoup d’angoisse. Pourtant, les chances de guérison sont
souvent bonnes si les cellules tumorales sont détectées à temps. Dans le cas du
cancer du sein, il apparaît que le dépistage par palpation et mammographie
n’est pas aussi efficace qu’on l’espérait. Les faux diagnostics positifs sont
fréquents et de nombreuses femmes vivent une douloureuse incertitude jusqu’à ce
que la suspicion de cancer soit confirmée ou infirmée.
Détecter le cancer avant les premiers
symptômes
Et si nous pouvions voir, à partir
d'une simple prise de sang, si notre corps contient des cellules cancéreuses,
avant même que les signes avant-coureurs ne se soient manifestés ? Grâce au
test ISET du docteur Patrizia Paterlini Bréchot, ceci pourrait bien devenir une
réalité. Focus sur cette nouvelle méthode innovante, en cours d'élaboration.
Les chercheurs étudient également
d’autres techniques, analysant notamment les fluides corporels des patients,
mais aussi leur haleine.
" Na-Nose " : un " nez
artificiel " pour détecter des cancers
Chercheur et inventeur, Hossam Haick
vient de créer le Na-Nose. Cet appareil génial fonctionne comme un « nez
artificiel » et permet de détecter des cancers en quelques minutes et à des
stades très précoces. Une invention qui pourrait sauver des millions de vie.
A Marburg, Gießen et Munich, une étude
à grande échelle compare les résultats obtenus par des chiens spécialement
entraînés pour reconnaître les signes de cancer et des « nez » électroniques.
Là aussi, la cible est le cancer du poumon.
Des objets connectés pour lutter contre
le cancer de la peau
Le mélanome est une forme de cancer de
la peau très dangereux s'il n'est pas détecté à temps, et qui touche de plus en
plus d'individus. Aujourd’hui, l'innovation dans la détection de ces cancers a
pris une tournure très high-tech.
Le bracelet connecté June |
Prévenir le cancer de la peau en surveillant l’exposition au soleil, voilà à quoi sert le bracelet connecté June. Il est doté d’un capteur UV en forme de pierre mesurant le temps d’exposition aux rayons nocifs du soleil. Les données sont envoyées sur un support numérique. Ces informations, reçues en temps réel, permettront à l’utilisateur de savoir si une protection solaire est requise.
Le microscope connecté Molescope |
À installer sur un smartphone, le Molescope a été conçu pour lutter contre les différentes formes de cancers de la peau. Pour son mode de fonctionnement, le microscope connecté prend des clichés des tâches et des grains de beauté présents sur la peau. Les images obtenues sont analysées et peuvent être envoyées au médecin pour un diagnostic.
Le soutien-gorge connecté iTBra |
Les pilules connectées Google
En phase d’expérimentation, les pilules connectées de Google renferment des nanoparticules servant à diagnostiquer des maladies chroniques telles que le cancer. Ces e-pilules, notamment ses particules, ont été mises au point afin de repérer un type de cellules particulier et s’y fixer. Pour réaliser un diagnostic, il faut associer les nanoparticules à un objet connecté.
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La salive, outil diagnostique du futur
Longtemps négligé, ce fluide hydratant
pourrait un jour permettre de détecter de nouvelles maladies parmi lesquelles
le cancer, l’autisme ou Alzheimer. Des tests sont mis au point.
La salive se révèle un outil
redoutablement efficace pour le diagnostic précoce d’une longue liste de
maladies : affections de la gencive, caries, mais aussi cancers, maladie
d’Alzheimer, infection par le virus Zika et même autisme.
Crachez ! Voilà ce que pourraient bien
nous dire un jour les médecins et les dentistes, tant le fluide incolore et
collant qui hydrate notre bouche est bavard. Et en recueillir quelques gouttes
serait tout aussi efficace qu'une prise de sang. "In saliva veritas
!", ont ainsi assuré de nombreux biochimistes, biologistes et soignants,
réunis en mai à Egmond aan Zee aux Pays-Bas lors d'un symposium international
qui lui était entièrement consacré.
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DÉPISTER EN PLUS DE PROTÉGER : LES
PRÉSERVATIFS DU FUTUR
Dans le futur, les préservatifs ne
serviront plus seulement à se protéger contre les Infections Sexuellement
Transmissibles. Ils seront aussi un outil de dépistage.
Pourquoi pas ? C’est l’idée qu’ont eu 3
collégiens, gagnants du concours des TeenTech Awards.
Trois collégiens âgés de 13 à 14 ans
ont mis au point un préservatif qui change de couleurs au contact de certaines
IST : le S.T.Eye. Des anticorps présents dans le latex repèrent les corps
étrangers (bactéries ou virus) et donnent une couleur fluorescente au
préservatif.
Pour aller plus loin, chaque IST a sa
propre couleur :
Jaune pour l’herpès
Violet pour le papillomavirus
Vert pour la chlamydia
Bleu pour la syphilis
Ce préservatif intelligent est encore
un prototype mais il est possible d’imaginer une reprise industrielle dans les
années à venir. Plusieurs sociétés seraient intéressées pour le fabriquer.
Selon ses créateurs, ce préservatif a
été créé pour détecter de manière plus sûre les IST et agir immédiatement dans
l’intimité sans passer d’abord des examens chez le médecin. D’autant plus
intéressant que la chlamydia et le papillomavirus sont des maladies sans
symptômes. Ce préservatif pourrait participer à une meilleure prévention de ces
maladies. En effet, selon l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire), le
nombre d’IST continue d’augmenter.
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Conclusion, la science progresse de
plus en plus vite, en combinant la science médicale et les technologies informatiques
toujours plus performantes et avant-gardistes, les maladies seront détectées rapidement. Ce
qui augmentera notre qualité de vie, ainsi quelle prolongera notre espérance de vie. Dans le futur l’humain repoussera de plus en plus loin la mort, jusqu’à la vie
éternel! (Dans un blog futur je vous
parlerai plus en détail de cette avenue).
La semaine prochaine, De quoi sera fait le cabinet médical du futur ?
P.S. Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.
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