dimanche 21 juin 2020

Les dangers immédiats pour l'humanité, par les guerres!

Une série de nouveaux articles sont publiés, portants sur les dangers planétaire actuels.
Le but de ses articles est de conscientiser la population de la terre des directions prises par ces dangers, d'apporter les changements, quand ceux-ci sont possibles et de trouver des solutions pour un rétablissement d'équilibre planétaire.



Les articles de cette page:

  • Les conflits actuels (2020) causant plus de mille morts par an
  • Les guerres mondiales
  • La première guerre mondiale
  • - Comment elle a débutée
  • - Qui était Gavrilo Princip, initiateur de ce conflit.
  • - L'ultimatum par l'Autriche-Hongrie au Royaume de Serbie
  • - Les alliances
  • - Résultats à la fin de la première guerre mondiale
  • -Pertes humaines
  • La deuxième guerre mondiale
  • * Comment elle à débutée
  • * Les alliances
  • * Résultats à la fin de la seconde guerre mondiale
  • * Conséquences au Royaume-Uni
  • Conséquences en France
  • * Conséquences en Belgique
  • * Conséquences aux États-Unis
  • * Conséquences en Italie
  • * Conséquences en URSS
  • * Pertes humaines
  • Les risques d'une troisième guerre mondiale

Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.


Les guerres!

Les guerres ont toujours fait partie de l'histoire de l'humanité. Les peuples se sont battues pour différente causes, la religion, les territoires, l'indépendance, l'économie ou tout simplement par domination. Les guerres ont causés énormément de morts, handicapés et de problèmes mentaux. De nos jours par les puissances militaires, les risques d'une destruction sur l'ensemble des vies sur notre planète, est très réaliste.


Les conflits actuels (2020) causant plus de mille morts par an:

Source, Wikipédia
Depuis 1969, un conflit armé opposant les forces gouvernementales des Philippines à des groupes armés moros indépendantes, islamistes ou djihadistes.

Depuis 1984, le conflit Kurde en Turquie a lieu au Kurdistan turc. La question Kurde, née principalement à la fin de la première Guerre mondiale et de la chute de l'Empire ottoman, agite la vie géopolitique du pays depuis la naissance de la République turque en 1923.

Depuis 1991, la guerre civile somalienne a commencé, selon les sources, au mois d'avril 1978 avec l'éclatement de violences tribales contre le président Siad Barre, ou le 26 janvier 1991 avec la chute de ce dernier et l'effondrement de l'État somalien. Ce dernier ne s'est jamais relevé et la guerre est toujours en cours aujourd'hui.

Depuis 2003, la guerre du Darfour est un conflit armé qui a débuté le 26 février 2003 par la prise de Golo par le Front de libération du Darfour, située dans l'Ouest du Soudan. Les origines du conflit est dues aux tensions ethniques qui débouchent sur le premier conflit du Darfour de 1987. Bien que le gouvernement soudanais affirme que le nombre de morts se situe aux environs de 10 000, les États-Unis, Israël et le Canada, soupçonnent que ce conflit couvre un génocide ayant fait environ 300 000 morts et 2,7 millions de déplacés dont 230 000 réfugiés au Tchad.

Depuis 2006, la guerre de la drogue au Mexique, aussi appelée la guerre des cartels au Mexique, est un conflit armé où les cartels de la drogue s'opposent au gouvernement mexicain et les uns aux autres.
Elles commence à impliquer massivement l'armée mexicaine à partir de décembre 2006, bien que celle-ci ait été utilisée dans la lutte contre le trafic des stupéfiants antérieurement.
Depuis 2009, environ 36 000 militaires et policiers, dont 8 500 dans la seule ville de Juârez luttent contre environ 100 000 membres des cartels de la drogue mexicains et leurs unités paramilitaires.
Cette lutte contre les narcotrafiquants et les règlements de compte entre cartels ont causé plus de 50 000 morts dans le pays entre l'arrivée au pouvoir du président Felipe Calderon fin 2006 et juin 2012.
Cependant, d'autres estimations font monter le chiffre total à environ 100 000 victimes sur la même période et cela sans compter les 27 000 disparus. En conséquence, le nombre d'homicides par an n'a pas cessé d'augmenter au Mexique depuis 2006, jusqu'à dépasser en 2019 les 30 000 victimes par ans et atteindre un total de près de 275 000 personnes assassinées depuis le début de la période. L'enjeu pour les cartels réside dans le contrôle du marché local, et du trafic vers les États-Unis, premier consommateur mondial de cocaïne.

Depuis 2009, l'insurrection djihadiste au Nigeria ou insurrection de Boko Haram est un conflit armé qui éclate dans le nord du Nigéria. Cette guerre oppose l'État nigérian, le but est d'établir un califat et d'instaurer la charia.
Le conflit débute en juillet 2009 par un soulèvement djihadiste à Maiduguri qui s'achève par la répression de l'armée nigériane et la mort de Mohamed Yusuf, le fondateur de Boko Haram. Le mouvement passe alors progressivement sous le contrôle d'Abubakar Shekau et commence une campagne de guérilla, d'attentats et de massacres.

Depuis 2011, la guerre civile syrienne, ou révolution syrienne, est unconflit armé en Syrie. Elle débute dans le contexte du Printemps arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime baasiste dirigé par le président Bachar el-Assad. Réprimé brutalement par le régime, le mouvement de contestation se transforme peu à peu en une rébellion armée.

Depuis 2011, l'insurrection du Sinaï désigne une série d'actions posées dans la péninsule du Sinaï par des militants djihadistes, principalement composés d'hommes de tribus bédouines locales. L'insurrection serait une conséquence de la révolution égyptienne de 2011.

Depuis 2011, le conflit au Sud-Kordofan est un conflit armé entre le Soudan et des factions proches de Soudan du Sud pour le contrôle de l'Abiyé, region riche en pétrole, il suite au référendum sur l'indépendance du Soudan du Sud.

Depuis 2013, la guerre civile sud-soudanaise est un conflit armé au Soudan du Sud, opposant les partisans du président Salva Kiir et ceux du vice-président Riek Machar. 

Depuis 2014, la guerre civile yéménite est un conflit qui oppose principalement les rebelles chiites houthis et, jusqu'en 2017, les forces fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh au gouvernement d'Abdrabbo Mansour Hari, élu en 2012 à la suite de la révolution yéménite et du départ du pouvoir de Saleh. Le conflit s'est internationalisé en  mars 2015 avec l'intervention de nombreux pays musulmans menés par l'Arabie saoudite.

Depuis 2014, la deuxième guerre civile libyenne est un conflit opposant trois gouvernements rivaux, différents groupes armés qui leur sont plus ou moins proches, dont plusieurs groupes djihadistes, ainsi que des groupes rebelles tchadiens et soudanais (Darfour) servant de mercenaires.

Depuis 2015, une phase de la guerre d'Afghanistan commence avec le retrait des forces de l'ISAF. Le conflit oppose alors les forces de la République islamique d'Afghanistan aux talibans et à d'autres groupes islamistes insurgés.


Depuis 2016, le conflit dans l'état d'Arakan, aussi appelé crise des Rohingya, est un conflit armé situé dans l'État d'Arakan en Birmanie, entre les forces militaires birmanes et les forces armées rohingya de l'Armée du salut des Rohingya de l'Arakan. 



Les guerres mondiales



La première guerre mondiale

Comment elle a débutée 

Source Wikipédia
Le 28 juin 1914, à Sarajevo, un jeune nationaliste serbe originaire de Bosnie, Gavrilo Princip, assassine le couple héritier du trône austro-hongrois, le prince François-Ferdinand d'Autriche et son épouse la duchesse de Hohenberg. L'Autriche-Hongrie en accord avec son allié allemand, réagit à l'attentat en formulant un ultimatum à l'encontre du royaume de Serbie. Les exigences austro-hongroises étant jugées inacceptables par les Serbes, ceux-ci rejettent l'ultimatum, ce qui conduit l'Autriche-Hongrie à déclarer la guerre à la Serbie.


Qui était Gavrilo Princip, initiateur de ce conflit.

Gavrilo Princip est né le 25 juillet 1894 à Obljaj un petit village de vilayet de Bosnie, qui à l'époque était occupé par l'Autriche-Hongrie depuis 1878. En 1908 vilayet de Bosnie est annexé par l'Autriche-Hongrie et sa capitale est Sarajevo. 

Gavrilo est le septième enfant et le second fils de Petar Princip et de son épouse, Maria. Des neuf enfants, seuls lui et son frère Jovo, né sept ans plus tôt, survivent à l'enfance, les autres meurent de la tuberculose. Lui-même était atteint par cette maladie lors de l'attentat en juin 1914. Son enfance est donc marquée par les drames familiaux et la pauvreté dans laquelle vivent le plus souvent les Serbes de Bosnie, sous la domination de l'Autriche-Hongrie.

À l'âge de 17 ans il adhère à un club de jeunesse d'union des peuples, une anationale et anticléricale. Puis il rejoint la société Jeune Bosnie. Il fait donc partie des conjurés qui préparent un attentat contre l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois. C'est à l'âge de 19 ans et 11 mois qu'il assassine le couple.


N'ayant pas encore vingt ans au moment de l'attentat, il ne peut être condamné à mort en Autriche-Hongrie. Il est incarcéré dans la forteresse de Theresjenstadt en République tchèque. Il souffre de mauvaises conditions de détention. Ça cellule est sans toit, à la merci de la neige et de la pluie, il est également victime de la vindicte de ses gardiens. Sa santé se dégrade. Il meurt de tuberculose en avril 1918, à l'âge de 23 ans.











L'ultimatum par l'Autriche-Hongrie au Royaume de Serbie

La note de Vienne est remise au gouvernement serbe le soir du 23 juillet. Elle n'accuse pas le gouvernement serbe de complicité directe dans l'attentat de Sarajevo, mais lui reproche seulement d'avoir toléré les organisations qui l'ont préparé.

La note est suivie d'un ultimatum en dix points comminatoires qui exige de Belgrade l'engagement public de ne plus accepter d'aucune façon les menées terroristes en Bosnie et d'interdire toute forme de propagande anti-autrichienne sur son sol.

Le point 6 exige que Belgrade accepte la collaboration en Serbie, des organes du gouvernement impérial et royal austro-hongrois, dans la suppression du mouvement subversif, dirigé contre l'intégrité territoriale de la monarchie. (Ce point est plus difficile à admettre, car il porte atteinte à la souveraineté du gouvernement serbe.

Le gouvernement serbe a 48 heures pour répondre à ces dix points quelque peu humiliants.
Au terme d'une réunion de crise, il se montre malgré tout disposé à les accepter, sachant qu'il ne peut guère attendre de soutien en Europe, du fait de la mauvaise réputation de la Serbie.

Il s'en remet en définitive à son grand allié, le tsar Nicolas II. Le prince régent de Serbie Alexandre lui télégraphie que "la Serbie ne peut se défendre seule, que le gouvernement est prêt à accepter tous les points de l'ultimatum. Que votre Majesté nous conseillera d'accepter". 

Le matin du samedi 25 juillet, l'ambassadeur serbe à Saint-Petersbourg fait savoir à son gouvernement, que le gouvernement de Nicolas II, se dispose à prendre la Serbie sous sa protection, s'il le faut, décrétera une période de préparation à la guerre.

Les Serbes suite à ce soutien change de ton, ils rédigent à la hâte une réponse à l'ultimatum de Vienne. Ils acceptent avec différence tous les points à l'exception du point 6, qui exige l'immixtion de fonctionnaires austro-hongrois dans leurs affaires intérieures. 

Le premier ministre Nicolas Pasic, remet le texte à l'ambassadeur austro-hongrois, une heure avant l'expiration du délai fixé par Vienne. Sans se faire d'illusions, les Serbes mobilisent leur armée. Dans les chancelleries, on commence à s'inquiéter.

N'étant formellement l'allié de personne, le gouvernement de Londres choisit de ne rien faire qui complique la situation. Mais il appréhende une guerre qui déboucherait sur une victoire de l'Allemagne et une rupture de l'équilibre européen.

Le chacelier allemand Theobald von Bethmann-Hollweg avertit les gouvernements de Londres, Paris et Saint-Petersbourg que les mesures préparatoires du tsar, pourraient obliger les Allemands à ce mobiliser si elles n'étaient pas rapidement levées.

Vienne déclare la guerre à Belgrade le mardi 28 juillet. À ce moment, la moitié de l'armée russe est déjà sur le pied de guerre. 










Les alliances

Ce conflit local provoque l'activation d'un jeu d'alliances entre les grandes puissances européennes qui les entraîne sur la voie de la guerre. Plusieurs de ces puissances sont à la tête d'empires s'étendant sur plusieurs continents, ce qui explique la dimension mondiale du conflit.

L'Allemagne élabore de plans stratégique pour prendre la France, ceci depuis 1905, alors le contexte du conflit entre l'Autriche-Hongrie et le Royaume de Serbie est le prétexte pour entrer en guerre. 

Cette guerre met essentiellement aux prises deux grandes alliances : la Triple-Entente, soit
 France - Monde | Les Poilus et les colombes de la Concorde Dans l'enfer des tranchées en 1914-1918 | L'ACTU, le seul journal ... Le rôle oublié de la Russie pendant la Première Guerre mondiale
 La France Le Royaume-Uni La Russie impériale
et des empires coloniaux que ces États contrôlent. 
 La grande guerre 1914-1918 (2) : La Belgique maitrisée - Verdun ... Première Guerre mondiale : ces Asiatiques venus au front | CNRS Le ... 14-18, une guerre mondiale : L'Italie sur le fil du 14 novembre ...
 La Belgique le Japon en août 1914 l'Italie en avril 1015
 Front roumain (1916-1918) — Wikipédia Les États-Unis : une puissance isolationniste (1918-1942) - Maxicours 
 La Roumanie en août 1916 les États-Unis en avril 1917 
ainsi que de nombreux autres pays moins puissants. contre les empires centraux. 


Contre l'alliance formée par les empires centraux, soit       
 Allemands Autriche-Hongrie dans la Première Guerre mondiale — Wikipédia Empire ottoman dans la Première Guerre mondiale — Wikipédia
 l'Empire Allemand
 de l'Autriche-Hongrie, et les 
colonies qu'elles contrôlent
 de l'Empire Ottoman en octobre
1914
 Bulgarian Soldiers Photos & Bulgarian Soldiers Images - Alamy  
 du royaume de Bulgarie un an 
plus tard
  


Parmi les nations européennes, seuls les Pays-Bas, la Suisse, l'Espagne, le Danemark, la Norvège, la Suède, le Liechtenstein et Monaco demeurent officiellement neutres, bien que certains d'entre-eux participent financièrement ou matériellement aux efforts de guerre des protagonistes.


Résultats à la fin de la première guerre mondiale

À 11 h GMT, le 11 novembre 1918, les combats de la première guerre mondiale prirent fin à la suite d'un armistice avec l'Allemagne. Au cours des années 1919 et 1920, les puissances alliées signèrent avec les vaincus les traités de Versailles, de Saint-Germain-en-Laye, de Neuilly, du Trianon et de Sèvres mettant fin officiellement à la guerre.

Les lendemains de la Première Guerre mondiale virent des changements politiques, culturels et sociaux radicaux à travers l'Europe, l'Asie, l'Afrique, et même dans des zones qui n'avaient pas été directement impliquées. Quatre empires s'effondrèrent à cause de la guerre, d'anciens pays furent rayés de la carte, de nouveaux furent créés, des frontières furent redessinées, des organisations internationales, furent mises sur pied, et beaucoup de nouvelles et d'anciennes d'idéologies s'ancrèrent fermement dans l'esprit des gens.

La première Guerre mondiale eut également pour effet d'amener la transformation politique de l'Allemagne et du Royaume-Uni en apportant le suffrage quasi universel à ces deux puissances européennes, les transformant en démocraties représentatives pour la première fois dans l'histoire.

Pertes humaines

Les pertes humaines s'élèvent à environ 18,6 millions de morts. Ce nombre inclut 9,7 millions de morts pour les militaires et 8,9 millions pour les civils. Les Alliés comme les Empires centraux perdent approximativement plus de 9 millions de vies chacun.

Chez les puissances alliées
 Australie
 
Population 4 500 000
Pertes militaires 61 928
Blessés militaires 152 171


 Canada

Population 7 200 000 
Pertes civiles 2 000
Pertes militaires 64 944
Blessés militaires 149 732

 Empire du Japon

 Empire du Japon
Empire du Japon
Population 53 600 000
Pertes militaires 14 000
Blessés militaires 907
 Empire Russe
Population 158 900 000
Pertes civiles 1 500 000
Pertes militaires 1 811 000
Blessés militaires 4 950 000
 États-Unis
Population 92 000 000
Pertes civiles 757
Pertes militaires 116 708
Blessés militaires 205 690
 France
Population 39 600 000
Pertes civiles 300 000
Pertes militaires 1 397 800
Blessés militaires 4 266 000
 Nouvelle-Zélande
Population 1 100 000
Pertes militaires 18 050
Blessés militaires 41 317

 Portugal
Population 6 000 000
Pertes civiles 82 000
Pertes militaires 7 222
Blessés militaires 13 751
 Raj Britannique
Population 315 100 000
Pertes militaires 74 187
Blessés militaires 69 214

 Royaume de Belgique
Population 7 400 000
Pertes civiles 62 000
Pertes militaires 42 987
Blessés militaires 44 686
 Royaume de Grèce
Population 4 800 000
Pertes civiles 150 000
Pertes militaires 26 000
Blessés militaires 21 000
 Royaume d'Italie
Population 35 600 000
Pertes civiles 589 000
Pertes militaires 651 010
Blessés militaires 953 886
 Royaume du Monténégro
Population 500 000
Pertes militaires 3 000
Blessés militaires 10 000

 Royaume de Roumanie
Population 7 500 000
Pertes civiles 430 000
Pertes militaires 250 000
Blessés militaires 120 000
 Royaume de Serbie
Population 4 500 000
Pertes civiles 800 000
Pertes militaires 450 000
Blessés militaires 133 148
 Royaume-Uni
Population 45 400 000
Pertes civiles 109 000
Pertes militaires 885 138
Blessés militaires 1 663 435
 Terre-Neuve
Population 200 000
Pertes militaires 1 204
Blessés militaires 2 314

 Union d'Afrique du Sud
Population 6 000 000
Pertes militaires 9 463
Blessés militaires 12 029

Total chez les alliées : Population 789 900 000, pertes civiles 3 674 757, pertes militaires 5 696 056, Blessés militaires 12 809 280


Chez les Empires centraux
 Empire Allemand
Population 64 900 000
Pertes civiles 426 000
Pertes militaires 2 036 897
Blessés militaires 4 247 143
 Autriche-Hongrie
Population 51 400 000
Pertes civiles 467 000
Pertes militaires 1 100 000
Blessés militaires 3 620 000
 Royaume de Bulgarie
Population 5 500 000
Pertes civiles 100 000
Pertes militaires 87 500
Blessés militaires 152 390
 Empire Ottoman
Population 21 300 000
Pertes civiles 4 200 000
Pertes militaires 800 000
Blessés militaires 400 000
  
Total chez les Empires centraux : Population 143 100 000, pertes civiles 5 193 000,
pertes militaires 4 024 397, Blessés militaires 8 419 533

Pour les pays neutres
 Norvège

Population 2 400 000
Pertes civiles 1 892

 Royaume de Danemark
Population 2 700 000 total
Pertes civiles 722

 Suède
Population 5 600 000 total

Pertes civiles 877


Total Général : 
Population 941 000 000
Pertes civiles 8 871 248
Pertes militaires 9 720 453
Blessés militaires 21 228 813


La deuxième guerre mondiale

Comment elle a débutée 

Source Wikipédia
Les traités de Versailles, Saint-Germain-en-Laye, Trianon et Neuilly avaient suscité rancœurs, frustrations et désirs de reconquête chez les peuples allemand, autrichien-hongrois et bulgare. L'humiliation de la défaite de 1918 et la signature du traité de Versailles sont vécues comme un diktat en Allemagne. C'est l'idée que la classe politique allemande est à l'origine de cette défaite qui entraîne un sentiment de rancœur au sein de l'armée qui rejoindra les nazis dans leur ascension au pouvoir.

La crise de 1929  conduit les différents États à adopter des mesures protectionnistes et à se placer en rivaux. Alors que l'agressivité des démocraties se situe sur le plan économique, les dictatures fascistes vont adopter une stricte autarcie et, naturellement , penser leur défense et leur expansion en termes militaires. Mais partout des politiques d'armement sont mises en place efficacement pour sortir du marasme économique.

Ceci pourrait expliquer une guerre dans un contexte où la politique de l'Allemagne aurait été inspirée par les classes dominantes traditionnelles. La guerre en Europe est toutefois directement issue des ambitions expansionnistes du nazi au pouvoir en Allemagne, exprimées dès 1924 par Adolf Hitler dans Mein Kampf, un livre qu"il a écrit. Sur ces ambitions visant à conquérir un espace vital pour le peuple germanique se sont greffées les velléités expansionnistes du régime fasciste italien qui tant bien que mal de se constituer un empire colonial en Éthiopie et en Europe du Sud.

Pour ce qui est du Japon, ulcérés par le traitement imposé à l'Empire du Japon par les puissances occidentales lors du traité de Versailles et les traités navals de Washington et de Londres, de nombreux politiciens et militaires japonais, réactualisent la doctrine du hakko ichi'u ("les huit coins du monde sous un seul toit") et mettent en place une idéologie fondée sur la suprématie de la race japonaise et son droit à dominer l'Asie. Cette idéologie raciste présente le Japon comme le centre du monde et prend assise sur l'institution impériale et l'empereur, être divin et descendant de la déesse Amaterasu Omikami. Elle donne lieu à une tentative de restauration Showa. Porté par l'influence des factions militaires, le Japon envahit ainsi la Mandchourie en 1931 puis le reste de la Chine en 1937. Le refus du Japon de se retirer de l'indochine française, envahie en 1941, et de la Chine, à l'exclusion du Mandchoukouo, mène, l'été de la même année, à l'imposition par les États-Unis d'un embargo sur le pétrole. En réaction, Hirohito lance alors la guerre de la Grande Asie orientale et autorise l'attaque de Pearl Harbor ainsi que l'invasion de l'Asie du Sud-Est.


La Seconde Guerre mondiale, est un conflit armé à l'échelle planétaire qui dure du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945. Ce conflit oppose schématiquement les Alliés et l'Axe.


Par les ambitions expansionnistes et hégémoniques des trois principales nations de l'Axe (le Troisième Reich, l'Italie fasciste et l'Empire du Japon), elle est favorisée par la convergence d'un ensemble de tensions et conflits régionaux, notamment : en Afrique (Seconde guerre italo-éthiopienne dès 1935), en Espagne où la guerre civile commence le 18 juillet 1936, en Chine où la guerre contre le Japon débute le 7 juillet 1937, et en Europe centrale où l'Allemagne annexe autoritairement l'Autriche le 11 mars 1938 puis les territoires Sudètes pris à la Pologne grâce à un accord passé avec l'URSS. Ce dernier événement provoque dès le 3 septembre 1939, l'entrée en guerre du Royaume-Uni à 11 h, de la France à 17 h, et de leurs empires coloniaux respectifs.


Les alliances

L'affrontement central du conflit oppose les Alliés aux Forces de l'Axe, C'est-à-dire les signataires du Pacte tripartite, pour l'Axe, soit,
 
Italie de 1940 à 1943

Allemagne
 
Japon

et les pays qui les soutiennent. 
 
Hongrie
 
Roumanie 1940 à 1944
 
Bulgarie 1941 à 1944
 
Finlande 1941 à 1944
 
Espagne 1941 à 1943
 
Irak 1941
 
Thaïlande 1942 à 1945
  

Cependant les alliances furent parfois profondément modifiées durant le conflit et ses préambules. 

Les collaborateurs.

Pour Yves Durand, « Les occupations engendrent parmi les occupés, des comportements qui vont de la collaboration à la résistance en passant par toute une gamme d’attitudes qui ne peuvent être réduites ni à l’une ni à l’autre ».

Tous les pays vaincus doivent accepter au moins une forme de collaboration minimale qui permet aux peuples de survivre en acceptant au moins temporairement les conditions de vainqueur.

 
Mengjiang contrôlé par le Japon
de 1936 à 1945
 
Mandchoukouo contrôlé par le 
Japon de 1937 à 1945
 
Slovaquie contrôlé par l'Allemagne
de 1939 à 1945
 
Albanie contrôlé par l'Italie
de 1939 à 1944
 
Danemark contrôlé par l'Allemagne
de 1940 à 1945
 
Norvège contrôlé par l'Allemagne
de 1940 à 1945
 
État Français contrôlé par 
l'Allemagne de 1940 à 1944
 
Croatie contrôlé par l'Allemagne et 
de l'Italie de 1941 à 1945

 
Serbie contrôlé par l'Allemagne
de 1941 à 1944
 
État Grec contrôlé par l'Allemagne et 
l'Italie de 1941 à 1944 
 
Philippines contrôlé par le Japon
de 1943 à 1945
 
République du Salo contrôlé
par l'Allemagne de 1943 à 1945


Pour les Alliés


La Pologne, premier adversaire de 
l'Allemagne à partir du 1er septembre 
1939 
 
Royaume-Uni le 3 septembre 1939

France le 3 septembre 1939

Australie
 
Nouvelle-Zélande

Canada
 
Afrique du Sud
 
Terre-Neuve

Inde
 
Union Soviétique
 
États-Unis 1941 à 1945

Chine 
 
Tchécoslovaquie

Danemark 1940

Norvège 1940 à 1945
 
Pays-Bas 1940 à 1945
Belgique 1940 à 1945
 Luxembourg 1940 à 1945
 
Grèce 1940 à 1945
 
Yougoslavie 1941 à 1945
Philippines 1941 à 1945
Brésil 1942 à 1945
Mexique 1942 à 1945
Italie 1943 à 1945
 
Finlande 1944 à 1945
 
Roumanie 1944 à 1945

Bulgarie 1944 à 1945


Résultats à la fin de la seconde guerre mondiale


À travers son bilan plus ou moins préjudiciable aux participants, à l'émergence de deux superpuissances qui vont se partager le monde, les États-Unis et l'union des républiques socialistes soviétiques (URSS).

La Société des Nations, à laquelle on impute d'avoir échoué à empêcher la guerre, est remplacée par l'Organisation des Nations unies dont la Charte est rédigée à San Francisco en juin 1945.

L'Allemagne est soumise à plusieurs années d'occupation. En 1949, elle est séparée en deux États, désignés des noms d'Allemagne de l'Ouest (démocratie libérale, dans la zone occupée précédemment par les Américains, les Britanniques et les Français) et d'Allemagne de l'Est (régime communiste, dans la zone occupée par les Soviétiques). La réunification allemande n'aura lieu qu'en 1990.

L'Allemagne de l'Ouest et le Japon sont démilitarisés et démocratisés par les Occidentaux. Les principaux dignitaires de la hiérarchie nazie sont jugés, et la plupart condamnés pour crime de guerre lors d'un procès international à Nuremberg. Les militaires japonais répondent de leurs exactions devant le tribunal international de Tokyo, mais l'empereur Hirohito et des criminels de guerre comme Shiro Ishii, ancien chef de l'unité 731, sont exempts de toute poursuite pour leur coopération avec les États-Unis. Un certain nombre d'ex-responsables nazis obtiennent aussi l'impunité grâce à des initiatives américaines comme l'opération Paperclip et retrovent plus tard des postes de responsabilité.

En Europe centrale et en Europe de l'Est, zones investies en 1944 - 1945 par l'Armée rouge, les partis communistes locaux prennent le pouvoir entre 1945 et 1948 sous influence de l'Union soviétique. Dès mars 1946, Winston Churchill, qui, pour garder la Grèce dans le giron occidental, avait consenti à un partage de l'Europe en zones d'influence par l'accord de Moscou du 9 octobre 1944, déclare qu'"un rideau de fer s'est abattu à travers le continent". 

En Grèce malgré l'absence de soutien de l'URSS aux communiste grecs, majoritaires dans la résistance locale, une guerre civile se prolonge jusqu'en 1949 et manque de faire basculer la Grèce dans le camp communiste, avant que le gouvernement monarchique ne remporte à grand-peine la victoire grâce au soutien du Royaume-Uni.

En Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Yougoslavie et Albanie, où les communistes étaient largement minoritaires, des régimes communistes sont en place, le bloc de l'Est se constitue en Europe, signant le début de la guerre froide. Seul le régime communiste de Tito, qui avait en Yougoslavie une certaine assise populaire, surtout chez les Serbes, prend en 1948 une position indépendante vis-à-vis de l'URSS.


La République de Chine de Tchang Kaï-chek est affaiblie par les années de guerre. La guerre civile chinoise, interrompue par l'agression japonaise, reprend dès 1946. En 1949, les nationalistes de Tchang Kaï-chek sont battus par les communistes, largement soutenus par l'URSS. Mao Zedong proclame sur le continent la République populaire de Chine, tandis que Tchang Kaï-chek se réfugie à Taîwan, rendue par les Japonais.


Les institutions d'avant-guerre ne perdurent que dans une minorité d'États européens et asiatiques. Toutes les monarchies d'Europe de l'Est sont abolies par la construction rapide des régimes communistes, qui balayent également les entreprises, le tissu syndical et associatif, et les libertés publiques de ces pays. Un référendum abolit la Royauté en Italie (10 juin 1946), elle ne se maintient en Grèce qu'au prix d'une guerre civile, et en Belgique la "question royale" posée par l'attitude de Léopold III pendant la guerre, ne trouve de réponse qu'avec son abdication en 1951. Au Japon, les Américains maintiennent l'empereur Hirohito, pourtant constamment tenu informé des crimes commis par ses armées, mais imposent l'abolition du culte impérial qui le proclamait d'essence divine. En France la IIIe République, rendue responsable de la défaite, cède la place à une nouvelle constitution.

Partout à l'Ouest, les gouvernements s'engagent dans la construction du Welfare State ou État-Providence, nationalisations, planification, intervention de l'État prennent des formes extrêmes à l'Est, où la sphère privée se réduit désormais aux seules familles et à leurs biens meubles.

La recherche scientifique et technique, dans l'ensemble, bénéficient d'une forte impulsion, en particulier pour la maîtrise de l'atome dans le projet Manhattan et la recherche sur les fusées qui permettra des programmes spatiaux. La guerre a aussi vu le premier usage massif des antibiotiques dont la pénicilline inventée par les Britanniques, ou encore du DDT, utile aux Américains dans les marais du Pacifique. Mais, pendant quarante ans, la guerre froide entre Zones d'influence empêche les scientifiques de communiquer librement entre eux et draine de nombreuses ressources et technologies vers la sphère militaro-industrielle, au détriment du développement civil.


Conséquences au Royaume-Uni

V for Victory, Churchill au balcon de Whitehall, le 8 mai 1945 (jour V-E)


Le Royaume-Uni sort considérablement affaibli de la guerre. Celle-ci, en effet, a consacré le déclin des puissances coloniales : le mouvement Quit India s'est développé durant le conflit aux Indes britanniques, les indépendantismes indien et birman ayant pris des formes parfois violentes. L'Indian Independence Act de 1947 prend effet à l'été 1947, immédiatement suivi par la partition des Indes. La Birmanie obtient son indépendance en 1948. Par la suite, les îles britanniques connaissent une crise sans précédent, due à la reconstruction et à la restructuration de son économie.Les autres alliés en effet, et si l’on excepte le Royaume-Uni, ont un rôle mineur ou bien sont écartés des négociations qui aboutissent à la mise en place de deux zones d’influence, suivant les accords de Yalta et de Potsdam. Cette situation, qui porte en elle les germes de la guerre froide, dure jusqu’en 1989.



Conséquences en France

Au cours de la bataille de Normandie, le général de Gaulle, accueilli en libérateur par les Français, parvient à obtenir des alliés la reconnaissance de la pleine autorité de son gouvernement, le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) — proclamé le 3 juin à Alger —, sur la métropole. Il fait en sorte que la France soit reconnue par le camp allié comme un vainqueur. Cette reconnaissance lui permet d’occuper une partie de l’Allemagne, ou d’obtenir un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU .


La Libération de la France s’accompagne de l’épuration d’une partie des personnes suspectées d’avoir collaboré. Les Allemands et leurs collaborateurs ont multiplié les atrocités sous l’Occupation, puis pendant leur retraite. Aussi dans les territoires libérés par les résistants, et malgré les efforts de la plupart de leurs chefs et des commissaires de la République pour instaurer au plus vite une épuration légale et judiciaire, de nombreuses exécutions sont expéditives et pas toujours précédées de jugements. Environ 20 000 femmes sont tondues pour « collaboration horizontale ». De ce fait, des erreurs sont commises dans cette libération rapide, et des innocents injustement assassinés. Les historiens estiment qu’environ 11 000 exécutions sommaires ont lieu, aux trois quarts pendant les combats. L'épuration sauvage a pu être d’autant plus brutale que la population peut avoir envie de se venger des exactions de la milice et des Allemands dans leur déroute et que le gonflement des effectifs de la Résistance a permis à certains résistants de la 24e heure de se dédouaner ainsi à peu de frais. On a observé le même phénomène lors de l’indépendance de l’Algérie.

À l’opposé, certains collaborateurs sont parfois acquittés ou condamnés à de faibles peines (malgré la gravité de leurs crimes) par les tribunaux réguliers dont la majorité des juges ont prêté serment à Pétain. D’autres furent jugés par la Haute Cour composée de résistants, mais l’importance des condamnations décrut avec le temps. C’est ainsi qu’en 1949, le dernier accusé jugé est acquitté : le secrétaire d'État à l’Intérieur de Pétain, René Bousquet (qui mit la police et la gendarmerie françaises à la disposition des occupants pour faire la chasse aux résistants et déporter près de 60 000 Juifs) est acquitté. Les collaborateurs n’ont été poursuivis que pour trahison et non pour crime contre l’humanité.

Miliciens effectuant une rafle

De Gaulle empêche le développement d’une situation armée insurrectionnelle, en amalgamant les mouvements ayant participé à la Résistance à l’armée régulière issue de l’armée d’armistice cantonnée en Afrique (dont nombre de cadres avaient été vichystes avant de se rallier en 1942). Non sans mal, les résistants des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et des Francs-tireurs et partisans (FTP) sont intégrés dans l’armée régulière sans trop d’à-coups. L’intégration des milices patriotiques du PCF est négociée contre leur participation au gouvernement et l’amnistie de Maurice Thorez.

Au nom de la reconstruction du pays, qui s'effectue via une forte croissance et afin de permettre à la France de tenir son rang nouvellement restauré aux côtés des Alliés, l’épuration de l’administration est limitée. Certains hauts fonctionnaires invoquent la continuité de l’État comme acte de résistance. Les policiers dont une partie a poursuivi les résistants se dédouanent par une insurrection à Paris à la veille de la Libération. Certains collaborateurs se font oublier en intégrant des régiments de FFI ou en s’engageant dans le corps expéditionnaire d’Extrême-Orient (engagé en Indochine), ce qui est par la suite exploité par la propagande Việt Minh.

La France oublie qu’elle fut anglophobe et pétainiste après le bombardement de Mers el-Kébir, que des gendarmes français gardèrent le camp de concentration de Drancy et convoyèrent les convois de déportés jusqu’à la frontière. La proportion de Juifs d’avant-guerre ayant survécu n'est pas la plus importante de tous les pays occupés, les Juifs dit apatrides ont été bien moins protégés que les Juifs français. Pour un temps, la législation française considéra que seuls les Allemands peuvent être poursuivis pour crime contre l'humanité. Le procès manqué de Bousquet ainsi que les procès tardifs de Paul Touvier et Maurice Papon sont emblématiques de cette politique.



Conséquences en Belgique

Le différend né le 28 mai 1940 entre le roi Léopold III et le gouvernement ne sera apaisé qu'en 1950 avec l'abdication du roi revenu d'exil. Voulant rester avec l'armée prisonnière, Léopold III avait veillé à ne faire signer qu'une reddition limitée aux troupes sur le terrain, ce qui permit au gouvernement de partir pour continuer la guerre avec les troupes du Congo belge et celles qu'il put reconstituer en Angleterre (armée, aviation, marine). Le reproche du gouvernement et d'une partie de la population était que le roi aurait dû se réfugier à l'étranger pour prendre la tête de la résistance à l'Allemagne. La division de l'opinion publique à ce sujet donna lieu, après la guerre, à des affrontements allant jusqu'à des manifestations violentes entre défenseurs du roi et partisans de son abdication. Des violences avaient déjà atteint le pays pendant l'occupation allemande, les collaborateurs de l'ennemi ayant perpétré des attentats contre la population (entre autres le massacre de Courcelles) et l'exécution de personnalités politiques et économiques abattues en pleine rue car suspectées d'être en faveur des alliés et de la résistance intérieure.

Les actions de résistance intérieure belge se manifestèrent d'abord par de l'espionnage, notamment par le réseau Clarence organisé dès 1939 par Walthère Dewé (qui avait déjà dirigé le réseau de la Dame Blanche en 1914-18). Dès 1942, commencèrent des actions de sabotage de voies ferrées, la destruction de lignes à haute tension alimentant l'industrie allemande avec de l'électricité belge par le Groupe G. Il en résulta des représailles sous la forme de prises d'otages et l'exécution de résistants arrêtés. Le roi lui-même, auteur de lettres à Hitler pour protester contre les déportations, reçut en réponse une menace de déportation, ce qui arriva lorsqu'il fut emmené en Allemagne avec sa famille en 1944. Mais cela ne suffit pas à le populariser auprès de ses adversaires. D'autre part, après la guerre, des centaines de procès entraînèrent l'exécution capitale par fusillade de collaborateurs de l'ennemi, mais aussi de dénonciateurs désignant aux autorités allemandes des résistants, voire des personnes innocentes dont d'aucuns voulaient se débarrasser pour des raisons privées.

Furent, entre autres, exécutés des tortionnaires du camp de concentration installé à Breendonk, entre Bruxelles et Anvers et des collaborateurs de la police allemande. Le gouverneur allemand de la Belgique, le général Alexander von Falkenhausen fut tenu prisonnier jusqu'en 1949, puis jugé, condamné à vingt ans de prison, les juges militaires belges ayant tenu compte de son opposition aux nazis -qui lui valut d'être arrêtés par ceux-ci- Après quelques années, il fut libéré et rentra en Allemagne où il épousa une ancienne résistante. Sur divers plans, la guerre et l'occupation allemande eurent des suites durables dans l'évolution historique de la Belgique. C'est surtout sur le plan des communautés linguistiques et culturelles que la politique allemande de division entre flamands et wallons s'est fait sentir. Déjà, pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands -qui occupaient les neuf dixièmes du territoire belge- avaient imposé la scission des administrations belges en deux autorités séparées, l'une à Namur pour la Wallonie, l'autre à Bruxelles pour la Flandre, cette région étant considérée comme germanique pour la seule raison de la langue parlée par la majorité de sa population. D'aucuns affirment que la présence en Belgique occupée du roi Léopold III a empêché l'Allemagne de reprendre cette politique entre 1940 et 1944. Ce serait sous l'influence du gouverneur général allemand Von Falkenhausen hostile aux nazis (et que ceux-ci arrêtèrent en 1944). L'action de diplomates allemands traditionalistes non nazis aurait eu également une influence dans la relative modération politique du Reich à l'égard du régime politique de la Belgique. Modération qui prit fin en 1944 avec la division de la Belgique en deux gaus allemands, Flandre et Wallonie, sous l'égide des S.S. tandis que le roi était déporté avec sa famille. Quant à l'activité économique, elle subit des atteintes telles que la reconstruction d'après guerre et les procès d'épuration ne purent en effacer complètement les conséquences. Ce qui restait d'industrie automobile et aéronautique nationale indépendante de sociétés étrangères disparut dans les bombardements. Les destructions industrielles, pillages et déportations (entre autres dans les charbonnages du Hainaut) ne furent pas compensées par la modernisation qu'il aurait fallu mettre en œuvre après la guerre. Sur le plan culturel, des journaux disparurent, d'autres apparurent dont beaucoup ne tinrent pas longtemps.

Accueil des troupes britanniques à Bruxelles le 4 septembre 1944.

De nombreuses personnes des milieux de presse, du cinéma et de la culture qui avaient cru pouvoir travailler sous l'égide allemande furent condamnées ou s'enfuirent ou, à tout le moins, furent mises à l'index. On peut citer quelques cinéastes dont Henri Storck avec sa symphonie paysanne, hymne dédié à l'idéologie du retour à la terre dans l'esprit mis à l'honneur en France sous le régime du gouvernement Pétain. Storck n'eut pas d'ennui à la libération, étant considéré comme un brave homme étranger aux malheurs de son époque, malgré la lettre dans laquelle il se décrivait comme étant d'ascendance pure aryenne afin de pouvoir devenir membre de la corporation du cinéma créée par l'occupant allemand. Avec un documentaire à la gloire de l'Allemagne, Deutsche Grosse, Jan Meeuwissen se montra beaucoup plus engagé en 1943. En 1943 encore, Frans Develter produisit un film de long métrage en trois parties Vlaanderen te Weer destiné à montrer que la Flandre, martyrisée par la Belgique, avait retrouvé sa grandeur grâce au national-socialisme. À Anvers, Jan Vanderheyden, par ailleurs cheville ouvrière de la corporation du film, "führer" de la branche production-distribution, produisit plusieurs courts métrages et longs métrages purement distractifs. ce qui lui valut seulement quelques critiques après la guerre. En Wallonie, le peintre liégeois Auguste Mambour fut condamné parce qu'on lui reprochait sa sympathie pour l'ordre nouveau installé par les amis de l'Allemagne, notamment un voyage culturel en Allemagne comme ceux qu'organisait le ministre nazi Joseph Goebbels à l'intention d'artistes des pays occupés. Dans le domaine de la presse et de la littérature, le dessinateur de presse Paul Jamin, collaborateur du journal d’extrême droite Le Pays Réel, d'abord condamné à mort puis, finalement, sorti de prison après une commutation de peine, devint le dessinateur attitré du journal satirique belge Pan fondé par un Léo Campion anarchiste et résistant. Le dessinateur et auteur de bandes dessinées Georges Remi, plus connu sous son pseudonyme Hergé, créateur de Tintin, ne passa qu'une nuit en prison pour avoir publié dans le journal Le Soir alors que ce plus important organe de la presse belge de l'époque avait été réquisitionné par les collaborateurs des Allemands, ce qui, depuis, fait désigner ce journal sous le nom de Soir volé. Ce journal fut imité dans un pastiche resté célèbre en Belgique sous le nom de faux Soir. Les auteurs parvinrent à distribuer dans les kiosques cette imitation du journal collaborateur. Ils y avaient imprimé plaisanteries anti-allemandes et articles contre la collaboration qui mettaient en cause des journalistes ralliés aux occupants. Parmi ces écrivains et journalistes qui soutenaient l'Allemagne dans la presse, Robert Poulet avait fondé un quotidien le Nouveau Journal soutien des occupants et qui, plus tard, prétendit qu'il était couvert par la couronne. Prenant ses distances en 1943 avec la politique pro-allemande, il fut cependant condamné à mort par la justice belge, peine commuée en détention à perpétuité suivie d'une grâce avec expulsion en France où il entama une carrière de penseur et philosophe. De même, Félicien Marceau, pseudonyme de Louis Carette, journaliste à la radio sous contrôle allemand qui démissionna en 1942 pour devenir éditeur indépendant et réfugié en France en 1945, étant poursuivi notamment pour des émissions qui parurent favorables à l'appel au travail volontaire en Allemagne. Sous son pseudonyme de Félicien Marceau, il poursuivit à Paris une carrière d'écrivain et d'homme de théâtre qui lui valut le prix Goncourt et une place à l'Académie française avant de mourir à 98 ans. L'indulgence à l'égard des artistes et intellectuels de la collaboration ne fut pas toujours la règle. On peut citer le cas emblématique du brillant essayiste et critique d'art Paul Colin, qui fut apparemment de gauche comme le révèlent ses écrits d'avant guerre en faveur du surréalisme, mais qui, dès 1940, se rallia aux idées des collaborateurs de l'ennemi partisans d'un régime autoritaire. En 1942, il était abattu en pleine rue par de jeunes résistants, malgré la présence de gardes du corps allemands.



Conséquences aux États-Unis

Les États-Unis prennent l’initiative d’avoir une attitude positive. Ils imposent la démocratie, particulièrement en Allemagne de l'Ouest et au Japon, à travers une épuration et un contrôle des rouages de l'État et de l'éducation. Parallèlement, ils fournissent à partir de 1947 une aide économique à la reconstruction de l’Europe, connue sous le nom de plan Marshall. Celle-ci permet une reconstruction rapide des économies occidentales, achevée au début des années 1950, et évite aux populations la tentation de s’abandonner au communisme ou aux néo-fascismes.

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis sont avec l’URSS l’une des deux plus grandes puissances mondiales. Les États-Unis possèdent la première flotte de guerre, la première flotte de commerce, ils détiennent 75 % des stocks d’or du monde (d’où la devise « dollar as good as gold », le dollar est aussi sûr que l’or).

16 millions d’Américains furent incorporés dans les forces armées des États-Unis, 407 000 y périrent, dont 292 000 sur le champ de bataille.



Conséquences en Italie

Après 1945, l'Italie accuse le coup de la défaite des puissances de l'Axe : le référendum constitutionnel de 1946 signe le passage du régime monarchique qui avait survécu tout au long de la guerre, au régime républicain. Grâce à la stabilité et aux politiques keynésiennes des nouveaux gouvernements républicains, l'Italie connaît ensuite une très forte expansion, phénomène appelé les Trente Glorieuses. Le constructeur automobile Fiat devient le symbole du miracle italien, dont la période va des élections d'avril 1948 aux Jeux Olympiques de Rome en 1960 : 700 000 automobiles en 1955, 10 millions cinq ans après. Le fabricant de scooters Vespa n'est pas en reste ; entre 1945 et 1965, il en vend 3,5 millions en Italie. Dans le sillage de son expansion économique et de son retour à un statut de puissance de moyenne taille, l’Italie adhère en 1949 à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord et en 1955, elle est admise aux Nations unies.



Conséquences en URSS

Staline

Staline n’est pas en reste et fut l’un des grands gagnants du conflit. Le prestige et le rôle de l’Union soviétique sortent grandis bien au-delà des seuls cercles communistes. Réintégrée dans le concert des nations, l’URSS est membre permanent du Conseil de Sécurité.

Pour les Russes, cette grande guerre patriotique menée sur le front de l’Est invoqua la survie de la nation. En portant un toast au peuple russe lors du défilé de la victoire, le 24 juin 1945, Staline confirmait le retour de l’URSS à une forme plus accentuée de nationalisme grand-russe voire de chauvinisme, aux dépens des minorités nationales et, bien vite, des Juifs « cosmopolites ».

Les annexions de 1939-1940 sont confirmées, et d’autres sont venues s’ajouter à la victoire. L’URSS a augmenté sa superficie de 475 000 km2 et sa population de 24 millions d’habitants, aussitôt soumis à une très brutale soviétisation par la terreur. Derrière le rideau de fer, le système stalinien est progressivement imposé pour des décennies à un empire immense allant de Berlin-Est à la Corée du Nord, en attendant le basculement de la Chine et du Viêt Nam dans le camp communiste.

Cependant, l’URSS sort considérablement appauvrie de la guerre, qui lui a coûté plus de 25 millions de morts, ainsi que les pires destructions jamais subies par un belligérant dans l’histoire humaine. En 1945, une commission officielle estime que le coût des destructions équivaut au double des investissements consentis lors des deux premiers plans quinquennaux des années 1930. Enfin, technologiquement, l’Union soviétique accuse un retard sur l’Amérique, dont elle ne brise le monopole nucléaire qu’en 1949.



Pertes humaines

Les statistiques des pertes de la Seconde Guerre mondiale varient, avec des estimations allant de 50 millions à plus de 70 millions de morts ce qui en fait le conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité, mais pas en termes de décès par rapport à la population mondiale.

Les civils ont totalisé 40 à 52 millions de morts, dont 13 à 20 millions de maladie ou de famine du fait de la guerre. Les pertes militaires s'évaluent entre 22 et 25 millions, dont 5 millions de prisonniers de guerre morts en captivité.

Les statistiques ne donnent pas le chiffre du nombre des morts après septembre 1945, (et après mai 1945 pour l'Europe) sans aucun doute élevé : un grand nombre de soldats grièvement blessés décédèrent, ainsi qu'un grand nombre de déportés rescapés, qui moururent des conséquences de mauvais traitements, de privations diverses, etc. Du fait du manque de services médicaux et hospitaliers, souvent dégradés, la mortalité était plus importante qu'avant 1939. Après 1945, la famine était très visible en certaines zones de l'URSS, dans les Balkans, et même dans l'Europe occidentale, sans oublier l'Asie. Aussi, il ne faut pas négliger les conséquences psychologiques, très importantes, avec un grand nombre de personnes traumatisées, souvent pour plusieurs générations.

Chez les puissances alliées

 Afrique du Sud
Population 10 160 000
Pertes militaires 11 900




 Albanie
Population 1 073 000 
Pertes militaires 30 000




 Allemagne
Population 69 850 000
Pertes militaires 5 563 000
Pertes civils de 1 100 000 
                       à 3 150 000
Total décès 6 630 000 à 
                   8 680 000
 Australie
Population 6 998 000
Pertes militaires 39 800
Pertes civils 700
Total décès 40 500


 Autriche
Population 6 650 000
Pertes militaires inclus 
dans les pertes Allemandes
Pertes civils 120 000

 Belgique

Population 8 387 000
Pertes militaires 12 100
Pertes civils 75 900
Total décès 88 000

 Birmanie (britanique)
Population 16 119 000
Pertes militaires 22 000
Pertes civils 250 000
Total décès 272 000

 Brésil
Population 40 289 000
Pertes militaires 1 000
Pertes civils 1 000
Total décès 2 000

 Bulgarie
Population 6 458 000
Pertes militaires 22 000
Pertes civils 3 000
Total décès 25 000



 Canada
Population 11 267 000
Pertes militaires 45 400





 Chine

Population 517 568 000
Pertes militaires 3 000 000
                        à 4 000 000
Pertes civils 7 000 000 à
                  16 000 000
Total décès 10 000 000 à
                   20 000 000
 Corée
Population 23 400 000
Pertes civils 378 000 à
                  483 000




Cuba
Population 4 235 000
Pertes civils 100



  Danemark
Population 3 795 000
Pertes militaires 2100
Pertes civils 1 100
Total décès 3 200

 Espagne
Population 25 637 000
Pertes militaires inclus 
dans les pertes Allemandes


 Estonie
Population 25 637 000
Pertes militaires inclus 
dans les pertes Allemandes,
soviétiques et finlandaises
Pertes civils 50 000
 États-Unis

Population 131 028 000
Pertes militaires 416 800
Pertes civils 1 700
Total décès 418 500

Éthiopie
Population 17 700 000
Pertes militaires 5 000
Pertes civils 95 000
Total décès 100 000

Finlande
Population 3 700 000
Pertes militaires 95 000
Pertes civils 2 000
Total décès 97 000

France
Population 41 700 000
Pertes militaires 217 600 colonies
incluses
Pertes civils 350 000
Total décès 567 600
 Grèce

Population 7 222 000
Pertes militaires 20 000 à 
35 100
Pertes civils 300 000
Total décès 320 000 à
335 100
Hongrie
Population 9 129 000
Pertes militaires 300 000
Pertes civils 280 000
Total décès 580 000


Inde (britannique)
Population 378 000 000
Pertes militaires 87 000
Pertes civils 1 500 000 à 
2 500 000
Total décès 1 587 000 à
2 587 000
Indes orientales
Population 69 435 000
Pertes civils 3 000 000 à 
4 000 000



 Indochine française

Population 24 600 000
Pertes militaires 4 500
Pertes civils 1 000 000 à 
1 500 000
Total décès 1 004 500 à
1 504 500
Irak
Population 3 698 000
Pertes militaires 500
Total décès 500



 Iran

Population 14 340 000
Pertes militaires 200
Total décès 200



 Irlande

Population 2 960 000
Pertes civils 200
Total décès 200



 Islande

Population 119 000
Pertes civils 200
Total décès 200



Italie
Population 44 394 000
Pertes militaires 301 400
Pertes civils 153 200
Total décès 454 600


Japon
Population 71 380 000
Pertes militaires 2 120 000
Pertes civils 500 000 à
1 000 000
Total décès 2 620 000 à 
3 120 000
Lettonie
Population 1 951 000
Pertes militaires inclus 
dans les pertes Allemandes,
soviétiques
Pertes civils 230 000

 Lituanie

Population 2 442 000
Pertes militaires inclus 
dans les pertes Allemandes,
soviétiques
Pertes civils 350 000
 Luxembourg

Population 295 000
Pertes civils 2 000
Total décès 2 000


 Malaisie (britannique)

Population 4 391 000
Pertes civils 100 000
Total décès 100 000


 Malte (britannique)

Population 269 000
Pertes civils 1 500
Total décès 1 500


 Mandat des îles du 
Pacifique (japonais)

Population 1 900 000
Pertes civils 57 000
Total décès 57 000

Mexique
Population 19 320 000
Pertes militaires 5
Pertes civils 100
Total décès 105

Mongolie
Population 819 000
Pertes militaires 300
Total décès 300


Nauru (australien)
Population 3 400
Pertes civils 500
Total décès 500

 Népal

Population 6 000 000
Pertes militaires inclus
dans les pertes britanniques
Norvège
Population 2 945 000
Pertes militaires 3 000
Pertes civils 6 500
Total décès 9 500


Nouvelle-Zélande
Population 1 629 000
Pertes militaires 11 900
Total décès 11 900



Papouasie et
Nouvelle-Guinée
Population 1 292 000
Pertes civils 15 000
Total décès 15 000


 Pays-Bas

Population 8 729 000
Pertes militaires 17 000
Pertes civils 284 000
Total décès 301 000


Philippines
Population 16 000 000
Pertes militaires 57 000
Pertes civils 500 000 à
1 000 000
Total décès 557 000 à
1 057 000
Pologne
Population 34 849 000
Pertes militaires 240 000
Pertes civils 5 380 000 à
5 580 000
Total décès 5 620 000 à 
5 820 000
Roumanie
Population 19 934 000
Pertes militaires 300 000
Pertes civils 500 000
Total décès 800 000


 Royaume-Uni

Population 47 760 000
Pertes militaires 383 800
Pertes civils 67 100
Total décès 450 900
Ruanda-Urundi
Population 4 200 000
Pertes civils 0 à 300 000
Total décès 0 à 300 000

Singapour
Population 728 000
Pertes civils 50 000
Total décès 50 000

Suède
Population 6 341 000
Pertes civils 600
Total décès 600

 Suisse

Population 4 210 000
Pertes civils 100
Total décès 100


Tchécoslovaquie
Population 15 300 000
Pertes militaires 25 000
Pertes civils 300 000
Total décès 325 000

Terre-Neuve
Population 300 000
Pertes militaires inclus dans
les pertes britanniques
Pertes civils 100
Total décès 100
Thaïlande
Population 15 023 000
Pertes militaires 5 600
Pertes civils 2 000
Total décès 7 600

 Timor portugais

Population 500 000
Pertes militaires 75
Pertes civils 40 000 à
70 000
Total décès 40 075 à 70 075

Turquie
Population 17 370 000
Pertes militaires 200
Total décès 200



Union soviétique
Population 168 524 000
Pertes militaires 8 800 000
à 11 700 000
Pertes civils 13 500 000 à
15 760 000
Total décès 26 900 000
Yougoslavie
Population 15 400 000
Pertes militaires 446 000
Pertes civils 581 000
Total décès 1 027 000



Total :
Nombre de pays : 60
Population : 1 995 537 400
Pertes militaires : de 22 426 600 à 25 487 500
Pertes civils : de 35 585 300 à 54 594 000
Total des décès : 60 011 900 à 80 081 500


Les risques d'une troisième guerre mondiale

La deuxième guerre mondiale a pris fin il y a 75 ans, depuis différents conflits ont passés très prêt d'une guerre mondiale.

À quoi ressemblerait la troisième guerre mondiale ?

Je crois que cette guerre serait très technologique, elle inclurait des robots, des lasers, des drones, des satellites et des nouvelles technologies se développants aux cours de cette guerre.

Cette guerre en plus d'être sur terre, sur les  
océans, et dans les airs sera aussi disputé dans l'espace!

les risques qu'un conflit aussi technologique tournant en guerre nucléaire sont facilement envisageable, ce qui pourrait enrayer toutes vies sur la planète.

La première guerre mondiale a fait  18 591 701 morts, 27 ans plus tard, à la fin de la deuxième guerre mondiale le nombre de décès est entre 60 011 900 à 80 081 500. Quelle serait le nombre des pertes de vies pour une troisième guerre mondiale ?

Malheureusement risques d'une troisième guerre mondiale sont très réalistes. Le sort de l'humanité repose entre les mains de quelques chefs d'états, il s'agit qu'un de ces chef ayant une ambition de conquête ou d'une arrogance accompagné d'un sentiment de supériorité ou même au nom d'une croyance religieuse démesurée, sont des risques réels pour déclencher une troisième guerre mondiale, surtout si le chef d'état est à la tête d'un pays militairement important.

Liste des pays militairement important.  
  1. Les États-Unis
  2. La Russie
  3. La Chine
  4. L'Inde
  5. Le Japon


Voir L'apocalypse révélée par le sablier, le livre que j'ai écris suite aux recherches faites et décrites dans ce blog.




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